Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180898 Salut les gars. Il y un bail que je n’ai pas posté sur le forum, et je reviens pour une aide perso ; je me sens un peu comme un crevard du coup, mais je sais que vos cœurs d’or trouveront la force de me pardonner (bon, sauf Coug…)

Je vais tenter d’être factuel, et bâtir mon message en deux parties afin qu’il soit plus digeste.


Partie I


Moi, 34 ans, habite à Paris, exerce une profession semi-artistique qui me met en relation avec beaucoup de monde, notamment des jolies filles, et ça se voit sur les réseaux sociaux (ça pourra avoir son importance plus tard.)

Elle, Mia, 24 ans, étudiante Erasmus à Toulouse. Née en Pologne, ses parents immigrent en Allemagne alors qu’elle n’a que 6 ans. Plus prolos que CSP+, ils lui transmettent des valeurs de rigueur, de travail, sont assez (trop) perfectionnistes. Entre ça et les quolibets des petits allemands qui se moquent d’elle parce qu’elle ne parle pas la langue, elle ressort avec une estime d’elle pas forcément au top, bien qu’elle soit très intelligente (aujourd’hui elle parle couramment quatre langues et continue d’apprendre, elle se destine d’ailleurs à une carrière de traductrice) intelligente donc et, vous vous en doutez, belle comme un cœur.


Les faits :

On se rencontre en avril, par l’intermédiaire de ma colocataire (qui est une pote à elle). C’est bref, le temps d’un café. Elle m’apprend qu’elle part cette année en Erasmus à Toulouse, je lui apprends que j’en suis originaire. Elle m’ajoute sur Facebook.

Très peu d’échanges, voir pas du tout jusqu’en juin. Elle me contacte alors pour me demander des conseils pratiques sur la vie dans le sud. Je la renseigne. Elle m’en sait gré. Chacun retourne à son quotidien.

Septembre. Elle emménage et reprend contact avec moi. Un peu de badinage par messagerie interposée (très limité toujours, genre trois messages par semaine. Elle n’est pas très réseaux sociaux, quant à moi, je les évite comme la peste.)

Octobre. La propriétaire de sa colocation décide qu’au final, elle préfère rester seule dans son appart’ et l’enjoint elle et ses colocataires à partir. Un peu déprimée, elle me demande de l’aide. J’appelle un ami sur place qui accepte de l’héberger le temps qu’elle trouve quelque chose de nouveau. Encore une fois, elle m’en sait gré.

Fin octobre, je passe par Toulouse. C’est donc la première fois depuis avril et notre rencontre furtive qu’on se voit. On va prendre un verre qui se passe très bien, mais mon ami, qui l’héberge alors, se joint à nous en cours de soirée. Je l’aime beaucoup mon pote, mais c’est pas ce que j’avais prévu à la base, if you know what I mean. A la fin de la soirée, elle me dit qu’elle passe par Paris fin novembre, et qu’elle aimerait m’y voir.

Entre temps, échanges de messages qui, de sa part, sont à la fois intenses (des projections dans tous les sens, anecdotes de son quotidien, questions persos…) et épars (elle met plusieurs jours à répondre.) Je me calque sur l’intensité et le rythme, même si je vous avoue que sa tendance à répondre quand ça lui chante me tracasse. Je le garde pour moi.

Je lis entre les lignes que ses études la stressent et qu’elle a du mal à s’adapter à la vie toulousaine.

Fin novembre. Accrochez-vous, ça s’emballe.

Je la relance dans la semaine pour savoir si elle vient toujours passer le week-end sur la capitale. Elle me dit qu’elle hésite, que la difficulté des études (rappelons qu’elle fait des études de lettres modernes alors qu’elle ne parle français que depuis un an) et l’arrivée des exams la met au 36eme dessous. Mais que du coup, elle aurait bien besoin d’une respiration en venant voir ses amis à Paris. Sans pression, je l’incite à venir.

Rendez-vous pris vendredi soir métro St Paul. Elle y arrive avec une amie à elle. Pas décontenancé, je propose à cette amie de venir prendre un verre avec nous. Mais après un échange de regards, elle préfère nous laisser seuls.

