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Modérateurs: animal, Léo

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By pantin
#181982 [video]https://www.youtube.com/watch?v=-9rtbM0U5-k[/video]

le meilleur de F.
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By pantin
#183055 Passé un certain niveau de compréhension d'un domaine, la solitude intellectuelle vous guette.
les êtres qui ne vous comprennent pas sont sincères et leur refuge est toujours similaire ("on ne sait pas", c'est "théorique"...)
Et vous avez beau dire que vous l'avez vécu, expérimenté, compris, digéré... rien n'y fait.

Mais qu'il est bon de croiser le fer avec quelque qui sait de quoi il parle, malheureusement c'est chose rare...
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By la mouche
#183059 Et ceux qui ont la modestie de dire "je ne sais pas" sont tout aussi rare. Rien n'est pire qu'un homme qui croit comprendre.

Tu as eu le cas récemment ?
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By pantin
#183065 j'ai le cas à peu près toutes les semaines...

Comme tu le sais, je suis un peu monomaniaque de mon thème, ce que je pointais c'est que parfois les gens croit avoir de la psychologie parce qu'ils ont un cerveau, ils croient qu'il ont donc une compétence en la matière mais non.

personne ne s'arrogerait la compétence d'être maçon par exemple sans voir touché de sa vie un agglo.

j'ai une règle (que j'enfreins parfois hein), j'essaye de parler de ce que je connais, et de me taire autrement, sinon je me renseigne.

Mais oui, rien n'est pire qu'un mec qui sait alors qu'il n'a rien démontré.
je veux pas faire de la psychanalyse de comptoir, mais je crois que ça s'appelle un con :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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By bent
#183073 Donc il faut tester toute les névroses pour être psy ou être ex chômeur pour faire ministre de l'emploi?
By Synchronn
#183106 C'est le moment de persévérer et d'avancer. Après la psychanalyse, on passe à la phrénologie, voir le magnétisme animal. On dit que l'homéopathie guérit une grippe en 10 jours.
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By pantin
#183154 Propos que j'estime intelligents du juge qui a libéré B. CANTAT. Il remet un peu de lumière dans l'opacité ambiante.

[url]http://www.leparisien.fr/faits-divers/bertrand-cantat-les-verites-du-juge-qui-l-a-libere-13-10-2017-7329999.php[/url]

C'est étonnant que les mêmes qui s'acharnent à vouloir libérer J. Sauvage (qui ne reconnait aucun fait, se victimise, qui a sciemment buté son salaud de mari...) serait pour une forme de mort sociale à vie, pour un mec certes déséquilibré mais qui a quelque part tout assumé voire accepté de porter son fardeau à vie..

Les inrocks représente pour moi un des magazines les plus vicieux du paf...

Ce qui continue parallèlement à m'intriguer, c'est que beaucoup de personnes qui ont côtoyé Cantat finissent mal voire meurent, sans que l'on puisse y voir autre chose, qu'une forme de mauvais karma, dont le nom du groupe qu'il a formé constituerait une sorte de prophétie autoréalisatrice. Le malheur comme onde de chox contaminante. Deviendrais-je F?

-Ex femme Kristina suicide
-Son avocat olivier Metzner suicide
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By pantin
#183155 Le lien est invalide en accès direct, pour ceux que ça intéresse, taper juge bertrand cantat
By jazzitup_
#183156 Je n'arrive pas toujours pas à accéder à l'article, erreur 404. S'il a été retiré de la distribution, peux-tu en faire une copie d'écran (s'il est dans ton cache), ou l'imprimer en PDF ?

Contre-point sur le retour à la scène : http://www.vududroit.com/2017/10/cantat ... -de-haine/
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By pantin
#183157 [size=150]Le juge Philippe Laflaquière
revient sur la polémique
autour de la Une des
«Inrocks» et raconte la
détention puis la libération
de Cantat, il y a tout
juste dix ans.

