Itou

Modérateurs: animal, Léo

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By Maurice
#136882 Je pensais qu'il y avait une rubrique dédiée à ce livre dans ce forum, et je n'en trouve pas. Je suis surpris car je sais que Stéphane en a parlé un petit peu dans ses articles. Cependant, si jamais ce fil de discussion existe, merci de m'indiquer où afin que ma contribution ne fasse pas doublon.

Une amie m'a prêté la trilogie donc à ma demande, voyant que ce livre fait des ravages chez le lectorat féminin, et ne voulant pas mourir idiot, j'ai donc lu ces 1100 pages.

Je dois dire que cela m'a reposé de mes lectures habituelles plus exigeantes stylistiquement.

Pour ma part, j'ai dévoré ces trois livres en 10 jours. Oui, je l'avoue, j'ai été passionné par l'intrigue qui respecte à peu près les canons aristotéliciens de résoudre toutes les énigmes distillés le long du premier ouvrage notamment : c'est de la narration sacrément efficace... Cependant nous ne saurons rien de le destinée de quelques personnages secondaires, ce qui est un peu frustrant.

Ce livre a quelque chose à voir avec les contes de fées, avec ses méchants très méchants, son Prince charmant (mais tout en nuances...), ses gentilles fées, sa "forteresse", ses signes extérieurs de richesse et sa princesse ébahie. L'Auteure a manifestement fait "psychanalyse" en option à la fac et le montre, ce qui a un peu le don de m'agacer tout de même.

Je n'aime pas déflorer la trame d'une histoire et j'aime me plonger en en connaissant le minimum, aussi ne dirai-je le minimum de l'histoire en tant que telle.

Sur le style, effectivement, c'est assez affligeant, et comme le note Stéphane, ça dégouline d'adjectifs et d'adverbes. Bref, cet ouvrage est à la littérature un peu ce que les glaces Ben & Jerry (en version méga quantité) sont à la gastronomie. C'est une grosse friandise, mais finalement pas si indigeste que ça. Si on pense qu'on se place du point de vue d'une narratrice de 20 ans, ça passe un peu mieux.

Une chose m'a semblé particulièrement réussie dans ce livre, c'est l'esprit de badinage qui règne constamment entre la narratrice et Christian et qui diffuse dans tout le livre un humour proprement salvateur. S'il vous manque cet esprit comme corde à votre arc de séduction, je ne pense pas que cela vous fera du mal. Ce qui est amusant dans mon cas, c'est qu'il a peaufiné le jeu entre le vouvoiement et le tutoiement que justement je m'amusais à instaurer avec mes partenaires depuis le début de l'été - avec pas mal de succès... Peut-être y reviendrai-je à l'occasion sur cet aspect des choses ultérieurement.

Pour ce qui est des scènes pornographiques, je pense que ce livre est une bonne initiation pour jeunes filles trop sages. Si le sexe n'est pas tout, il est tout de même agréable qu'il ne soit pas plat... Et je dois dire qu'il m'a donné envie d'essayer des petites choses de ci de là. Ce livre est utile en tout cas pour ne pas avoir honte de ses propres désirs et de ses préférences au lit (ou ailleurs).

Ce Christian, si jeune, si beau, si musclé et si riche, a plein de défauts si on les compare aux critères de ce site, et il se pourrait bien qu'il soit recalé à l'examen SpikeSed' (par exemple, j'ai ri en pensant à la quincaillerie qu'il se trimballe dans ses poches) et est malgré tout bien peu doté d'empathie, tout occupé qu'il est avec ses propres problèmes (car c'est malgré tout une sorte de détraqué magnifique).

Je ne serais pas si cruel que Stéphane quant aux sentiments d'Anastasia, je pense qu'elle l'aime... Mais l'aimerait-elle s'il était pauvre, laid et tout aussi "pervers", j'en doute... Mais l'amour inconditionnel des femmes, nous savons ce qu'il en est, non ?