La soirée se passe bien. Je décrypte une ébauche de feuille de route (merci le séminaire 100 jours) à laquelle je corresponds, et appuie dessus. Résultats garantis. Je finis par l’embrasser. J’ai rarement vu une fille aussi chamboulée par un baiser. Je lui propose de venir passer la nuit chez moi, elle accepte.

Une fois dans ma chambre cependant, je la sens mal à l’aise. Pas de pression, je la rassure, et on finit sur le lit. Mais au moment de passer aux choses sérieuses, elle se dérobe. Pour vous lecteurs, un flashback s’impose…
Avatar de l’utilisateur
By la mouche
#180899 Déjà, bravo!
T'aurais pu te prendre 10 portes dans la gueule mais tu as su garder ton sang froid: que ce soit devant le rythme F+++ de ses messages (qui est exaspérant), ou devant sa copine au métro. Comprendre les femmes (et avoir un petit 30% de F) permet d'encaisser ce genre d'attitude sans trop s'énerver.

Le cas de la fille un peu difficile une fois chez moi ne m'est arrivé qu'une fois, elle avait peur d'être la fille d'un soir (on s'était rencontré le jour même). Du coup, je l'avais rassuré à ce sujet genre "je sais pas plus que toi ce qui va arriver demain, mais je sais que tu me plais, qu'on a pas mal discuté et que mon attirance n'est pas lié qu'au physique. Mais après, je comprends, si tu sens pas à l'aise, tu peux y aller, il n'y a pas de problème." Évidemment, elle ne part pas. Tu l'embrasses en mode tactile. Si elle répond, y a de bonne chance que vous alliez jusqu'au bout, sinon, tu prends tes distances (plus vous étiez proche, plus c'est efficace) et elle fera le chemin tout seul au prochain rapprochement de ta part. Ca avait marché pour moi.
L'idée, dans mon cas, c'est de lui faire sentir (mais sans le dire), que soit c'est calin+sexe, soit rien.
Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180901 Partie II

J’ai écho par notre amie commune (ma coloc, donc), qu’en avril encore elle était en pleine période de dévoiement. Or, juste avant de partir pour son Erasmus à Toulouse, son père se rend compte de son comportement et lui pousse une soufflante comme jamais, allant jusqu’à couper les ponts avec elle (ça s’est calmé depuis.)

Et donc, je me retrouve au lit avec elle, elle se dérobe et me raconte l’incartade avec son père. Elle m’avoue que si elle doit recoucher avec un homme (dixit « avec toi ou avec un autre. ») il lui faudrait beaucoup de confiance. Je prends note et nous finissons la nuit enlacés.

Samedi, texto de sa part pour me remercier de la soirée et fixer un rdv pour le lendemain.

Dimanche, nous nous retrouvons dans un café de Montmartre. Elle n’a pas un super niveau d’énergie, et m’avoue qu’elle n’a presque pas dormi la nuit précédente car elle devait travailler. Qu’importe, c’est un rendez-vous très mignon de petit couple parisien qui se découvre. Je la préviens que je repasserai par Toulouse dans deux semaines pour l’anniversaire de mon père.

Pendant ces deux semaines, outre un message le premier mercredi pour donner des nouvelles, elle fait la morte. Je la relance une fois, mais en l’absence de réponse, je n’insiste pas. Je suis vraiment refroidi et décide de ne pas lui rappeler ma venue à Toulouse.

Mais dans le train, je reçois un message d’elle qui débarque comme une fleur, me demandant si j’arrivais bientôt, qu’elle était très occupée par ses exams mais que quelque soient mes dispos, elle s’arrangerait pour qu’on se voit.

Et là, ça bascule dans le paranormal.

Rendez-vous pris samedi en fin d’après-midi pour un musée. Vendredi, elle me dit qu’elle est aux urgences car elle a très mal au ventre. Ca sent tellement la fausse excuse qu’elle m’envoie d’elle-même une photo de sa perfusion pour me prouver ses dires. Je lui dis que le plus important c’est la santé, et que bien entendu on annulait le rendez-vous. Samedi matin, elle me dit qu’elle n’a pas la grande forme mais qu’elle veut quand même me voir.