Voilà dix ans que Bertrand Cantat est sorti de
prison, mais l’émotion suscitée par la mort de
sa compagne, l’actrice Marie Trintignant, tuée
sous ses coups à Vilnius (Lituanie), continue de
le poursuivre comme une traînée de poudre. La
France n’a sans doute jamais connu de cas
similaire, ou en tout cas aucun de cette
ampleur. Figure emblématique du rock
français, Bertrand Cantat est aussi pour
d’autres le symbole des violences faites aux
femmes. Chaque nouvel album, nouvelle
promo ou concert de l’ancien leader du groupe
Noir Désir provoque l’émoi.
Cette fois, c’est le magazine «Les Inrocks» qui
déclenche le tollé en consacrant au chanteur sa
Une. Le choix éditorial du magazine enflamme
la toile et est dénoncé par certaines
associations féministes. Même Marlène
Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de
l’égalité entre les femmes et les hommes, s’en
est émue. L’album solo de l’ancien chanteur de
Noir Désir, «Amor Fati», qui sortira le 1er
décembre, est du coup relégué au second plan
face à la polémique.
Après sa peine de huit ans de prison, la
libération conditionnelle en 2007 de Bertand
Cantat avait déjà suscité l’émotion. En janvier
2010, le suicide de son épouse Kristina Rady,
son meilleur défenseur lors du procès de
Vilnus en Lituanie, a ravivé le malaise. Un
malaise d’autant plus fort qu’il a été suivi de
révélations autour d’un message audio de
Kristina à ses parents dans lequel elle affirmait
avoir reçu des coups du père de ses enfants.
Un complément d’enquête a ensuite été
ordonné mais l’affaire a finalement été classée.



Nous avons retrouvé le juge qui a libéré
Bertrand Cantat il y a tout juste dix ans.
Philippe Laflaquière, magistrat honoraire, est
ancien vice-président de l’application des
peines à Toulouse. Il a accepté de répondre à
nos questions.


Pourquoi vous exprimez-vous aujourd’hui ?
Cela fait dix ans exactement, le 15 octobre
2007, que Bertrand Cantat a obtenu sa
libération conditionnelle, mais les passions
sont toujours aussi vives. Je comprends
l’émotion suscitée par la une de ce magazine,
mais pas les réactions incroyablement
violentes, parfois haineuses. Je pense que le
temps est venu pour moi de rappeler un
certain nombre de choses sur cette affaire
exceptionnelle qui pourtant a été traitée de
manière tout à fait normale sur le plan
judiciaire.


Quels souvenirs gardez-vous du détenu
Bertrand Cantat ?

Je l’ai rencontré une première fois plusieurs
mois après son arrivée au centre de détention
de Muret, et beaucoup plus tard au cours
d’une permission de sortie, pour évoquer en
présence de son épouse son projet de
libération conditionnelle. De la première
rencontre, je garde le souvenir d’un homme à
l’apparence juvénile, réservé, fragile, rongé par
la culpabilité, conforme au portrait qu’en avait
fait les experts psychiatrique et psychologique
que j’avais désignés. De nombreux mois
s’étaient écoulés depuis le drame, mais il ne
comprenait toujours pas comment il en était
arrivé à commettre l’irréparable.


Que vous a dit Cantat sur son geste ?

Il a évoqué une altercation avec sa compagne,
une bousculade au cours de laquelle il a été
projeté contre un angle de porte. Il a éprouvé
une très vive douleur dans le dos qui a
provoqué en lui un soudain déchaînement de
violence, de puissantes gifles dont les
conséquences furent terribles. Est-il nécessaire
de rappeler qu’il a été condamné à Vilnius pour
«coups mortels» et non pour homicide
volontaire (NDLR : cette dernière qualification
n’existait pas alors dans le droit lituanien) ? Il
est donc inexact de le présenter comme un
«meurtrier», ou pire comme un «assassin»,
toujours cette dictature de l’émotion.


Comment s’est passée sa détention ?

Beaucoup plus pénible qu’il ne l’imaginait
lorsqu’il a demandé son transfert en France
pour se rapprocher de sa famille. Dans les
premiers temps, un climat de représailles et de
menaces autour de sa personne ; il se sentait
en danger, et il n’avait sans doute pas tort, ce
qui avait décidé la direction de la prison à lui
affecter deux co-détenus comme «gardes du
corps». Et puis plus tard, alors que la situation
s’était apaisée, la violation de son intimité, ce
véritable reportage photographique sur tous
les moments de la vie carcérale du célèbre
détenu. A partir de cette publication, il s’est
refermé sur lui-même, limitant ses contacts.


Quelles sont les raisons qui vous ont amené à
le libérer ?


