- Jeu Jan 18, 2007 8:46 pm
#2424
Voilà, j'avais envoyé cette (longue) lettre à Spike, mais celui-ci m'a dirigé ici. Je vous soumet donc une copie de ma lettre, en espérant que vous puissiez m'aider.
Je suis désolé de l'aspect "Je raconte ma vie", mais je crois que c'est nécessaire que vous ayez des détails. Pour ceux qui ne veulent pas tout lire, je met en gras les passages importants.
[quote]Bonjour Spike,
Tout d’abord, j’aimerai te remercier, ainsi que tout les chroniqueurs de FTS, pour votre aide précieuse et inespérée. Bravo et merci. Pour un AFC comme moi, la mine de conseils que vous offrez est tout simplement impressionnante et m’a déjà convaincu de me prendre en main. Mais si je t’écris, c’est aussi pour te demander conseil sur la manière dont je pourrai séduire une vieille connaissance que j’ai retrouvé il y a peu. Pour te donner plus d’indications sur la nature de nos relations, je vais brièvement te raconter notre " histoire ".
Je l’ai d’abord connu au collège où elle m’a charmé par son caractère discret et gentil ; elle est peu à peu devenue secrètement l’objet de ma tendresse d’adolescent. Lorsque nous étions en classe, je n’avais d’yeux que pour elle, scrutant la légère enflure de ses seins naissants, et me perdant dans la contemplation de son visage que je me plaisais à parer de toutes les vertus. Malgré mon inclination, je n’ai jamais avoué mon amour à personne ; je le gardais pour moi et le nourrissais avec mon imaginaire. Discret, je faisais bien attention à ce que personne ne puisse percer à jour mes sentiments.
Aussi, quelle surprise quand, à plusieurs reprises, on m’a dit d’un ton badin : " Alors Fabio, à quand ce mariage avec Julie ? ". Pourquoi me liaient-ils à elle ?
J’en ai déduis qu’elle aussi devait m’aimer et qu’elle s’en était ouverte à d’autres, initiant ainsi les allusions narquoises de mes camarades. Cette idée aurait pu me donner le courage nécessaire pour franchir le Rubicon, mais je n’y ai même pas pensé. J’ai préféré me taire pour rêver notre amour et nos discussions sont toujours resté innocentes.
Après le collège, nous avons pris des chemins divergents. Puis, j’ai déménagé pour m’installer à Monaco et faire mes études à Nice, c’est à dire très loin du lieu de mon enfance. Je n’avais plus de nouvelles d’elle et je pensais l’avoir définitivement perdu de vue.
Et pourtant, il y a quelques semaines, je crois la reconnaître dans le hall de la gare de Nice. Elle a un peu changé après six ans et demi, mais c’est toujours son même air innocent, son sourire un peu timide qui m’avait tant séduit. Je surmonte mon trouble, et, le cœur battant, je m’approche d’elle, lui touche l’épaule :
" Excuses-moi, tu serais pas Julie ? "
Elle me regarde sans me reconnaître, éberluée que je sache son nom.
- Mais oui !
- C’est moi, c’est Fabio, tu ne me reconnais pas ?
Après une demie seconde de perplexité, son visage s’éclaire. Elle sourit, et nous nous embrassons (la bise, quoi). Comme j’ai un train à prendre, je lui demande son numéro en lui disant qu’il faut qu’on se fasse un café un de ces jours, elle me le donne gracieusement.
Quelques jours plus tard, je l’appelle pour lui fixer rendez-vous à la gare. Je l’y retrouve puis je l’emmène dans un salon de thé orientalisant, avec poufs et banquettes, narguilés et musique relax. L’heure et demie que nous passons ensemble s’écoule vite. Comme je venais de découvrir FTS, j’ai essayé de décrypter son langage corporel, mais il faut bien admettre qu’étant totalement novice, je n’ai pas remarqué grand chose, sinon qu’elle me faisait face et me regardait. Je lui ai fait raconter sa vie, j’ai moins évoqué la mienne. Elle m’a parlé avec détachement d’un de ses ex, et aussi d’un amour de collège, à ma grande déception ce n’était pas moi… Bref, lorsque nous nous sommes quitté et que j’ai payé l’adition, j’étais un peu déçu. Depuis, nous ne nous sommes plus revu, nous avons juste échangé quelques sms.