Voilà, c'était quelques réflexions personnels quant à cet ouvrage, en espérant avoir été utile dans mon petit compte-rendu de lecture.

[img]http://media.meltybuzz.fr/article-1130089-ajust_930/la-trilogie-cinquante-nuances-de-grey.jpg[/img]
By jazzitup_
#136883 Je n'ai pas autant été enthousiasmé que toi, ayant parcouru le premier tome à l'insistance d'une amie.

C'est un melting pot de plusieurs fantasmes: le fantasme de Cendrillon, de l'écolière et de l'infirmière tout-en-un. Le tout mâtiné de SM-on-s-amuse-a-se-faire-peur, du style, "je suis dans une cage en acier, j'ai très peur et je suis très excitée, soudain je me réveille ce n'était qu'un rêve" ou bien "tiens voilà ton contrat de soumission avec tous les actes extrêmes que je veux te faire subir, mais ok tu n'es pas d'accord alors je te fouetterai avec une plume".

Ce qui me dérange fondamentalement, ce que la baise-à-la-papa est présentée comme la normalité ("pour toi, Anastasia, j'aurai même une relation vanille"), et que le côté domination/soumission de la relation vient directement de la volonté de contrôle maladive de Christian.

Cela dit,

- merci, merci, merci à E.L. James d'avoir écrit ce bouquin, parce que c'est un joli prétexte de discussion
- il y a des tournures de style incroyable du style "je rougis de l'impudence de ma déesse intérieure, qui danse comme une folle en jupe hawaïenne rouge "
- j'ai compris, à demi-mots, la popularité de certains fantasmes féminins
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By Maurice
#136886 Enthousiasmé par certains côtés uniquement, comme ivre de la narration.

Il vaut mieux se baser sur les 3 tomes pour commenter le comportement sexuel de Christian car sinon on manque un peu le propos au niveau "sexuel". Ceci étant, j'aime assez ce jeu de domination (à la lecture des trois tomes, et notamment de la toute fin du tome 3 qui en apporte en quelque sorte la confirmation). Si l'on excepte le côté folklo SM, il y a dans ce rapport de domination quelque chose de vrai pour toute relation... Après tout, c'est ici qu'on m'a bien fait comprendre qui devait tenir le gouvernail en premier dans un couple. Comme en outre, le comportement amoureux et sexuel de Christian fait un peu hurler les féministes, je me dis qu'il n'est peut-être pas une mauvaise chose en soi.

Certaines choses me gênent aussi en y repensant.

- Un rapport malsain à l'argent et à la réussite. En gros, ceux qui en ont moins sont soient des esclaves (même les amis sont soumis), soient des ennemis. L'idée que l'argent achète tout est omniprésente (achète de meilleurs soins, accorde des privilèges par rapport à la police...). On est à ce titre encore une fois dans un monde féodal.
- Un rapport au monde des affaires qui est un rapport mafieux, une indifférence aux problèmes sociaux américains que l'on crée par ses actes pendant qu'on s'occupe du Darfour. Les bouffées de délire écologistes alors que le mode de vie ne l'est absolument pas. Bref, on est parfois chez Boboland puissance 10.
- Ce Christian n'existe pas : outre ses gros défauts, il est trop parfait, connaît trop de choses en trop peu de temps (10 ans), est censé mener une vie professionnelle hyperactive, est toujours en forme... C'est un archétype d'Homme idéal pas atteignable... Mais on peut bien piquer certains trucs.

Effectivement, à côté d'un style plat, on a des petites choses marrantes comme le combat entre la "déesse intérieure" et "la conscience" avec tout ce que cela apporte de drôle, de léger et de très féminin. Cela fait partie de leitmotiv qui ponctuent l'oeuvre de manière absolument pas désagréable (autres leitmotiv, les mimiques du personnage principal).