On se retrouve au musée. Je vous avoue que je ne sais pas trop comment agir, entre sa disparition de deux semaines et l’intérêt élevé qu’elle montre à venir me voir alors qu’elle est dans les exams jusqu’au cou et qu’elle a passé la veille aux urgences. Du coup je garde une distance prudente. J’essaie d’instaurer un contact physique, mais elle n’est pas réactive. Etant donné les circonstances, je ne m’en offusque pas.

On se pose dans un bar cosy du centre. On parle beaucoup, elle relance dans les blancs, pose des questions persos, la panoplie complète de la nana intéressée, mais c’est tellement le bordel dans ma tête que je n’ose pas faire de move. Et sur ces entrefaites, le barman m’accoste en me tendant un papier. Il me dit que ça vient de quelqu’un qui veut rester incognito. Il s’agit ni plus ni moins d’un petit poème qui vante mon sourire, accompagné d’un numéro de téléphone.

Sans. Déconner.

Le truc qui vous arrive une fois dans votre vie, et ça tombe au pire moment. En toute transparence je le montre à Mia, et bien que je lui assure que je m’en fous, je vois que ça la perturbe.

Même si je garde le contrôle, c’est Bagdad dans ma tête. Le rendez-vous s’éternise, j’ai envie de l’abréger pour passer à autre chose et lui demande si elle veut qu’on y aille. Elle répond que non, qu’elle n’a pas fini son verre et relance sans cesse la conversation. Bon, moi à ce moment je tente surtout de sauver les meubles. Et même si je sens qu’elle attend quelque chose, je suis bon à rien.

On finit par s’en aller, et au moment de partir, elle met dans la poche de ma veste le bout de papier avec le numéro de téléphone, que j’avais ostensiblement laissé sur la table. Je le mets en boule et le jette par terre – un geste de bravoure qu’elle n’a pas vu, perdue dans la foule.

Je la raccompagne à son vélo. Elle me dit qu’elle aimerait qu’on se voit tout de même lundi avant que je parte et me fait un hug en guise d’au revoir. Je tente de voler un baiser, mais vu le déroulement de cette soirée, c’est mal à-propos, et c’est de l’extrême bout des lèvres qu’elle me le retourne.

Dimanche, pas de nouvelles. Et lundi, elle m’envoie un message pour me dire que finalement, elle ne pourrait pas me voir, qu’elle a trop de travail.

Retour sur Paris. Je lui envoie un message auquel elle répond, mais de manière trop cordial, sans porte ouverte comme elle le faisait précédemment. On en est là.


Mes impressions :

Clairement, son intérêt a chuté drastiquement suite à ce rendez-vous. La question est de savoir s’il est passé sous la barre fatidique des 49%.

Sachant que si j’ai commis une erreur, c’est de paraître plutôt trop détaché que l’inverse. Ce qu’elle a vu de moi, c’est un type sociable, calme, entouré de jolies filles (métier oblige), qui se fait ouvertement draguer devant elle (le message du serveur, super mec…), et qui, après l’avoir ramené dans son lit deux semaines avant, la touche à peine à part pour essayer de l’embrasser en toute fin de rendez-vous. Un queutard en somme.

Mais ce n’est que mon interprétation, je peux me fourrer le doigt dans l’œil.

Pour l’heure, elle est repartie en Allemagne pour les fêtes, et si je la revoie, ce ne sera au mieux que dans un mois.

D’après-vous, déjà, est-ce cramé ? Et si non, comment dois-je jouer le coup ? Maintenir un contact par messages en gardant le rythme que nous avons instauré, ou bien laisser les choses reposer (au risque de rajouter encore une couche de détachement.)

Voilà, merci de m’avoir lu, et bien sûr, ne mettez pas de gants.
Avatar de l’utilisateur
By la mouche
#180902 Dormir avec une fille sans coucher, je l'ai fait une fois, ça fait chuter drastiquement le niveau d'intérêt. Je pense que tu aurais dû aller plus loin avec elle dans ce rencard (au moins, tout faire pour), d'autant que votre histoire n'est pas celle d'une période de dévoiement (c'est pas un coup d'un soir sous alcool).
Après, pas sûr que c'était réellement possible: le timing est vraiment pourri. Si la moitié de ce qu'elle dit sur son père est vrai, elle aurait tellement peur de se faire engueuler qu'elle n'oserait rien faire. Tu ajoutes à ça le stress des examens (peur de l'échec + volonté de stabilité émotionnelle) et tu as un cocktail assez violent.