Des raisons très simples. Son dossier
remplissait tous les critères exigés par la loi :
comportement irréprochable, psychothérapie,
indemnisation complète des parties civiles, et
bien sûr une activité professionnelle à la sortie.
Il avait accompli la moitié réelle de la peine,
seuil plus sévère que celui prévu par la loi.
Prenant en compte les réductions de peine,
j’aurais pu le libérer un an auparavant. Il n’a pas
demandé une dérogation à cette
jurisprudence, il voulait être traité comme tout
autre détenu. Dans la période qui a précédé et
suivi l’audience, la pression médiatique était
incroyable. Inévitablement, j’ai subi des
attaques et des menaces de mort. Mais il n’y
avait strictement aucune raison de refuser
cette libération justifiée et méritée, au motif
que le détenu était célèbre, ou qu’il serait le
symbole -ce que je ne crois pas- des violences
conjugales.


A quel contrôle judiciaire était-il soumis ?

Comme pour tout libéré conditionnel, il a été
placé pendant trois ans sous le contrôle du
juge de l’application des peines de son
domicile, avec des obligations générales de
surveillance, mais aussi des obligations
particulières comme poursuivre la
psychothérapie entreprise en prison, mais
aussi celle de s’abstenir de toute intervention
publique ou diffusion d’oeuvre en rapport avec
les faits commis. Une interdiction demandée
par ma collègue du parquet, dont je savais par
avance qu’elle serait totalement respectée.
Le suicide de son épouse Krisztina Rady ne
vous a-t-il pas perturbé ?
Le mot est faible, j’en ai été bouleversé. J’avais
rencontré une femme positive, dynamique,
lumineuse. J’ai pensé à ses enfants comme j’ai
pensé aux enfants de Marie Trintignant. A titre
personnel, ce drame m’a d’autant plus marqué
le jour où j’ai découvert sur Internet le
«communiqué officiel» d’une avocate en mal
de célébrité, me présentant en quelque sorte
comme «co-responsable» du suicide de
l’épouse de Cantat. Selon elle, j’aurais dû faire
l’objet d’une inspection de la Chancellerie sur
les conditions dans lesquelles j’avais accordé
cette libération conditionnelle. Plus grave
encore, il était expliqué que le chapitre
consacré dans mon livre au dossier Cantat
n’avait été écrit que pour couvrir les violences
supposées sur son épouse. Une attaque
véritablement pernicieuse. L’auteure de ce
pamphlet, si elle s’était renseignée, aurait
appris que mon livre avait été envoyé pour
impression fin 2012, plusieurs mois avant que
l’on connaisse l’existence de l’appel
téléphonique troublant de Krisztina à ses
parents. Je n’ai pas répondu à l’époque,
obligation de réserve oblige. Mais cela reste
pour moi une blessure indélébile.


N’y a-t-il pas un trouble public quand il donne
une interview, sort un disque ou se produit sur
scène ?


Je n’ai pas à porter un jugement d’ordre moral
sur le choix qu’a fait Cantat de revenir dans la
lumière. Je constate seulement que sa
libération s’est déroulée sans le moindre
incident. Par la suite, il m’a semblé que son
retour sur la scène publique s’est déroulé de
manière progressive, discrète, décente. Bien
sûr, la discrétion est la règle pour la réinsertion
de condamnés à de longues peines, c’est aussi
une condition pour que s’exerce le «droit à
l’oubli». C’est ainsi que j’ai pu, sans que cela ne
s’ébruite, accorder ou favoriser la réinsertion
de détenus auteurs de faits criminels ayant eu
un retentissement exceptionnel. Pour
Bertrand Cantat, c’est tout autre chose.
Impossible d’imaginer pour lui ce droit à l’oubli,
comme le montre la polémique de ces derniers
jours. De toute façon, lui-même n’oubliera
jamais ses actes. Depuis une certaine nuit de
juillet 2003, je le crois plongé dans une
culpabilité profonde, une souffrance
inextinguible, une prison intérieure dont aucun
juge ne pourra le libérer.


Comprenez-vous l’émotion que cela puisse
susciter au sein de la famille de Marie
Trintignant ?


Totalement. J’ai apprécié le silence digne de
Nadine Trintignant lors de la libération de
Bertrand Cantat alors qu’elle était invitée sur
une chaîne télévisée.

«Longues peines, le pari de la réinsertion»,
Editions Milan 2013.
Jean-Michel Décugis
[/size]
By jazzitup_
#183159 C'est incroyable à quel point notre société est en proie aux "esprits animaux", à ces vagues d'irrationalité dont parle Keynes.

