- Mer Juin 01, 2011 3:41 am
#109501
[quote="Elan"]Parfois je suis un peu chagrin en lisant ce journal.
Animal donne l'impression de progresser à une vitesse fulgurante, il est déjà à sa troisième vie ce qui n'est pas rien, toutefois la vitesse à laquelle l'auteur est rattrapé par ses démons est surprenante.
Une impression de stagnation et de tourner en rond, comme si tu avais une nouvelle révélation existentielle tous les jours qui t'éclairait enfin sur tel ou tel point.
À mon avis dans tout apprentissage et tout travail, même sur soi, faut savoir prendre des vacances de temps en temps. Au moins pour avoir un peu de recul sur ce qu'on fait, et peut-être redonner à ses révélations la faible importance qu'elles doivent conserver.
On ne peut pas passer son temps à emmagasiner des connaissances, ni même à s'améliorer, changer en profondeur, etc. Tout ça prend du temps, sans compter que c'est même parfois d'une efficacité toute relative.
Au début, je voyais la raison de la progression supersonique d'Animal (une personne qui me paraissait avoir des lacunes similaires aux miennes) dans le fait que d'une part, il a la chance de cotoyer régulièrement Stéphane, mais aussi et surtout grâce à ses capacités "de base" à la socialisation. Ce que je n'avais pas moi-même, ayant été l'archétype même du grand timide, et ce qui me faisait penser que là était une partie de la raison de mon ascension bcp plus laborieuse.
Et puis, plus tard, je me suis rendu compte que derrière un grand nombre de soirées, fêtes et autres rencontres, Animal s'était en réalité "exercé" (passez moi l'expression, j'ai pas d'autres mots sur le moment) avec des filles pour lesquels il éprouvait un intérêt tout relatif. Exactement ce que, naturellement, je me refusais de faire, préférant laisser entendre que je n'étais pas intéressé, plutôt que de me lancer et de faire un choix par défaut. Enfin si, je l'ai fait, avec une collègue, et le résultat fut ce qu'il devait être.
Finalement, comme certains l'avaient déjà pointé (Kero et Elan, je crois), c'est bien beau de sortir avec des filles, mais si elles nous plaisent pas, mais que grâce à cela (on se sent pas intimidé, puisqu'elle nosu plaisent pas) on arrive à les séduire, ça change rien au chmilblick : devant la fille qui nous plaît, on reste quand même paralysé, et tout ce qu'on a appris avec l'expérience des filles qui nous plaisent peu s'évapore plus ou moins quand on arrive face à celle qui nous a tapé dans l'oeil (ou plus bas). Je ne dis pas que l'expérience avec les autres filles ne sert à rien, mais comme le pointe Elan, les vieux démons n'ont aucun mal à ressurgir. Finalement, pour les vaincre, il faut se lancer avec les bonnes, se prendre des vents tout de suite, au pire faire une approche pas terrible, bref : fuir les choix par défaut. Il est inutile que je rappelle l'évidence selon laquelle il est flippant de se lancer quand on croise une fille dans son genre, que plus généralement, il est flippant de ne pas faire des choix par défaut, car ce sont ces choix qui engagent sa propre responsabilité dans ce que l'on fait, un engagement nécessaire si l'on veut tôt ou tard être satisfait et fier de ce que l'on a fait (en l'occurrence, fier de sortir avec une fille, dans le sens qu'elle est notre genre).
Mais au final, je suis certain qu'Animal sait tout ça au fond de lui.
Et puis, la remarque d'Elan peut faire relativiser chez certains leur progression bcp plus lente. Si c'est pour opérer un changement de vie, autant qu'il soit grand : soyons ambitieux, visons très haut, et donc prenons notre temps. Mais opérons les efforts suffisants pour se prémunir le plus possible de la fameuse "remise au lendemain", dans laquelle je me suis personnellement embourbé, une attitude typique du futur ex timide qui pourrit la progression de ce dernier dans son changement, mais qui, une fois le résultat visé obtenu, apparaîtra paradoxalement comme un instant nécessaire à ce fameux changement.
Pour conclure, je terminerais sur une phrase de Robin Hood (avec Russel Crowe) que je me récite parfois à moi-même quand le stress monte, et qui dit ceci :
[quote]
Rise and rise again, until lambs become lions.