Et si tu veux un déroulé:
1) tu commences très bien la séduction, son niveau d'intérêt monte assez vite
2) tu conclus pas avec elle, grosse baisse, elle est crevée deux jours plus tard (comme par hasard)
3) vous repartez chacun de vos côtés, l'absence crée un manque, remontée légère du niveau d'intérêt. Ou alors, une de ses copines à parler de toi, elle a vu ton facebook... Va savoir.
4) le rendez-vous: une fille qui fait durer un rencard attend toujours quelque chose... Et est très déçue que tu ne fasses rien.
5)...

Ca me parait archi-mort, tu peux couper les ponts. Et j'ai envie de te frapper pour avoir jeter le bout de papier, même si c'est courageux, ça aurait été une super histoire :mrgreen:
By jazzitup_
#180903 Chais pas, la mouche. Il y a quand même des bons red flags.

Mon gut feeling est qu'une fille ne t'envoie pas une photo de sa perfusion. A la rigueur, un orteil qui dépasse du drap, ou un panneau.

Le coup du billet est strange aussi, en particulier si tu es en tête-à-tête (est-ce déjà arrivé à quelqu'un ici ?). Le fait qu'elle le remette dans ta poche.

Ajoute à ça que tu l'as connue via ses galères de logement, qu'elle a un rapport difficile avec son père, ...

Vu que t'as pas l'air d'un débutant, remercie peut-être ton inconscient qui t'a évité une histoire de dingue.

Ou pas.
Avatar de l’utilisateur
By la mouche
#180905 Pour la perfusion, faut voir. Si elle était gonflée aux anesthésiants et crevée, c'est compréhensible. C'est dur à dire sans que l'on aie l'échange sms.
Le numéro de téléphone sur la serviette, c'est tellement inédit comme situation que je suis incapable de deviner comment je réagirais et comment une femme réagirait.

Après, ses rapports familiaux, je suis d'accord que ça pue.
By jazzitup_
#180906 Ca paraît très improbable de recevoir un numéro de téléphone de façon aussi peu discrète lors d'un f*cking rendez-vous. Et le coup du poème est très personnel, limite obsession amoureuse (quoique ça dépend du contenu).

L'alternative est que la bizarrerie vienne de cette fille. Mais elle n'a tout de même pas pu s'auto-envoyer un mot dans un lieu qu'elle n'a pas choisi.

Je sèche.

Sinon: "mais c’est tellement le bordel dans ma tête que je n’ose pas faire de move"

C'est le redflag par excellence des filles toxiques. Ce qu'elles provoquent en toi.
Avatar de l’utilisateur
By pantin
#180907 Tu parles d'un intérêt qui n'a jamais vraiment existé donc je ne vois pas en quoi on peut parler de chute.

Elle t'a pressé comme un citron avec ton consentement , sans que tu t'en rendes compte et tu as gagné ....................................un bisou. Qu'est ce qu'elle t'a apporté?

Comment peut on donner autant à une fille qu'on a vu une fois en coup de vent?

Tu ferais mieux de passer un peu plus souvent par ici :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180908 Merci pour vos retours les gars.

Pour clarifier l'histoire de la serviette, je ne pense pas que ça vienne d'elle. Le petit poème contenait des expressions françaises ampoulées qu'elle ne comprenait pas. Après, tout est possible, mais bon, si on rentre dans la théorie du complot... Je penche plutôt pour la thèse du désir triangulaire ; une nana qui me voit en compagnie d'une jolie fille et qui, dépourvue de scrupules, tente sa chance.

La mouche, ton déroulé se tient. Juste une petite réticence pour la nuit passée ensemble, où j'ai poussé je pense jusqu'au point de rupture. Le message qu'elle m'a renvoyé le lendemain et le fait qu'elle sacrifie une après-midi de travail / avec des amis qu'elle voit rarement, montre qu'elle avait toujours un niveau d'intérêt élevé, me semble-t-il.

