- Dim Oct 05, 2014 12:04 pm
#158672
Ah bin bien sûr, les "hommes" sont moins une "classe" de personnes que les "blanc", "noirs", "musulmans" ou "juifs"? T'as vue ca ou Jester? Et tu le justifies comment?
C'est bien le féminisme, surtout quand on est un homme qui aime bien jeter l'oprobre sur les hommes et défendre des choses comme l'achat financier d'un bébé à une mère porteuse (corrige moi si tu as évolué sur cette question). Mais ce qui est embêtant, c'est qu'on est facile à être prit son propre jeu. Et c'est ce que je fais volontairement ici pour mettre en lumière le "deux poids deux mesures" infligé aux hommes dans nos sociétés de manière sournoise, et tu illustres formidablement bien la position rhétorique intenable des ultra féministes.
Surtout à l'époque du pouvoir des lobby lgbt, qui en une demi douzaine d'années ont fait plier des dizaines de gouvernements sur la question du mariage et de l'adoption homosexuel. Ils ont même fait plier Facebook la semaine dernière. Et vue le nombre d'avocats qui ont essayés par le passé, c'est assez colossal. Allez leur demander si la discrimination basée sur le sexe est moins une discrimination que sur l'ethnie ou la religion. Juste pour rigoler.
D'ailleurs pour clouer le bec de ceux qui disent qu'une entreprise fait ce qu'elle veut. La réponse est Nein. Et donc c'est le dernier argument qui fait... Plouf.
L'article 225-1 du Code Pénal détermine ce qu'est une discrimination en France. Le sexe est dans les premier cités.
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Et l'article l'Article 225-2 Modifié par LOI n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 3. détermine ce qui est une discrimination. Le 1, 2 et 4 s'appliquent car on refuse aux homme la fourniture du bien aux mêmes conditions qu'à une femme.
La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :
1° A refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;
2° A entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;
3° A refuser d'embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;
4° A subordonner la fourniture d'un bien ou d'un service à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ou prévue à l'article 225-1-1 ;
5° A subordonner une offre d'emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ou prévue à l'article 225-1-1 ;
6° A refuser d'accepter une personne à l'un des stages visés par le 2° de l'article L. 412-8 du code de la sécurité sociale.
Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.
Led Sex, dura lex.