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Modérateurs: animal, Léo

By Sobre n' Soft
#110209 [size=150]Réhabilitation du marcel[/size]

Pour stimuler ma copine, je laisse la foule me composer un harem : aller dans un restaurant
du genre de ceux où l'on croise un ministre entre deux olives, en portant un marcel vert
pomme, un pantalon de costume et une ceinture de golf, ça a un charme fou, semble-t-il.

Les deux périodes de ma vie durant lesquelles j'ai eu le plus de succès spontané auprès des
filles sont ma première année de médecine, et maintenant : ces deux périodes ont cela de
commun que je n'ai que faire de laisser briller mes paillettes dans leurs yeux.

Et si un jour Dieu me donne un fils, je le nommerai Marcel. Marcel Soft.

SnS, visionnaire
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By Le_Sorcier_Allumette
#110456 Sobre'n'Soft, j'aime autant ton journal que de jouer à Left 4 Dead 2 après avoir bu deux Kir cassis avec Metallica en fond sonore (donc beaucoup).

Du coup, j'aimerais transférer tes compétences littéraires dans mon cerveau grâce à une machine merveilleuse qui reste à inventer, et en échange, tu pourrais apprendre l'origine exacte des noms de chaque personnage de Dragon Ball.

Qu'en dis-tu?
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By animal
#110458 [quote="Le_Sorcier_Allumette"]Sobre'n'Soft, j'aime autant ton journal que de jouer à Left 4 Dead 2 après avoir bu deux Kir cassis avec Metallica en fond sonore (donc beaucoup).

Du coup, j'aimerais transférer tes compétences littéraires dans mon cerveau grâce à une machine merveilleuse qui reste à inventer, et en échange, tu pourrais apprendre l'origine exacte des noms de chaque personnage de Dragon Ball.

Qu'en dis-tu?
Moi j'en dis qu'il faut arrêter le kir cassis... :-D
By Sobre n' Soft
#111708 [size=200]Les bonnes rencontres[/size]
[size=150](et les autres)[/size]


En lisant le journal d'Animal et les interventions associées, m'est apparue cette
idée saugrenue : la vie est un jeu de billes.

[img]http://lewebpedagogique.com/valtrede/files/2011/05/bille1201695301.jpg[/img]

Les personnalités s'entrechoquent et changent de trajectoire, les gens roulent
tantôt la tête en bas, et le reste du temps les pieds en haut. Moi-même actuellement,
où en suis-je dans mon cheminement ? Maxi mammouth ou mini galot ? Agathe de
porcelaine sortie du jeu, ou boule d'argile calibrée, précise et bien lancée ?

Comment percute-t'on la bonne bille ? Je trouve que le gamin qui a lancé la mienne
(un gamin bourré de talent, un petit flibustier à la tignasse en bataille, têtu comme un
vieux sous un chêne, et les poches pleines de caramels pour ses petites camarades,
bref, un gosse qui a du chien), ne l'a lancé ni au hasard, ni contre le vent.
Ce gosse-là a visé comme un chef.

J'y ai repensé souvent : j'ai véritablement su quel type fille me conviendrait en fin
d'année dernière. Auparavant mes choix n'étaient justifiés que par des constructions
branlantes. Mais lorsque octobre deux mille dix est arrivé, je savais, vraiment. Cela s'était
imposé à mon esprit progressivement au fil des relations. Des caractéristiques simples et
précises, concernant son caractère, son corps, son niveau social et d'études,
sa vie sexuelle, son éducation et sa cellule familiale, et le reste, tout le reste dont je ne
savais rien mais sentait tout. En clair, je sentais de quelle personne je pourrai non
seulement tomber amoureux, mais en plus, et surtout, avec laquelle m'embarquer sinon
pour le voyage du reste de ma vie, du moins pour une croisière mémorable.

Et quoi ? Le gosse a bien visé : il a trouvé la bonne bille cible, et il m'a lancé. Comme un
as. Je me suis retrouvé précipité dans les airs, les fesses en l'air, la tête dans les étoiles.
Non, je ne crois pas que ce soit par hasard que j'ai rencontré cette fille-là. Brune italienne
avec de la classe et cultivée, d'un milieu social équivalent et issu d'une famille à
l'ancienne, belle et farouche cavalière, et j'en passe : je passe le plus important. Ce qui ne
se voit pas, ce qui se sent dans le regard. Dans son regard j'ai reconnu tout de suite
cette profondeur qui me fait palpiter, cette détermination perdue au milieu de certitudes
nouvelles et trop vastes pour une seule personne, j'y ai reconnu tout cela, et tout cela m'a
m'a fait penser d'elle : toi, toi tu es là. Le monde est grand mais tu es en face de moi.

Un jour, je suis allé voir un marabout. Un guérisseur, reconnu par ceux qui le
reconnaissent, bref, quelqu'un que je payais pour qu'il me tripote les muscles, me dise
que je ressemble à ma mère, et me donne des gouttes dans un flacon jaune. Il m'a affirmé
que je suis un chêne, et que je porte le poids du monde sur mes épaules. J'aime ma vie
pourtant, je ne l'échangerai contre aucune autre, souvent gai, toujours intéressant, même
lorsque je ne dis rien. Je comprends tout, ou alors je ne comprends rien, et lorsque
j'avance, je suis toujours droit.