Je sais que ça ressemble peut-être à une obsession amoureuse ; mais il faut savoir que je ne me sens plus du tout amoureux de cette fille. J’aimerais juste, pour son charme, par défi et par nostalgie, et pour réaliser le rêve du petit collégien que j’étais et qui vit toujours en moi, la séduire et obtenir d’elle un baisé ou une nuit d’amour au moins une fois.
Comment faire ? Nous vivons à une heure en train l’un de l’autre ; ce n’est pas la mer à boire, mais elle semble très occupée par ses études. J’ai imaginé lui proposer d’aller à l’opéra à Monaco, ce qui permettrait de passer quelques heures ensembles, voir un dimanche, si ce jour-là elle est libre. Bref, la question que je me pose, c’est surtout : comment la séduire alors que c’est une ancienne copine que je connais depuis près de dix ans et avec laquelle je n’ai jamais eu plus que des conversations innocentes et asexuées ? Y' a t’il des éléments sur lesquels il faut insister ? Ou dois-je faire avec elle la même chose qu’avec n’importe quelle fille que je viendrais de rencontrer ?
As tu des idées, Spike, sur le genre de méthode que je dois utiliser pour instaurer cette complicité sexuelle qui nous manque ? quels sont les conseils que tu me donnerais, à moi : un AFC qui essai de s’en sortir, dans cette situation précise ?
Bref, d’avance, je te remercie pour ton aide, et pour le temps que tu voudras bien consacrer à mon cas, qui ne doit pas être unique, loin de là.
Fabio
Voilà. Je vous remercie d'avance pour vos conseils. Si vous souhaitez plus de détails, je suis à votre disposition.
Je suis désolé de l'aspect "Je raconte ma vie", mais je crois que c'est nécessaire que vous ayez des détails. Pour ceux qui ne veulent pas tout lire, je met en gras les passages importants.
[quote]Bonjour Spike,
Tout d’abord, j’aimerai te remercier, ainsi que tout les chroniqueurs de FTS, pour votre aide précieuse et inespérée. Bravo et merci. Pour un AFC comme moi, la mine de conseils que vous offrez est tout simplement impressionnante et m’a déjà convaincu de me prendre en main. Mais si je t’écris, c’est aussi pour te demander conseil sur la manière dont je pourrai séduire une vieille connaissance que j’ai retrouvé il y a peu. Pour te donner plus d’indications sur la nature de nos relations, je vais brièvement te raconter notre " histoire ".
Je l’ai d’abord connu au collège où elle m’a charmé par son caractère discret et gentil ; elle est peu à peu devenue secrètement l’objet de ma tendresse d’adolescent. Lorsque nous étions en classe, je n’avais d’yeux que pour elle, scrutant la légère enflure de ses seins naissants, et me perdant dans la contemplation de son visage que je me plaisais à parer de toutes les vertus. Malgré mon inclination, je n’ai jamais avoué mon amour à personne ; je le gardais pour moi et le nourrissais avec mon imaginaire. Discret, je faisais bien attention à ce que personne ne puisse percer à jour mes sentiments.
Aussi, quelle surprise quand, à plusieurs reprises, on m’a dit d’un ton badin : " Alors Fabio, à quand ce mariage avec Julie ? ". Pourquoi me liaient-ils à elle ?
