- Lun Juil 20, 2015 1:04 pm
#172181
Elan, bien évidemment qu'il y a des ingénieurs & chercheurs - On parle quand même de nucléaire. Mais ils sont cantonnés, comme dans tous les organismes publics, à un rôle opérationnel lié à leurs compétences. Tout le volet politique, comme dans n'importe quel organisme publics, est géré par l'inteligensia parisienne. La caisse des dépots est un magnifique exemple, en lien avec ce sujet. Quand tu commences à fouiller et à mettre le nez dedans, tu hallucines. Une pieuvre tentaculaire qui au travers de ses filiales exerce un contrôle sur des pans entiers de l'économie (et pas seulement de "l'intérêt public").... Avec une constante: Du réseautage et du copinage. Tu y trouveras de brillants économistes. Mais au plus haut niveau, ce seront... Des énarques. Comme en monarchie, t'as les exécutants (éminemment compétentes, certes), puis la Cour du Roi. En ce moment c'est Jean-Pierre Joyet. Allez, devinons ensemble son parcours.... Haut fonctionnaire? Juste ! .... Enarque? Juste ! Maintenant faut deviner la promotion... Allé, dans le mille... Voltaire ! Comme Flamby. C'est surprenant, quand même D'ailleurs, son prédécesseur, Pierre-René Lemas - A le même parcours. Enarque et promotion voltaire. Saperlipopette, quand même....
[quote]Et encore, les social-démocraties européennes agissent comme un garde-fou en redistribuant une partie de la plus-value aux classes les plus pauvres. L'Etat français achète la paix sociale. Sans ce filet, les choses seraient allées plus vite, comme aux USA, où les villages de tentes prolifèrent, et où 46 millions de personnes doivent s'alimenter avec des tickets restaurant de l'Etat (chiffres : USDA Food Administration, sept. 2014)
Très juste.
J'ai eu cette conversation avec plusieurs amis liés au Ministère de l'Intérieur, à des niveaux hiérarchiques variables. Déjà, un premier postulat de base incontestable (sauf par la propagande d'Etat, aussi appelée "medias mainstream"): La République a totalement abandonnée des zones entières du territoire pour acheter la paix sociale. Aucune voiture de police même en civil ne peut y rentrer, sans se faire caillasser, voir incendier (c'est arrivé). Chaque semaine, parfois même chaque jour, il y a des guet appens d'organisé, avec des incendies criminels, qui après cherchent à casser du pompier et du policier. Rien qu'en Juillet, une vingtaine de commissariats de Police et de Gendarmeries ont été attaquées, parfois au mortier. Quand il faut aller taper (jargon policier pour dire mener une opération), ils y vont à 6h00 du matin, n'y restent pas longtemps et en général avec le soutiens d'un groupe d'intervention. Il y a des merdeux de dix ans pénalement intouchable avec des scooters volés à chaque entrée de la cité, qui prennent en photo dès qu'une voiture inconnue se rapproche (véhicule + visages) et elle tourne instantanément dans toute la cité. Le mur des cons du syndicat de la magistrature, c'est des enfantillage à côté des fichiers qu'ils ont. C'est même arrivé que des policiers retrouvent des photos sur leur voiture, avec le visage de leur gamin/gamine qui sors d'école...
Est-ce que c'est une menace pour la sécurité? Si une ou deux, ou même trois cités s'embrasent, c'est gérable. Les CRS feront les cibles mouvantes sur pattes et on va les utiliser comme chair à Canon. Mais si ca s'embrase sur à plusieurs endroits en même temps, ce sera ingérable. Les effectifs sont quasiment en flux tendus depuis Janvier, les hommes n'ont plus leurs jours de repos, ni de congé,... Il n'y a plus beaucoup de marge de manœuvre. 2005, 2007, c'était de l'amuse gueule, par rapport à la prochaine vague. La génération a changée, la radicalisation aussi, et l'armement également.
