- Mer Jan 28, 2015 1:57 pm
#163649
[quote="Blandine"]Il y a tout le passif. Quand il la reverra, dans un premier temps il se dira que finalement, elle ne valait pas la fixation qu'il avait fait pour elle. Il essaiera de venger celui qu'il était alors en montrant celui qu'il est devenu. Mais il aura de nouveau des sentiments.
Blandine,
Je pense que tu es quelqu’un de précieux sur ce forum, car tu peux nous aider à déchiffrer des éléments de langage ou des comportements féminins.
En ce sens, je te remercie notamment pour l’interprétation que tu as pu apporter des messages que j’ai reçu.
Par contre, lorsqu’on commence à aborder le thème de l’obsession et du potentiel retour de celle-ci, j’ai du mal à me fier à ton avis.
Pourquoi ? Tout simplement car tu as une vision féminine de ce qu’est être amoureux. Ton regard est peut être juste, mais je ne peux rationnellement pas m’y fier.
[quote="Simon"]Mais est-ce que revoir une aussi vieille connaissance ne peut pas ramener à des états émotionnels passés ? Comme une vieille chanson qu'on écoutait à une certaine période ou que sais-je. Est-ce positif dans la construction de soi si on estime que la personne qu'on était à ce moment-là ne nous plaît pas ? Cela ne peut-il pas constituer une régression ?
Ta question est très intéressante.
Je rejoins Pantin sur le fait que revoir une vieille connaissance peut aider à conclure le dossier. Cela m’est d’ailleurs arrivé pour une autre obsession amoureuse.
La vieille chanson nous rappelle une époque, certes, mais si celle-ci nous semble moins bonne que celle que nous vivons actuellement, la vision ne sera pas la même et il n’y aura aucune nostalgie. Je suis définitivement plus heureux aujourd’hui qu’il y a 10 ans.
Je porte un regard extérieur sur qui j’étais il y a une dizaine d’année, et je vois quelqu’un d’autre, un petit garçon qui n’avait pas les bons outils pour comprendre, qui n’était pas encore affirmé et qui ne faisait pas passer sa santé (senti)mentale avant le reste.
Quand on a 30 ans, 10 ans de vie c’est énorme. C’est en ça que je suis persuadé qu’il n’y aura pas de retour de flamme.
Et puis les goûts changent.