J’en ai déduis qu’elle aussi devait m’aimer et qu’elle s’en était ouverte à d’autres, initiant ainsi les allusions narquoises de mes camarades. Cette idée aurait pu me donner le courage nécessaire pour franchir le Rubicon, mais je n’y ai même pas pensé. J’ai préféré me taire pour rêver notre amour et nos discussions sont toujours resté innocentes.
Après le collège, nous avons pris des chemins divergents. Puis, j’ai déménagé pour m’installer à Monaco et faire mes études à Nice, c’est à dire très loin du lieu de mon enfance. Je n’avais plus de nouvelles d’elle et je pensais l’avoir définitivement perdu de vue.
Et pourtant, il y a quelques semaines, je crois la reconnaître dans le hall de la gare de Nice. Elle a un peu changé après six ans et demi, mais c’est toujours son même air innocent, son sourire un peu timide qui m’avait tant séduit. Je surmonte mon trouble, et, le cœur battant, je m’approche d’elle, lui touche l’épaule :
" Excuses-moi, tu serais pas Julie ? "
Elle me regarde sans me reconnaître, éberluée que je sache son nom.
- Mais oui !
- C’est moi, c’est Fabio, tu ne me reconnais pas ?
Après une demie seconde de perplexité, son visage s’éclaire. Elle sourit, et nous nous embrassons (la bise, quoi). Comme j’ai un train à prendre, je lui demande son numéro en lui disant qu’il faut qu’on se fasse un café un de ces jours, elle me le donne gracieusement.
Quelques jours plus tard, je l’appelle pour lui fixer rendez-vous à la gare. Je l’y retrouve puis je l’emmène dans un salon de thé orientalisant, avec poufs et banquettes, narguilés et musique relax. L’heure et demie que nous passons ensemble s’écoule vite. Comme je venais de découvrir FTS, j’ai essayé de décrypter son langage corporel, mais il faut bien admettre qu’étant totalement novice, je n’ai pas remarqué grand chose, sinon qu’elle me faisait face et me regardait. Je lui ai fait raconter sa vie, j’ai moins évoqué la mienne. Elle m’a parlé avec détachement d’un de ses ex, et aussi d’un amour de collège, à ma grande déception ce n’était pas moi… Bref, lorsque nous nous sommes quitté et que j’ai payé l’adition, j’étais un peu déçu. Depuis, nous ne nous sommes plus revu, nous avons juste échangé quelques sms.
Je sais que ça ressemble peut-être à une obsession amoureuse ; mais il faut savoir que je ne me sens plus du tout amoureux de cette fille. J’aimerais juste, pour son charme, par défi et par nostalgie, et pour réaliser le rêve du petit collégien que j’étais et qui vit toujours en moi, la séduire et obtenir d’elle un baisé ou une nuit d’amour au moins une fois.
Comment faire ? Nous vivons à une heure en train l’un de l’autre ; ce n’est pas la mer à boire, mais elle semble très occupée par ses études. J’ai imaginé lui proposer d’aller à l’opéra à Monaco, ce qui permettrait de passer quelques heures ensembles, voir un dimanche, si ce jour-là elle est libre. Bref, la question que je me pose, c’est surtout : comment la séduire alors que c’est une ancienne copine que je connais depuis près de dix ans et avec laquelle je n’ai jamais eu plus que des conversations innocentes et asexuées ? Y' a t’il des éléments sur lesquels il faut insister ? Ou dois-je faire avec elle la même chose qu’avec n’importe quelle fille que je viendrais de rencontrer ?
As tu des idées, Spike, sur le genre de méthode que je dois utiliser pour instaurer cette complicité sexuelle qui nous manque ? quels sont les conseils que tu me donnerais, à moi : un AFC qui essai de s’en sortir, dans cette situation précise ?
Bref, d’avance, je te remercie pour ton aide, et pour le temps que tu voudras bien consacrer à mon cas, qui ne doit pas être unique, loin de là.
Fabio
Voilà. Je vous remercie d'avance pour vos conseils. Si vous souhaitez plus de détails, je suis à votre disposition.