Il y a aussi tout au long du livre un mauvais goût très américain qui trainaille. Par exemple, ces gens-là ont un goût très bling bling du vin, qu'ils boivent trop en se fiant un peu trop aux étiquettes. Autre chose, un passage où Seattle est décrit d'hélicoptère comme étant un spectacle magnifique (avec toujours ces adjectifs hyperboliques gênants). Permettez-moi de trouver Seattle parfaitement gerbant :

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By Maurice
#136887 Ce que je veux dire, c'est qu'en matière de sexe, il me semble que c'est l'homme qui prend des initiatives. Je n'ai jamais connu de femmes, si j'en crois mes souvenirs qui ne se soient pas laissées dominer lors du premier rapport : à moi de faire mes preuves en quelque sorte (ce qui montre qu'in fine, c'est le dominé qui domine, comme l'héroïne et son pouvoir de dire "stop").

Ce qui est déplaisant avec le SM tel que je le conçois, outre la présence d'une sorte de folklore de la douleur plus ou moins obligatoire, c'est que la relation de domination sexuelle brute démarre sans rapport de séduction à proprement parler (du moins si j'interprète bien des propos rapportés d'adeptes). Autrement dit, on pratique avec le ou la première venue qui accepte ce genre de pratique... Le tout dans un univers où l'argent et une certaine forme de prostitution ne sont jamais loin.

Ceci étant... avec une partenaire avec qui la confiance et la complicité règnerait, j'ai pu voir certaines petites choses non douloureuses avec une curiosité piquée (les boules de geisha, par exemple). Tout le côté "jeu" m'a beaucoup plu, pour le dire autrement, dans ce livre, ce côté jeu qui évolue d'ailleurs au fil des trois tomes.
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By Jester
#136890 Pour vivre à Seattle, je peux te dire que c'est une ville absolument magnifique, et réduire ton observation à ce cliché, c'est assez navrant.

Mais bon.
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By Maurice
#136892 Il est possible que derrière cette masse de béton anonyme, il se cache des trésors d'architecture dans je ne sais quel quartier ancien, ceci étant, la photo se veut une illustration de ce qu'Anastasia doit voir en arrivant en hélicoptère à Seattle alors que la nuit vient de se lever (si ma mémoire est bonne) et au moment où elle affirme que c'est magnifique, marque d'un manque de goût manifeste. (On pourrait dire que c'est impressionnant, et encore...). Y a les mêmes machins béton-légo partout dans le monde (sauf la grotesque tour surmontée d'une soucoupe volante, dont il n'y a aucun lieu d'être fier par ailleurs).

C'est ça Christian-la-classe, il vit dans une de ces tours-forteresses anonymes sans classe aucune.
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By Jester
#136894 Non mais c'est comme si tu prenais une photo kitch et de mauvaise qualité de la défense et que tu disais: "Voila, Paris, c'est immonde".

Seattle, c'est un joyaux dans un écrin formé par des lacs, la mer, les montagnes, les forets. Autant de choses que l'on ne peut pas voir sur ce cliché qui ne représente qu'a peu près 2 blocs d'une ville dont le centre en fait 20, et qui fait 25km de long sur 5 km de large. D'ailleurs, si l'on prenait exactement l'envers de cette photo, tu aurais un paysage absolument délirant sur la baie du Puget Sound et les Olympics. Parce que c'est ça aussi Seattle, beaucoup plus que l'architecture du centre. Le paysage complètement monstrueux dans lequel est situé la ville. Un aperçu de quoi je parle?
https://www.facebook.com/photo.php?fbid ... =1&theater


Je ne sais pas, on parle souvent de discernement ici, ça n'en fait pas partie de se dire qu'on ne va pas réduire une ville à un cliché pourri? Là, pire encore, tu émet un jugement de valeur sur le gout des américains basé sur ta perception d'un cliché qui est, admettons le, pas joli joli, mais qui n'est absolument pas représentatif d'une ville dont n'importe y ayant vécu (et donc allé autre part que Downtown, je te rappelle que les villes américaines ne se résument pas à cela) te dira qu'elle est magnifique. Je sais pas, je trouve ça délirant. Enfin c'est plutôt cool, les Seattleites aiment pas trop partager a quel point Seattle est une belle ville pour éviter les touristes, que ça reste ainsi, ça me convient très bien. Sinon, j'ai fait récemment des vidéos sur mon blog qui montrent justement quelques unes des vues magnifiques que l'on a depuis certains quartiers de la ville.