Animal donne l'impression de progresser à une vitesse fulgurante, il est déjà à sa troisième vie ce qui n'est pas rien, toutefois la vitesse à laquelle l'auteur est rattrapé par ses démons est surprenante.
Une impression de stagnation et de tourner en rond, comme si tu avais une nouvelle révélation existentielle tous les jours qui t'éclairait enfin sur tel ou tel point.
À mon avis dans tout apprentissage et tout travail, même sur soi, faut savoir prendre des vacances de temps en temps. Au moins pour avoir un peu de recul sur ce qu'on fait, et peut-être redonner à ses révélations la faible importance qu'elles doivent conserver.
On ne peut pas passer son temps à emmagasiner des connaissances, ni même à s'améliorer, changer en profondeur, etc. Tout ça prend du temps, sans compter que c'est même parfois d'une efficacité toute relative.
Au début, je voyais la raison de la progression supersonique d'Animal (une personne qui me paraissait avoir des lacunes similaires aux miennes) dans le fait que d'une part, il a la chance de cotoyer régulièrement Stéphane, mais aussi et surtout grâce à ses capacités "de base" à la socialisation. Ce que je n'avais pas moi-même, ayant été l'archétype même du grand timide, et ce qui me faisait penser que là était une partie de la raison de mon ascension bcp plus laborieuse.
Et puis, plus tard, je me suis rendu compte que derrière un grand nombre de soirées, fêtes et autres rencontres, Animal s'était en réalité "exercé" (passez moi l'expression, j'ai pas d'autres mots sur le moment) avec des filles pour lesquels il éprouvait un intérêt tout relatif. Exactement ce que, naturellement, je me refusais de faire, préférant laisser entendre que je n'étais pas intéressé, plutôt que de me lancer et de faire un choix par défaut. Enfin si, je l'ai fait, avec une collègue, et le résultat fut ce qu'il devait être.
Finalement, comme certains l'avaient déjà pointé (Kero et Elan, je crois), c'est bien beau de sortir avec des filles, mais si elles nous plaisent pas, mais que grâce à cela (on se sent pas intimidé, puisqu'elle nosu plaisent pas) on arrive à les séduire, ça change rien au chmilblick : devant la fille qui nous plaît, on reste quand même paralysé, et tout ce qu'on a appris avec l'expérience des filles qui nous plaisent peu s'évapore plus ou moins quand on arrive face à celle qui nous a tapé dans l'oeil (ou plus bas). Je ne dis pas que l'expérience avec les autres filles ne sert à rien, mais comme le pointe Elan, les vieux démons n'ont aucun mal à ressurgir. Finalement, pour les vaincre, il faut se lancer avec les bonnes, se prendre des vents tout de suite, au pire faire une approche pas terrible, bref : fuir les choix par défaut. Il est inutile que je rappelle l'évidence selon laquelle il est flippant de se lancer quand on croise une fille dans son genre, que plus généralement, il est flippant de ne pas faire des choix par défaut, car ce sont ces choix qui engagent sa propre responsabilité dans ce que l'on fait, un engagement nécessaire si l'on veut tôt ou tard être satisfait et fier de ce que l'on a fait (en l'occurrence, fier de sortir avec une fille, dans le sens qu'elle est notre genre).
Mais au final, je suis certain qu'Animal sait tout ça au fond de lui.
Et puis, la remarque d'Elan peut faire relativiser chez certains leur progression bcp plus lente. Si c'est pour opérer un changement de vie, autant qu'il soit grand : soyons ambitieux, visons très haut, et donc prenons notre temps. Mais opérons les efforts suffisants pour se prémunir le plus possible de la fameuse "remise au lendemain", dans laquelle je me suis personnellement embourbé, une attitude typique du futur ex timide qui pourrit la progression de ce dernier dans son changement, mais qui, une fois le résultat visé obtenu, apparaîtra paradoxalement comme un instant nécessaire à ce fameux changement.
Pour conclure, je terminerais sur une phrase de Robin Hood (avec Russel Crowe) que je me récite parfois à moi-même quand le stress monte, et qui dit ceci :
[quote]
Rise and rise again, until lambs become lions.