Chapeau à ce juge et à tous ceux qui font leur travail correctement malgré la pression médiatique.
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By pantin
#183161 oh que oui,

la foule est toujours idiote et dangereuse!

Ce juge est une forme de héros simple, mais plutôt que d'être admiré car admirable, on va le soupçonner d'être un partisan laxiste des assassins de femmes :roll:

Puis par hasard,

Je suis tombé sur cet article:

[url]http://www.parismatch.com/People/Nathalie-Baye-tres-fiere-de-sa-fille-Laura-1374464[/url]


franchement :roll: :

1-qu'est ce que ça peut nous foutre?
2-quel mérite y'a t-il à cette pure reproduction sociale?
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By pantin
#183203 ce matin sur France info, Delphine bateau déclare qu'elle a subi une remarque sexiste. Quoi exactement?

Elle était dans l'ascenseur (la récurrence) et on lui a dit "tu montes". Elle explique qu'on lui a dit avec un ton sexiste.....
Est-ce prouvable, non? cela dépend énormément de l'interprétation et l'interprétation de F on la connait ("j'ai mal veut dire qu'on m'a fait mal, donc qu'on est pervers").

Résultat les victimes réelles seront d'autant plus noyées dans cette masse informe.

Ces bouches en coeur bourrées de moraline sont des gens givrés, ils ne voient même pas qu'ils sabotent leur propre navire...

et même les stars hommes qui ont posé dans le parisien, se trouvent suspectées par la milice féministe. Ils n'ont rien compris...


Anecdote perso: La semaine passée et ce n'était pas la première fois, une collègue vient discuter 5 min dans mon bureau, au pas de la porte et par surprise elle me sort "je sais que tu mates mon cul". je suis tombé de haut car c'est du délire et son cul à elle ne m'intéresse pas. je l'ai recadré assez sèchement.

Qu'est ce que je fais? je vais me plaindre au patron? je porte plainte?
Non je ne suis victime de rien, par contre elle pourrait me poser énormément de soucis et ça j'ai du mal. Elles ont un doigt sur la gâchette et pas nous....
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By pantin
#183346 J'ai repris le tennis depuis cette année. Un classique chez les quasi quadras avec enfant qui cherche à se remettre en selle physiquement. Je pratiquais la course, natation déjà depuis quelques temps mais sans cette intensité que le tennis me procure. Je me vois encore enfant à marteler pendant des heures le mur de la salle communale avec une balle.

hier en entrainement,J'ai retrouvé ce plaisir, cette sensation ça me fait un bien fou.

Je suis un énorme consommateur de matches et je peux me relever la nuit pour en voir un. Cependant la pratique me manquait.

ce matin en buvant mon café, je me suis remémoré une parole d'une femme qui m'avait dit que mon principal trait c'était la passion. Et aujourd'hui cette parole résonne fort, je l'avais entendu mais pas suffisamment réalisée.

Tout ce que je fais, je le surinvestis, je l'obessionnalise, je le malaxe jusqu'à plus soif dans des sujets aussi variés que ma discipline mais également des trucs plus hétéroclites y compris ridicules (la construction d'un four à pain en pierre, le jardinage, la pratique du chant.....). La passion suit son cours avec des cycles et des objets qui fluctuent.

Il me faut ma dose quotidienne de surinvestissement.

Cette nature a d'énormes avantages (j'assimile vite et je peux garder une attention stable sur une longue durée par exemple) mais a l'inconvénient de me conduire à m'agacer quand les autres n'investissent pas autant, à ne pas comprendre la mollesse ou la faiblesse d'intérêt.

certains peuvent aussi ne pas comprendre ce mode. Et ça m'a longtemps placé dans un mauvais complexe de supériorité pas encore tout à fait guéri. Et j'avais appris à masquer cette forme d'anormalité (au sens où la moyenne globale des gens n'est pas comme ça). Une forme de non acceptation de soi en somme.

cette nature fait aussi que lorsqu'on souffre c'est nécessairement à haute intensité, il n'y a pas de demi mesure.

Je vois qu'aujourd'hui à presque 40 ans, j'en fait quelque chose avec moi même et je ne me suis pas trahi.
trahir sa nature c'est coûte toujours très cher.
C'est d'ailleurs pour cela que je vais pas trop mal.