- Mer Juin 18, 2008 9:20 am
#51621
Pour vouloir combattre ou réduire l’influence d’un mal, il est primordial de mieux le comprendre et de vivre avec lui.
Autonomie et complexité
Les complexes sont des images internes prenantes et vivaces, qui viennent perturber le bon déroulement de notre pensée et attitude consciente « habituelle ». Son mécanisme est hermétique à la raison sociale et doué d’une forte cohérence intérieure, une sorte d’existence autonome au sein de nous-même avec une influence difficilement rejetable. Le propre du complexe est qu’il ne peut être annihilé, il peut être réprimé par le biais d’un travail fastidieux et des efforts de volonté, travail qui se retrouve souvent réduit au néant à la moindre occasion, favorable au complexe, ravivant ainsi sa force originelle.
«les complexes, en effet, se comportent comme des malins génies cartésiens ; ils paraissent se complaire à des espiègleries ...ils vous mettent sur les lèvres juste le mot qu'il ne fallait pas dire ; ils vous subtilisent le nom de la personne que vous allez présenter ; ils causent un besoin incoercible de toussoter au beau milieu du pianissimo le plus émouvant du concert ; ils font trébucher sur sa chaise avec fracas le retardataire qui veut passer inaperçu ...»
Les conséquences
Nous évitons alors de laisser s’exprimer nos pensées instinctives, notre spontanéité de peur de voir resurgir les démons internes, bouleversant la scène qui s’anime devant nous. C’est à ce niveau que le poids du jugement et du regard de l’autre atteint son pic sensoriel, la peur de soi devient transcendante.
(Au fil des lectures des méthodes de séduction et techniques de communication, on se rend compte que le NATUREL prime dans toutes relations à l’autre. Les "grand séducteur", pour utiliser le dialecte ambiant, deviennent de fins stratèges en matière de séduction car ils ont intégrer ces méthodes dans leur inconscient. Pour faire un parallèle avec les arts martiaux, les débutants passent des heures entières à répéter des mouvements de bases pour que ceux-ci deviennent des Réflexes, un acte inconscient. Le réflexe de Pavlov en est une bonne illustration psychologique)
Ce manque de spontanéité nous enferme dans un monde provisoire et nous exclut alors de notre propre vie, de nos désirs et pulsions…
Les complexes inhibent et castrent socialement l’homme, et le rendent monomane.
Le champion des complexes : Le complexe d’infériorité
Tout le monde connaît le syndrome dit du martyre, c’est l’illustration excessive de ce complexe d’infériorité, adapté à toutes les sauces en matière sociale, intellectuelle, économique, etc. (minorité ethnique ou religieuse, orientation sexuelle, les marginaux, les beaufs)
Il est de coutume de devoir se comporter de façon respectueuse et de ne jamais aller à l’encontre de leurs dires sous peine de se retrouver du coté des « méchants ». Ils souffrent d’un mal personnel et le monde entier doit se prosterner devant eux, car il ne faut pas heurter le pauvre petit être sans défense, ce petit être névrosé.
Au cours d’une simple discussion, ayez la folie d’effleurer, ne serait ce que d’une virgule le complexe de l’autre et vous verrez que son discours et ses idées deviennent prisonniers d’une incohérence destructrice.
Comment faire ?
On voit donc que le complexe est un phénomène interne qui fait éruption dans notre existence de façon autonome, une sorte de double personnalité qui prime sur le reste quand celle-ci s’exprime.
Cette double personnalité peut se définir comme le conditionnement de l’inconscient sur le conscient. Ce conditionnement peut, dans des cas poussés, devenir névrotique, hermétique à l’analyse et à la compréhension.
L’individu est la seule réalité, la solution est l’individu.
Se comprendre et s’accepter permet une immunité psychique contre un mal qui se propage et qui s’aggrave, la peur de soi et donc de l’autre.
Autonomie et complexité
Les complexes sont des images internes prenantes et vivaces, qui viennent perturber le bon déroulement de notre pensée et attitude consciente « habituelle ». Son mécanisme est hermétique à la raison sociale et doué d’une forte cohérence intérieure, une sorte d’existence autonome au sein de nous-même avec une influence difficilement rejetable. Le propre du complexe est qu’il ne peut être annihilé, il peut être réprimé par le biais d’un travail fastidieux et des efforts de volonté, travail qui se retrouve souvent réduit au néant à la moindre occasion, favorable au complexe, ravivant ainsi sa force originelle.
«les complexes, en effet, se comportent comme des malins génies cartésiens ; ils paraissent se complaire à des espiègleries ...ils vous mettent sur les lèvres juste le mot qu'il ne fallait pas dire ; ils vous subtilisent le nom de la personne que vous allez présenter ; ils causent un besoin incoercible de toussoter au beau milieu du pianissimo le plus émouvant du concert ; ils font trébucher sur sa chaise avec fracas le retardataire qui veut passer inaperçu ...»
Les conséquences
Nous évitons alors de laisser s’exprimer nos pensées instinctives, notre spontanéité de peur de voir resurgir les démons internes, bouleversant la scène qui s’anime devant nous. C’est à ce niveau que le poids du jugement et du regard de l’autre atteint son pic sensoriel, la peur de soi devient transcendante.
(Au fil des lectures des méthodes de séduction et techniques de communication, on se rend compte que le NATUREL prime dans toutes relations à l’autre. Les "grand séducteur", pour utiliser le dialecte ambiant, deviennent de fins stratèges en matière de séduction car ils ont intégrer ces méthodes dans leur inconscient. Pour faire un parallèle avec les arts martiaux, les débutants passent des heures entières à répéter des mouvements de bases pour que ceux-ci deviennent des Réflexes, un acte inconscient. Le réflexe de Pavlov en est une bonne illustration psychologique)
Ce manque de spontanéité nous enferme dans un monde provisoire et nous exclut alors de notre propre vie, de nos désirs et pulsions…
Les complexes inhibent et castrent socialement l’homme, et le rendent monomane.
Le champion des complexes : Le complexe d’infériorité
Tout le monde connaît le syndrome dit du martyre, c’est l’illustration excessive de ce complexe d’infériorité, adapté à toutes les sauces en matière sociale, intellectuelle, économique, etc. (minorité ethnique ou religieuse, orientation sexuelle, les marginaux, les beaufs)
Il est de coutume de devoir se comporter de façon respectueuse et de ne jamais aller à l’encontre de leurs dires sous peine de se retrouver du coté des « méchants ». Ils souffrent d’un mal personnel et le monde entier doit se prosterner devant eux, car il ne faut pas heurter le pauvre petit être sans défense, ce petit être névrosé.
Au cours d’une simple discussion, ayez la folie d’effleurer, ne serait ce que d’une virgule le complexe de l’autre et vous verrez que son discours et ses idées deviennent prisonniers d’une incohérence destructrice.
Comment faire ?
On voit donc que le complexe est un phénomène interne qui fait éruption dans notre existence de façon autonome, une sorte de double personnalité qui prime sur le reste quand celle-ci s’exprime.
Cette double personnalité peut se définir comme le conditionnement de l’inconscient sur le conscient. Ce conditionnement peut, dans des cas poussés, devenir névrotique, hermétique à l’analyse et à la compréhension.
L’individu est la seule réalité, la solution est l’individu.
Se comprendre et s’accepter permet une immunité psychique contre un mal qui se propage et qui s’aggrave, la peur de soi et donc de l’autre.