- Ven Fév 12, 2016 1:32 pm
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Pour compléter ce qui se dit plus haut, et pour comprendre - L'héritage du calvinisme (théologie protestante) est très présent en Suisse. Ca implique une vie sobre, jamais au dessus de ses moyens, qui combat la superficialité et se concentre sur l'essentiel. Un ami étranger expatrié en Suisse m'a d'ailleurs fait cette remarque. Dans son pays, la tendance c'est de prendre le plus gros modèle de voiture que tu peux te payer, sans aucune option (genre un Q3 avec sièges en tissu et sans GPS). Alors que les Suisses, achèteront des BMW séries 1, des VW Golf (R), ou des Mecedes Classe A - Mais full option, avec un vrai palace roulant à l'intérieur, alors qu'ils pourraient se payer la carrosserie de 3 classes au dessus. Ca aussi, je l'explique par cette approche calviniste: Tu privilégies la qualité, l'essentiel, à la superficialité. D'ailleurs des marques comme Subaru et Skoda, ont un marché gigantesque en Suisse: Car c'est de la qualité, c'est fonctionnel, fiable, digne de confiance. Pourtant c'est pas tellement moins cher que les Allemandes ! Une Subaru Legacy neuve équipée, ca va taquiner les 70'000 franc. Et une Skoda Yeti, à moins de 45'000 franc on y pense même pas. Et y en a partout.
N'importe quel mec de 30ans, qui a commencé un apprentissage dans les assurances ou la banque à 16ans, ou même dans des métiers manuels mais qualifiés (genre mécanicien, carrossier, électricien,..) gagne à peu près 100'000 franc par année (90'000€). Ce qui en terme de pouvoir d'achat corresponds à un salaire que j'estime à environ 45'000€ en France, à cause du cout de la vie significativement plus élevé. On peut donc dire, qu'il vit confortablement, dans une bonne classe moyenne Suisse, sans être riche. Pourtant, tu le verras s'habiller de manière fonctionnelle, sans gout esthétique particulier. Avec du Mammouth par exemple en hiver. C'est pas par économie, car une veste Mammouth ca coute un putain de rein. Mais ca dure dix ans. Et ca tiens chaud.
Il mettra l'argent de côté, pour acquérir une maison et cotiser son fond de pension. Et le consacrera à des choses qui lui paraissent importante, comme des vacances exceptionnelles deux fois par année à l'autre bout du monde par exemple. Au Myanmar par exemple (ex-Birmanie), ou j'ai bien failli m'expatrier, un des plus gros contingents de touristes sont... Les Suisses. Alors qu'on a une population minuscule. Et que c'est encore une destination difficile d'accès et donc chère (notamment à cause des vols). Certains hôtels de luxe, à 400 USD la nuit dans un pays ou le serveur est payé 80 USD au mois, sont remplis à 30% de Suisses. Et c'est des gens qui arrivent en sandales, sans le moindre accessoire cher sur eux et roulent des Skoda.
Ils ont certainement pas de gout, ou alors juste une sensibilité différente, mais ils sont heureux. Par rapport à la France, pays ou il y a le plus de dépressifs au monde. Il y a encore cet esprit campagnard en Suisse, ne pas vivre à crédit par exemple.
Et pour les femmes, c'est pareil. Les plus belles femmes en Suisses sont généralement celles issues de l'immigration: Portugaises (très loin des clichés sur les portugaises en France, des beautés aux cheveux noirs et physiques parfait), Serbes, Italiennes. Mais elles ont un point commun: A Marseille, on appelle ca une cagole. Donc totalement vulgaires, apprêtées comme une voiture volée, des talons de 15 centimètres et sortent essentiellement avec des mecs de leur communauté. Et aussi, elles vieillissent en généralement très mal.
Les femmes Suisses, elles, n'ont aucun gout, ne s'apprêtent pas (une parisienne irait même pas prendre un café un dimanche après midi avec sa meilleur copine, dans la tenue de la Suissesse moyenne un samedi soir pour sortir). Mais pire, de mon expérience elles sont souvent chiantes. Elles manquent de charisme, de dynamisme, de culture, d'ouverture sur le monde, de curiosité. Je leur trouve aucun piment, aucun charme. En plus (sauf les valaisannes
), elles sont souvent ultra-féministes, de gauche, et répètent de manière béate le discours stupide du système. Au final, je ne suis sorti qu'avec des étrangères, ou des filles issues de l’immigration en Suisse.
Maintenant, JD dis que la Suisse est le pays de la ressources. C'est vrai, bien qu'on a aucune ressource naturelle, ni accès à la mer et qu'on s'est construit qu'avec de l'intelligence, de l'innovation, du travail acharné et souvent, de l'opportunisme en pensant aux nôtres avant de penser aux autres. Mais est-ce la cause ou la conséquence? Je veux dire par là, si le Suisse moyen est en moyenne plus riche, c'est peut être aussi parce-qu'il vit sobrement - Depuis des générations. Et la plus vieille loi du monde, c'est "money brings money". D'ailleurs, on le voit avec l’ascenseur social fulgurant. Les enfants des balkaniques nés ici, dont les parents sont arrivés comme réfugiés ruinés, ont pénétrés toutes les sphères de la société: Sport, Média, Culture, Banque, Automobile, Immobilier,... Les parents ont travaillés dur. Ils ont investis dans les enfants. Qui ont pu commencer la ou les parents se sont arrêtés et progresser. Car il n'y a pas de système de castes.