Niveau redflags, je suis d'accord. En fait, dès notre premier rdv, les sujets abordés ont titillés mon guts feeling. Mais les valeurs qu'elle véhiculait, sa culture et son projet de vie étaient tellement en accord avec ce que recherche que j'ai tenté le coup. Pour le dire autrement, son côté lumineux pesait plus dans ma balance que son côté sombre, dont elle a pleinement conscience.

Son instabilité émotionnelle peut notamment expliquer la vitesse à laquelle son intérêt est monté, puis a chuté. (enfin, je sais pas, passer d'un niveau estimé de 85% avant le rdv à 45% après... j'ai pas dépecé des bébés pandas non plus.)
Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180909 Salut Pantin,

Je reconnais ta volonté de me donner une calotte virile et salvatrice, et t'en remercie. :mrgreen:

Cependant, je vais nuancer (tout en ayant conscience que je n'ai qu'un recul limité sur l'histoire.)

Au niveau de l'intérêt, je suis d'accord, sur le long run le mien était plus élevé que le sien, et par conséquent, elle avait le pouvoir. Maintenant, d'une, j'ai fait en sorte de cadenasser les manifestations de mes émotions afin de limiter les dégâts, et de deux, je pense que ponctuellement les rôles se sont inversés (notre amie commune qui mine de rien se met à enquêter sur mes éventuels plans culs, un début clair de lego-ification, des phrases lâchées que l'on n'est sensé entendre qu'en phase finale de la "période d'essai"...)

En terme d'investissements, OK, ç'a été déséquilibré au début pour lancer la machine (les conseils sur la ville, deux-trois textos pour lui trouver un endroit où crécher.) J'ai l'impression néanmoins que ça a joué en ma faveur, surtout a postériori en connaissant son système de valeurs.
A partir du moment où nous nous sommes revus physiquement, ça s'est équilibré. Financièrement, elle a dépensé autant que moi (voir plus si on calcule au prorata de nos revenus respectifs), idem en terme de temps (sachant que je la voyais sur mon temps libre tandis qu'elle prenait sur ses exams).

J'essaie d'être le plus objectif possible, mais si vous sentez que je me fourvoie, n'hésitez pas à me mettre le nez dedans...
Avatar de l’utilisateur
By la mouche
#180910 [quote="noonan"]La mouche, ton déroulé se tient. Juste une petite réticence pour la nuit passée ensemble, où j'ai poussé je pense jusqu'au point de rupture. Le message qu'elle m'a renvoyé le lendemain et le fait qu'elle sacrifie une après-midi de travail / avec des amis qu'elle voit rarement, montre qu'elle avait toujours un niveau d'intérêt élevé, me semble-t-il.
Ca se tient. Mais je sais pas pourquoi, ce rencard qu'elle te donne après s'être refusé je trouve que ça pue. J'ai l'impression qu'elle te le donne comme elle donnerait son numéro à un inconnu: pour avoir la paix.
Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180913 [quote="la mouche"]Ca se tient. Mais je sais pas pourquoi, ce rencard qu'elle te donne après s'être refusé je trouve que ça pue. J'ai l'impression qu'elle te le donne comme elle donnerait son numéro à un inconnu: pour avoir la paix.

C'est elle qui m'a relancé pour qu'on se revoit, en utilisant un vieil ancrage de notre premier RDV (en gros : "Faut qu'on aille manger ce gâteau dont tu m'as parlé avant que je parte !")

Maintenant, pour être tout à fait transparent, avant de la raccompagner après cette fameuse nuit, j'avais projeté sur "on pourra cuisiner ensemble la prochaine fois." Ce plan gâteau c'est peut-être un recadrage de sa part sur une charge émotionnelle moins forte...
By HipsterInTraining
#180938 Par curiosité, quel était le secret agenda que tu as essayé d'incarner ?
Avatar de l’utilisateur
By noonan
#180940 [quote="HipsterInTraining"]Par curiosité, quel était le secret agenda que tu as essayé d'incarner ?

Pour te la faire à la louche, disons l'entrepreneur / artiste cosmopolite sans réelles attaches géographiques, toujours prompt à découvrir de nouvelles cultures.

Ce qui correspond en partie à ce que je suis actuellement, et ce que j'aspire à être totalement dans quelques temps, quand j'aurai remodelé et consolidé ma clientèle.