Et le seul élément qui fait que le chateau de carte tiens encore - C'est les allocations & subventions, car toute cette partie de la population arrive à vivre dans un relatif confort, sans travailler et en menant des activités délictueuses et criminelles + aides sociales. Le jour ou il n'y a plus ces aides, ca va péter. C'est une vrai bombe à retardement. On parle plus d'individus isolés, ni de groupes. On parle de plus d'un million d'individus, élevés dans la haine, la détestation, et qui n'attendent qu'une chose: "le grand soir". D'ailleurs même des élus de gauche, comme Malek Boutih ont mis l'alerte rouge (dans son rapport parlementaire). Il explique que toute une jeunesse est prête à basculer dans la radicalisation.
Ceux qui connaissent le terrain, savent que c'est déjà trop tard.
[quote]Et encore, les social-démocraties européennes agissent comme un garde-fou en redistribuant une partie de la plus-value aux classes les plus pauvres. L'Etat français achète la paix sociale. Sans ce filet, les choses seraient allées plus vite, comme aux USA, où les villages de tentes prolifèrent, et où 46 millions de personnes doivent s'alimenter avec des tickets restaurant de l'Etat (chiffres : USDA Food Administration, sept. 2014)
Très juste.
J'ai eu cette conversation avec plusieurs amis liés au Ministère de l'Intérieur, à des niveaux hiérarchiques variables. Déjà, un premier postulat de base incontestable (sauf par la propagande d'Etat, aussi appelée "medias mainstream"): La République a totalement abandonnée des zones entières du territoire pour acheter la paix sociale. Aucune voiture de police même en civil ne peut y rentrer, sans se faire caillasser, voir incendier (c'est arrivé). Chaque semaine, parfois même chaque jour, il y a des guet appens d'organisé, avec des incendies criminels, qui après cherchent à casser du pompier et du policier. Rien qu'en Juillet, une vingtaine de commissariats de Police et de Gendarmeries ont été attaquées, parfois au mortier. Quand il faut aller taper (jargon policier pour dire mener une opération), ils y vont à 6h00 du matin, n'y restent pas longtemps et en général avec le soutiens d'un groupe d'intervention. Il y a des merdeux de dix ans pénalement intouchable avec des scooters volés à chaque entrée de la cité, qui prennent en photo dès qu'une voiture inconnue se rapproche (véhicule + visages) et elle tourne instantanément dans toute la cité. Le mur des cons du syndicat de la magistrature, c'est des enfantillage à côté des fichiers qu'ils ont. C'est même arrivé que des policiers retrouvent des photos sur leur voiture, avec le visage de leur gamin/gamine qui sors d'école...
Est-ce que c'est une menace pour la sécurité? Si une ou deux, ou même trois cités s'embrasent, c'est gérable. Les CRS feront les cibles mouvantes sur pattes et on va les utiliser comme chair à Canon. Mais si ca s'embrase sur à plusieurs endroits en même temps, ce sera ingérable. Les effectifs sont quasiment en flux tendus depuis Janvier, les hommes n'ont plus leurs jours de repos, ni de congé,... Il n'y a plus beaucoup de marge de manœuvre. 2005, 2007, c'était de l'amuse gueule, par rapport à la prochaine vague. La génération a changée, la radicalisation aussi, et l'armement également.
Et le seul élément qui fait que le chateau de carte tiens encore - C'est les allocations & subventions, car toute cette partie de la population arrive à vivre dans un relatif confort, sans travailler et en menant des activités délictueuses et criminelles + aides sociales. Le jour ou il n'y a plus ces aides, ca va péter. C'est une vrai bombe à retardement. On parle plus d'individus isolés, ni de groupes. On parle de plus d'un million d'individus, élevés dans la haine, la détestation, et qui n'attendent qu'une chose: "le grand soir". D'ailleurs même des élus de gauche, comme Malek Boutih ont mis l'alerte rouge (dans son rapport parlementaire). Il explique que toute une jeunesse est prête à basculer dans la radicalisation.
Ceux qui connaissent le terrain, savent que c'est déjà trop tard.