- Mer Mar 05, 2008 12:02 am
#39700
J ai bossé sur le sujet, c'est pour ça que je suis sûr de moi.
L'anorexie est certes liée à des aspects environnementaux (chez les rats, ses manifestations varient en intensité selon les situations), mais on s'est aperçu qu'un certain nombre d'anomalies biochimiques (notamment sur les peptides CART et le NPY) provoquées par la coke et les amphets, qui sont des anorexigènes puissants, peuvent être retrouvées
dans d'autres formes d'anorexie comme celles liées au stress de contrainte ou de privation.
D'autre part, on montre qu'il y a des différences au niveau sexuel, puisque les femelles sont plus sensibles aux effets de ces substances (CART et NPY) lorsqu'elles sont injectées dans les zones cérébrales idoines, que les mâles.
J'ai pas le temps de te chercher les références, mais je te renvoie à Pubmed (www.pubmed.com).
Ton article date de 1986. Depuis, on a fait énormément de progrès en termes d'exploration biochimique in vivo. Ceci explique surement cela, d'autant que comme d'autres maladies liées à des compulsions, on (l'APA, American Psychiatric Association) commence à considérer qu'à l'instar de la boulimie*, l'anorexie pourrait être une forme d'addiction (ici, un besoin de ne pas manger en fait). Et l'addiction, ça n'est pas simplement un mec qui n'arrive pas à arrêter de fumer ou de boire par manque de volonté, c'est un trouble neurobiologique. La volonté n'a de prise sur le comportement que lorsque celui ci n'est pas régi par des mécanismes perturbés par des drogues ou une pathologie.
*oui, ça commence à être admis.
Alors, je peux me tromper, mais dans ce cas, une bonne part de la communauté scientifique actuelle se plante avec moi.
ça reste possible, les connaissances évoluent, mais on a beaucoup de données qui montrent qu'on est pas seulement dans le cadre d'une maladie liée à la société.
D'ailleurs quand tu dis que la neurobiologie a bon dos, quand on est dans le cadre d'une maladie mentale, on est forcément dans le cadre de la neurobiologie, ton cerveau, c'est ton esprit, c'est pour ça que tu le perds quand on t'enfile des medocs ou que t es complètement gris.
L'anorexie est certes liée à des aspects environnementaux (chez les rats, ses manifestations varient en intensité selon les situations), mais on s'est aperçu qu'un certain nombre d'anomalies biochimiques (notamment sur les peptides CART et le NPY) provoquées par la coke et les amphets, qui sont des anorexigènes puissants, peuvent être retrouvées
dans d'autres formes d'anorexie comme celles liées au stress de contrainte ou de privation.
D'autre part, on montre qu'il y a des différences au niveau sexuel, puisque les femelles sont plus sensibles aux effets de ces substances (CART et NPY) lorsqu'elles sont injectées dans les zones cérébrales idoines, que les mâles.
J'ai pas le temps de te chercher les références, mais je te renvoie à Pubmed (www.pubmed.com).
Ton article date de 1986. Depuis, on a fait énormément de progrès en termes d'exploration biochimique in vivo. Ceci explique surement cela, d'autant que comme d'autres maladies liées à des compulsions, on (l'APA, American Psychiatric Association) commence à considérer qu'à l'instar de la boulimie*, l'anorexie pourrait être une forme d'addiction (ici, un besoin de ne pas manger en fait). Et l'addiction, ça n'est pas simplement un mec qui n'arrive pas à arrêter de fumer ou de boire par manque de volonté, c'est un trouble neurobiologique. La volonté n'a de prise sur le comportement que lorsque celui ci n'est pas régi par des mécanismes perturbés par des drogues ou une pathologie.
*oui, ça commence à être admis.
Alors, je peux me tromper, mais dans ce cas, une bonne part de la communauté scientifique actuelle se plante avec moi.
ça reste possible, les connaissances évoluent, mais on a beaucoup de données qui montrent qu'on est pas seulement dans le cadre d'une maladie liée à la société.
D'ailleurs quand tu dis que la neurobiologie a bon dos, quand on est dans le cadre d'une maladie mentale, on est forcément dans le cadre de la neurobiologie, ton cerveau, c'est ton esprit, c'est pour ça que tu le perds quand on t'enfile des medocs ou que t es complètement gris.