Enfin bref, j'ai comme un doute en lisant cette chronique. Tu as aimé un livre que tout mes instincts me hurlent de fuir comme étant une bouse immonde pour ado attardée ou ménagère en manque de sensation forte, ce que je ne suis pas, déjà ca me fait tiquer, et le seul truc qui parait a peu près correct du livre qui est que Seattle est une belle ville et que je sais d'expérience puisque j'y vis depuis 4 ans, tu le met en doute en te basant sur un cliché pourri et kitch. Vais-je acheter ce livre? Pas sur.
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By Jester
#136895 Oh, et Christian la Classe, dans sa tour en béton immonde, il a une vue absolument démentielle sur le Puget Sound. Mais bon!
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By Maurice
#136896 @ Jester

Bon, moi je me base sur la description de Seattle la nuit avec ses tours vues d'hélicoptère et la narratrice dit que c'est magnifique. Et là, je tique. Je note que vous tiquez vous aussi sur le cliché. Donc nous sommes d'accord, simplement vous auriez pu prendre la chose de manière moins agressive en nuançant juste mon propos.

Vous noterez qu'ici, Jester, j'ai plusieurs strates de lectures - cessez de croire que je suis enthousiaste, je me suis enivré de narration, c'était un peu de la piquette, mais je m'en suis enivré. Ca ne vous est jamais arrivé ?

La première strate, une expérience d'immersion dans un bouquin qui sait ménager ses effets et son suspens. Ce qui fait qu'il se lit vite et bien. Comme on dit dans le jargon : c'est efficace. Ca m'a fait un peu l'impression, comme je l'ai dit, d'une grosse pâtisserie. Si on préfère, on peut y voir aussi quelque chose des montagnes russes... sauf que c'est une comparaison dont je viens de parler à propos de Moravia et à propos de toute autre chose.
Mais déjà je mets des bémols. Puis les bémols s'enchainent... Mais il reste des choses intéressantes - et notamment qu'on ne s'y ennuie pas - c'est très important pour moi de ne pas m'ennuyer, car voyez-vous, je trouve que c'est un manque de politesse de la part de l'auteur que d'ennuyer son lecteur et une atteinte à sa vie personnelle que de lui voler son temps et une partie de sa vie en le faisant bâiller, surtout après 40 ans (par exemple, je déteste Pérec parce qu'il m'ennuie terriblement - l'ennui est un critère non négociable, et j'échange tous mes Pérec - et en particulier cet effroyable La Disparition dont on parle dans un autre fil - contre cette trilogie).. Que celui qui n'a jamais regardé un film d'action prenant mais sans contenu aucun me jette la première pierre - sauf qu'ici, j'ai trouvé un peu de contenu qui peut intéresser justement notre thème de la séduction.

Bref, vous répétez ce que disent en coeur les critiques français : ce livre est nul, il est même archi nul, il transforme la femme en objet et se sert de grosses ficelles et viserait un public spécifique que vous prenez de bien haut par ailleurs... Bref oui, c'est très très mal (bandes de jaloux, pas vous, les critiques...)

Personnellement, ça me fait toujours plaisir de voir des gens qui ne lisent jamais s'enfiler 1000 pages. Ce sera une porte pour certaines personnes vers des livres plus intéressant.

Bref, j'ai juste essayé d'être un peu plus subtil laissant aller mon clavier au fil des réflexions comme elles venaient.

