- Dim Aoû 10, 2014 2:20 pm
#156476
Peut-être peut-on fondre ce sujet dans "parfums" ? Je ne m'y oppose pas. Je n'avais pas vu le lien.
Un jour, un parfum, enfin peut-être pas tous les jours.
On le sait, les instances européennes font la chasse aux allergènes et aux cancérogènes trop visibles dans les parfums (ainsi Chanel 5 a été reformulé d'une part pour certains composants vraiment toxiques et (sans doute) ensuite pour la présence d'allergènes.
Le problème avec les allergènes, c'est que ce sont sans doute de faux allergènes - et que l'allergie cutanée ou respiratoire
ponctuelle est quand même souvent bégnine comparée à l'allergie alimentaire.
Je veux dire qu'il
semble que ce qui nous sensibilise à certaines substances, c'est l'affaiblissement de certaines structures de notre corps du fait de la pollution au sens le plus large possible. Sinon, on ne peut pas expliquer cette explosion d'allergie depuis quelques décennies. Mais je ne suis pas spécialiste.
La chasse aux allergènes fait que l'Union Européenne cherche à remplacer les derniers produits naturels comme la lavande ou le zeste d'agrume par des molécules pures de synthèse issues de la chimie, dont on ne connaîtra pas les effets à long terme. Soit dit en passant, que les paysages du côté de Grasse perdraient en beauté sans ces champs de lavande qui s'étendent à perte de vue !
[img]http://www.lefigaro.fr/medias/2011/02/26/5be6be2a-40fd-11e0-a4e3-0462b8600a84.jpg[/img]
Evidemment, à force de mettre des produits de synthèse dans les parfums (qui soit dit en passant fait que la fragrance vendue 70€ coûte 2€ à la fabrication (et encore !)), se pose la question de leur inocuité. C'est sans doute l'ironie d'une situation où l'on combat des allergies de produits naturels causées par la chimie par la chimie elle-même, ou comment soigner le mal par le mal.
Bref, chaque jour semble apporter son lot de mauvaises nouvelles concernant les cancérigènes présents dans le parfum :
[url]http://www.ewg.org/enviroblog/2014/08/expert-panel-confirms-fragrance-ingredient-can-cause-cancer[/url]
Et donc, par principe de précaution, je recommanderais la technique de Stéphane de parfumer les vêtements. Maintenant problèmes : oui, de très nombreux parfums tachent, et votre chemise blanche pourrait ne pas s'en remettre...
On sait à peu près que le cancer naît par l'exposition répétée à une même substance toxique, la répétition étant
in fine peut-être plus dommageable que la dose. Aussi, il se pourrait qu'il ne soit pas idiot de changer souvent de parfums, d'essayer de choisir un parfum "bio" et simple, si cela existe, pour tous les jours, et de garder ses parfums élaborés pour telle ou telle occasion (qui peut être de se faire plaisir).
***
J'attire aussi votre attention sur les déodorants et la présence d'aluminium. Certaines marques mentent dans leur publicité en prétendant qu'il n'y a pas de sels d'aluminium, parce que ce serait à la pierre d'alun.
Voici ce qu'on trouve sur Wikipedia :
[quote]Pour le professeur Roger Deloncle, chercheur à la faculté de pharmacie de Tours, et le docteur Olivier Guillard, chercheur à la faculté de médecine de Poitiers, " ce sel double de potassium et d'aluminium ( contenu dans la pierre d'alun naturelle ou recomposée), ou d'ammonium et d'aluminium ( contenu dans la pierre d'alun synthétique) présente potentiellement les mêmes risques de toxicité que tous les sels d'aluminium " en raison notamment d'une diffusion d'une partie des ions aluminium vers l'intérieur du corps.
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Alun[/url]
***
Je n'ai pas trop de solution. Ca fait longtemps que j'ai banni tout déodorant sans sentir pour autant le mamouth en prenant deux douches par jour. Le badigeonnage à une eau de cologne simple et naturelle (et par naturelle j'entends aux composés actifs végétaux comme les agrumes, le vétiver etc), pourrait être une piste parmi d'autres à explorer et que j'explore.
. Il y a des chances pour qu'il ne soit pas (encore) reformulé, et donc... que la copie soit plus proche de l'original que le nouvel original. Tu me diras s'il a l'opportunité de le tester.
