Modérateurs: animal, Léo

By James ex S
#187612 00:00 - Introduction
04:40 - Qui est Anne Hidalgo ?
19:08 - 1. Bobos, racailles - les grands remplaceurs
39:08 - 2. Paris en chantier, Paris endettée
[video]https://www.youtube.com/watch?v=hQWm083kVw8&t=707s[/video]

#Municipales 2001, les socialistes sentent qu'ils peuvent reprendre la marie de Paris, à droite depuis...1977 (Chirac, Tiberi). Les Fabusiens poussent Jack Lang, les Jospinistes Bertrand Delanoé. Comme tête de liste dans le 15ème Fabius impose son ancienne conseillère pervenche Berès. Le clan Jospin doit répliquer en poussant une femme, laquelle ? Ce sera Anne Hidalgo à la demande de Martine Aubry. Depuis 1998 elle était directrice adjointe au cabinet de Nicole Péry, secrétaire d'état au droit des femmes, puis en 2000 conseillère technique au cabinet de Marilyse Lebranchu, garde des sceaux. En 1999 elle divorce de son mari communiste pour décrocher la tête de liste socialiste du 15ème arrondissement, qui sonne le départ de sa vie carrière politique. Comment a t-elle opéré la jonction ? Elle a été imposée par François Hollande, tout simplement. Hollande que la rumeur dit être le père de l'enfant qu'elle portait en 2001, et qui curieusement cédera à tous ses caprices pendant toute la durée de ses mandats. 2001 toujours elle se retrouve face à une liste UMP rassemblée autour d'Edouard Balladur et du maire sortant du 15ème René Galy Dejean. Elle est battue au second tour mais par la magie du scrutin de liste (??) est élue conseillère du 15ème et entre donc au Conseil de Paris. Bertrand Delanoé la nomme alors 1ère adjointe chargée de l'égalité hommes-femmes* et du bureau du temps, alors qu'elle est encore inspectrice du travail en titre (cumul révélé par le magazine Capital en 2017, tentative d'exploitation par ses adversaires politiques mais trop tard, il y avait prescription).
Elle s'installera durablement dans le paysage politique municipal en 2002 suite à l'accident de la nuit blanche où el famoso "déséquibré" (Azedine Berkane) plantera son cran d'arrêt dans le maire de Paris qui rêvait de faire de cette nuit le symbole d'un Paris "ouvert à tous les vents, une maison du peuple où l'on danse et où l'on chante".