Alors j'ai ajouté Le chêne et le roseau à mon recueil mental de fables de La Fontaine.
Certains trouvent de bon goût de placer de savantes citations dans leur conversation, je
leur préfère les fables : tellement plus belles, elles ont le mérite de se suffir à elles-
mêmes, chose dont la plupart des gens est incapable. Et La Fontaine est tellement plus
classe dans son verbe, exact à la pointe de sa plume, farfelu dans ses bottes et grand
sous son chapeau qu'après une récitation, je m'assois, je regarde le monde et je le vois.

Je ne sais pas si ce fut un coup de foudre. Je sais qu'il y a un regard qui m'a plu,
surpris, transpercé : elle ne me regardait pas, mais regardait devant elle, et je la
regardais regarder, et j'ai aimé sa façon de regarder. Rapidement nous nous sommes
emboîtés, et au fil des mois je me suis rendu compte de ce fait étrange : elle correspond
exactement à ce que j'aspirais.
En mieux.

Merci gamin.
By Rose Selavy
#114102 [quote="Sobre n' Soft"]
J'aime l'or, l'être humain, Jacques Brel et Charles Trenet, je m'aime, et j'aime ma fiancée.

Ca fait plaisir de lire des choses comme celle ci.
Chapeau l'artiste :wink:
By Sobre n' Soft
#114164 [size=150]Ceci n'est pas une fin[/size]

Lorsque j'étais plus jeune de deux ou trois ans, au balbutiement de mon intérêt pour le forum, et que je lisais les journaux d'autres membres, j'étais toujours consterné en arrivant au bout, lorsque le dernier post retentissait solitaire, perdu et sans évolution notable, sans conclusion même partielle. Et cela surtout lorsque c'étaient des journaux anciens, enfouis dans les tréfonds du site, et que par conséquent personne ne viendrait plus y écrire ce que devenait l'auteur, s'il était heureux, menait la vie dont il rêvait. S'il avait réussi à évoluer, ou si au contraire sa quête n'était qu'un éternel questionnement.

Comme un jour ou l'autre mon journal sombrera définitivement lui aussi, je vais y écrire ce que j'aurais aimé lire ailleurs :

Tout n'est pas facile dans la vie. Par chance, nous avons tous des possibilités, qualités, avantages, et autres clefs pour nous y aider. Les miens sont mon environnement, ma famille, mon physique ; je m'estime beau et intelligent, et je suis ambitieux. Mais rien n'est donné, rien ne coule de soi : il est facile de tout perdre, ou de ne pas l'utiliser.
Aujourd'hui, je suis heureux : ma vie correspond exactement à mes attentes. Je suis fier de ce que j'ai réussi, bien entouré, toutes les portes me sont ouvertes. J'aurais parfois pu faire mieux, et il m'est arriver d'échouer : mais je n'ai pas de regret, car la vie est longue et tout reste à explorer.

Je n'envisage plus ma vie sans écriture. Du point de vue de ma carrière, je vise la crème, la pointe du diamant. Mes fiançailles se sont imposées comme une évidence surprenante : dans la vie je me suis souvent attendu à tout, et le meilleur m'est arrivé.

Ceci n'est pas une fin.

SnS, différent
By Sobre n' Soft
#166732 [size=150]Début
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Ce journal a commencé en octobre 20009. En octobre 2011, il entrait dans une longue période de pause.
Il n'est pas fini.

Pourtant, il est loin ce "Sobre n' Soft", adulescent fou, ivre de force et de liberté, assez jeune pour être à la fois narcissique et beau, assez narcissique pour écrire 13 pages de journal. Mais j'adore savoir que quelque part sur internet, ces nuits d'été vivent encore, et ces quarts d'heures oubliés troublent les circuits de quelque disque dur lointain.

Vais-je reprendre aujourd'hui ? Par poésie peut-être, pour la beauté du geste.
By Sobre n' Soft
#167345 [size=150]Brune à l'hôpital, ou comment être sexy après 14H de travail
[/size]

La nuit tombait sur l’hôpital. Je baillais, tranquille, enroué, laissant mon regard traîner sur l'écran où défilaient divers résultats d'examens du jour. J'avais commencé à 5H le matin ce jeudi-là, et une journée complète n'avait suffi à réduire ni la bataille de mes cheveux, ni les tonalités roques de ma voix.

- Bonjour, je suis le Dr W. C'est vous qui avez demandé un avis de [telle spécialisé] ?
Je me retournais calmemement vers la brune aux cheveux courts, trente cinq ans, qui me ramenait sur terre. Je répondais sans même m'en apercevoir :
- C'est possible, qu'est-ce que vous voulez savoir ?
Elle sursauta, et ne parla plus pendant plusieurs secondes, avant de rétorquer :
- C'est une blague ? C'est vous qui me faites venir pour me demander un avis ! C'est à vous de me le dire !
Je la regardais dans les yeux, sans m'émouvoir. Des yeux bleus, et petits. Il n'était pas dans mes habitudes d'être désagréable, mais j'étais trop fatigué pour ne pas l'être tout à fait. La réputation de cette brune me revint alors. Une cow-boy. Clint Eastwood en colère, en femme. Une tueuse à gage.