Autrement dit, lisez-le plutôt que de chercher à la juger a priori - et nous pourrons comparer nos lectures. Ce livre est certes passablement mauvais ou dans l'ensemble juste correct, mais je vous fiche mon billet qu'aucun lecteur honnête ne le trouvera totalement mauvais.

On ne peut pas toujours se nourrir de grande gastronomie, de grand vin ou de Littérature , et parfois, un petit plat tout simple, un petit vin de pays sans prétention ou un petit roman de gare, vous permet de remettre les papilles à leur place pour ensuite savourer pleinement des choses autrement plus riches. (Vous allez me rétorquer que c'est pareil avec l'architecture : sauf que l'architecture, c'est comme la musique quand je prends le train Gare de Lyon : je ne la choisis pas et je la subis.).
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By Eick
#136897 Il ne faut pas blâmer Maurice. Dans l'ensemble, nous les Européens, nous aurons toujours un peu de mal avec les villes américaines.
Lorsque tu as vu Paris, le Limousin, l'Alsace ou bien encore Brest, Seattle te fait une sale impression.
Un français en France s'indignera toujours de cet excès de grandeur car il ne vit pas dans la fourmilière anglo-saxonne.


Pour la trilogie, je me contenterais de répondre par une suite de mots :
Marketing - Paralittérature - Recette gagnante - 100 millions de dollars baby - Rien de nouveau sous le soleil.
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By Jester
#136898 Non mais encore une fois les gars: vous jugez une ville sur son centre-ville... Et sur une vision du centre ville vu de l’extérieur. Quand on est DANS le centre ville et que l'on regarde vers l’extérieur et que l'on a le paysage absolument démentiel qui entoure la ville c'est une autre paire de manche.
Sinon, ce n'est pas pour rien que le surnom de Seattle c'est Emerald City... A part Downtown, la majorité de la ville (qui se compose d'une quinzaine de quartiers plus vastes que Downtown), sont enfouis sous la verdure. En avion, en survolant la ville ca donne ca: (voir a 1min35 pour comprendre de quoi je parle).
http://www.youtube.com/watch?v=XhjDKbY9 ... r_embedded

J'ai aussi du mal avec le poncif: "Les americains" ceci ou cela... Les americains, c'est 300 millions de personnes, avec des cultures très différentes par état... Il y a autant de différence entre un Texan et un Seattleite qu'un Hongrois et un Francais! Alors sortir des poncifs pareil, ça me hérisse un peu le poil.

Et si je suis un peu agressif et virulent dans ma défense de Seattle, vous aurez compris que ce n'est rien de personnel. J'aime juste passionnément cette ville.
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By Jester
#136899 Sinon Maurice, je suis parfaitement d'accord avec le fait de se dire qu'au moins l'interet de ces livres c'est que cela fait lire des gens qui ne liraient pas autrement et que c'est deja ca de pris.
Et qu'il y a un vrai talent à savoir ecrire un page-turner.
By Piano
#138901 Stéphane, dans ton dernier email "Inviter votre collègue à sortir du bureau", tu fais une allusion au phénomène de ce livre : "ouvre les yeux sur l'univers des 50 nuances de gris". J'aimerais bien savoir ce qu'il y a selon toi à en apprendre...
By Piano
#138904 On peut arrêter avec Seattle et parler du livre ?

Je l'ai pas encore lu et je réserve ma réaction. Mais, fait peu commun, j'ai déjà une réaction avant même de le lire. Tous ici semblent l'avoir lu sur "conseil d'une amie", c'est mon cas aussi même si je ne l'ai pas encore lu. Son effet sur les femmes semble dévastateur : "ma copine ferait tout pour que quelque chose se passe dans sa vie", "amant extraordinaire, même si complètement barré, dans des extrêmes et richissime". Bref il y a là quelque chose d'important pour elles, peu importe ce que nous on en pense...

Allez prochain commentaire quand j'aurai lu !