Sans répondre, je maintenais le duel des regards : la cavalière fronçait les sourcils. Par réflexe, et attendrissement devant son minois de chat mouillé, je lui livrais alors un franc sourire. Désarçonnée, elle détourna son visage, rompant le contact visuel. Durant toute l’interaction qui suivit, je n'ai dès lors plus réussi à le rétablir : je la cherchais, moqueur, et elle se dérobait.

Je lui présentais alors succinctement le motif de ma demande, lui exposais la situation de mon patient, tandis qu'elle s'évertuait à répondre de la façon la plus brève et sèche possible. Quand son aide, enfin, me fut suffisante, je la raccompagnais alors jusqu'à la porte du bureau, et dans un excès de galanterie, allais même jusqu'à la lui ouvrir. Si, si. Et quand elle me lançait un vague grommellement en guise d'au-revoir, je lui répondais très fort, de façon chaleureuse, courtoise – et teintée d'ironie. Elle avait finalement égayé ma fin de journée.
Je ne me doutais pas un instant de la suite.

Le lendemain, ma meilleure amie – oui, en ce moment j'expérimente l’amitié homme-femme – me sautait dessus.
- SnS ! SnS ! J'ai un ragot pour toi.
- Je t'écoute, répondais-je suspicieux.
- W., la PH du service de [CENSURE] est amoureuse de toi. Oui, oui.
- C'est à dire ?
- Hier soir je devais passer dans leur service. Dans le bureau des médecins, tout le monde parlait de toi ! W. racontait qu'elle t'avait trouvé hyper sexy, elle avait les yeux qui brillaient, c'était ouf. Les internes-filles-célibataires gloussaient, bref. Il a fallu que j'intervienne, je leur ai dit que tu c'était mort, que tu es en couple depuis plus de sept ans, que...
- Quoi ? Plus de sept ans ? Tu sais très bien que ça fait 4 ans !
[…]

Le surlendemain, une collègue m'interpellait, un grand sourire aux lèvres.
- Tu sais ce que W., la PH hyper-fermée et caractérielle de [spécialité médiale] a raconté à tout le monde ? Qu'elle te trouve trop sexy !

Conclusions :

1) Une femme cow-boy reste une femme.
2) Une femme cow-boy est une femme... Point.
By Sobre n' Soft
#167550 [size=150]Profils de femmes : La Cow-boy
[/size]

Loin de moi l'idée de classer les femmes dans des cases, je remarque des tendances.
Voici une catégorie qui m’apparaît de plus en plus clairement. Mes observations sont basées sur les interactions avec cinq femmes côtoyées récemment et singulièrement semblables, presque stéréotypés.

La farouche femme Cow-boy :


- Exerce toujours une fonction de pouvoir. Classiquement : avocate, chef de service, médecin hospitalo-universitaire, politique.
- Mesure le plus souvent moins d'un mètre soixante.
- Porte des chaussures agressives, dont l'extrémité est volontiers pointue ou rectangulaire, toujours moches.
- Porte toujours les cheveux courts : classiquement, un carré plongeant « avocate », dynamique et tranchant.
- Est autoritaire, et exerce le pouvoir par la peur : elle dégage une aura de louve et la dureté d'une mère sans cœur.
- Exerce sa parole comme une arme : experte du propos tranchant, de la réplique cinglante. Sa répartie est brillante, immédiate et circonstancielle, inégalable.
- Est élégante : le goût et l'argent sont au service de son charisme. Son look est, comme sa coiffure, tranchant et dynamique. Celui qui la croise dans la rue, ou au cours d'une soirée, la trouve élégante, soignée, toujours apprêtée.
- Voit dans la dureté qu'elle impose aux autres une façon de les éduquer. Elle veut les aligner derrière le pessimisme froid et souverain qui pour elle, gouverne le monde. Elle croit rendre service en blessant : elle pratique la sélection naturelle à sa façon.
- Rit aux éclats sans retenue et se montre douce comme un agneau avec ceux qu'elle considère comme ses supérieurs. Avec les autres, c'est une tueuse.
- Contrôle et maîtrise son image publique, l'adapte aux besoins de sa réussite.
- A une conscience aiguë de l'échelle sociale.
- A fait le deuil de sa vie sentimentale : après de nombreuses ruptures, elle a le plus souvent froidement brûlé toute forme d'espoir sur l'hôtel d'un réalisme pessimiste.
- Est sexiste : classiquement, elle tolère mieux l'un des deux sexes, et tourmente le second.
- Et surtout, comme le montre mon post précédent, reste une femme.

Trois éventuelles personnalités répondant possiblement à cette description :


[img]http://pourelle.grioo.com/images/rubriques/7/3448.jpg[/img]
By john dilinger
#167559 Je pense, l'un des journaux qu'on prend le plus plaisir à lire et qui nous apprend le plus.

Merci