- Jeu Mar 17, 2016 12:43 am
#177894
[quote="Anthony"]
Si c'est leur "seule avance", je la trouve énorme déjà.
Et leur "seule avance", ça se discute. De ce que j'ai observé, les filles sont généralement plus intelligentes socialement, ce qui leur confère un gros plus pour "ressentir" autrui et éventuellement le manipuler (manipulation ordinaire j'entends, et non au sens machiavélique du terme), et perçoivent plus tôt certaines nécessités sociales pas forcément liées à la séduction, comme par exemple travailler plus sérieusement (généralement) que les mecs, sentir devoir prouver leur valeur par la scolarité alors même qu'elles ont plusieurs coups d'avance dans la vie grâce à leur corps (à condition d'être un minimum potable - et je ne parle pas du revers de la médaille par souci de clarté).
Les mecs de leur âge sont souvent trop occupés à s'en foutre, se vautrent dans l'insouciance et se réveillent scolairement plus tard ; et eux ne pourront (généralement) pas monnayer leur corps d'une quelconque façon.
J'ai plusieurs objections votre honneur:
- Objection numéro 1: L'exemple décrit par mwu était intéressant car il parlait d'une notion asexuée à ce moment-là, la volonté et la capacité d'amusement presque futile des jeunes enfants quelque soit le sexe. C'est pourquoi, j'ai pris comme exemple une notion qui est également asexuée ou du moins qui n'est pas connotée F ou H, la maturité. Si ensuite, tu me parles d'intelligence sociale c'est-à-dire une qualité connotée F, on dévie franchement. C'est évident que les femmes sont plus douées dans ce domaine tout comme les hommes sont plus ambitieux. Néanmoins, l'intelligence sociale dont vous parlez me permettra d'étayer une autre objection.
- Objection numéro 2: Le travail plus sérieux à l'école ne veut pas dire qu'on y obtient de meilleurs résultats à la base d'une part. D'autre part, à classe sociale équivalente, les niveaux scolaires sont à peu près équivalents selon les deux sexes avec un avantage léger pour les filles , c'est sûr, mais cet avantage est si bien exploité que cela les conduit à exercer des professions comme infirmières, RH, le marketing, la communication, l'enseignement majoritairement qui sont connus pas très rémunérateurs. Si elles ont cet avantage, elles sabotent par la suite mais comme le prix de ce petit "hara-kiri" sera mis sur la note du mari qui gagnera plus d'argent, ce n'est pas si grave.
- Objection numéro 3: Premièrement, les mecs ne s'en foutent pas, ils sont tout simplement moins stressés que les filles sur leur scolarité et/ou ils l'affichent moins du moins pas au point de préparer quinze fiches par jour (ce qui n'a jamais fait le bon élève!). Deuxièmement, j'ose une corrélation très irrévérencieuse selon laquelle les mecs qui s'en foutent de leur scolarité et sont insouciants ont une forte propension à être ceux également qui sont le plus dans la séduction du moins autant que les homologues féminines du même âge. Je soutiens ceci dans le but d'illustrer que finalement, ces garçons font comme les filles, ils sont plus tôt dans la séduction donc paraissent plus matures mais sont tout aussi enfants que ceux qui n'y sont pas encore comme l'atteste leur peu de préoccupation pour leur scolarité.
[quote="Anthony"]
Après qu'elles restent "enfant" dans leur séduction pendant leur petite vingtaine, oui, on ne va même pas en discuter ici tellement ça a été battu et rebattu. Mais les mecs, eux, dans leur petite vingtaine, que font-ils à part idéaliser la femme et trembler comme des feuilles à l'idée d'en approcher une, alors que paradoxalement il veulent tremper le pissou? Ils voient leur mère dans la femme, ils ont encore le sentiment d'être des petits garçons à cet égard. Donc niveau maturité ça avoisine le zéro quand même.
- Objection numéro 4: Je conçois que nous sommes dans un site traitant beaucoup de séduction mais de là à lier le niveau de maturité au niveau de séduction, il n'y à qu'un pas que je ne franchirais pas avant très longtemps.
De plus, le parcours de la fille dans ce domaine est un faux plat descendant quand pour le garçon, il s'agit d'une étape de montagne très épicée. Si la fille ne "tremble pas comme une feuille", ce n'est pas parce qu'elle est plus mature mais parce qu'en général, elle n'a aucune raison de le faire, il n'y a pas d'épreuve pour elle. D'ailleurs, quand c'est à elle de faire les approches, elle a la même propension à "trembler comme une feuille", se défiler et à être aussi maladroite qu'un homme.
Les seuls avantages en termes de maturité dans le domaine qu'ont la fille sont dus au ticket corps reçu jeune de surcroît et au différentiel de difficulté des deux épreuves ni plus ni moins. Se moquer des fausses croyances ou des incroyables gamelles des garçons dans le domaine à la vingtaine revient à adopter l'attitude d'un coureur de 60 mètres qui se moquent des marathoniens qui abandonnent en disant"Mais quelles feignasses! Je n'abandonne pas mes courses moi!". En définitive, tu viens donner de l'eau à mon moulin.
[quote="Anthony"]Mais au même âge, généralement avant 25 ans, la fille de base voit plus loin, comprend mieux les rouages sociaux qu'un mec de base.
- Objection numéro 5: Attention à ne pas faire la confusion entre la fille de base et la fille moyenne des filles que nous, lecteurs de spikesed, séduisons ou tentons de séduire! Cette dernière à un statut social bien plus avancé que celui de la première qui lui permet d'exploiter réellement ces avantages. Je dis cela car la vraie fille de base a beau voir plus loin, elle ne peut pas tellement grand chose ou du moins beaucoup moins loin que ce qu'elle voit et si sa beauté n'est pas superlative, l'affaire est râpée et même si elle l'est rien n'est garantie: on a tous des exemples de bombes du collège/lycée à l'horizon quasi bouché cinq ou dix ans plus tard car elle subit les conséquences d'un milieu social d'origine trop bas.
Pour finir, je voudrais revenir sur l'intelligence sociale. Si cela est un avantage, cela marche et peut avoir des exploitations concrètes uniquement si le contexte le permet. Jusqu'à une époque pas si lointaine, à part pour les femmes du couple noblesse/bourgeoisie, ça ne servait strictement à rien. En 1950, les possibilités d'exploitation de cet avantage étaient moins fortes que dans notre société plus féminisée. Sommes-nous certains que dans 25-30 ans, ces possibilités auront encore grandies? J'ai tendance à répondre par la négative à cette question.
C'est indéniablement la féminisation de la société et la révolution des moeurs qui ont permis de mettre en exergue l'intelligence sociale mais ces deux éléments ont pu se produire grâce à une croissance économique soutenue (celle des 30 Glorieuses) qui a permis. une augmentation de niveau de vie de tous, surtout de la classe moyenne qui avait de véritables espoirs concrets d'ascension sociale.
Or, on tend vers un état de crise économique perpétuelle en Occident avec une disparation de classe moyenne. On aura des riches moins nombreux mais plus riches que jamais, un nombre astronomique de pauvres et quasiment personnes au milieu (il y aura des gens mais ils seront vraiment peu nombreux) sans compter que contrairement à la dynamique du siècle précédent, les différents plans d'urbanisation et la gentrification des grandes villes vont faire créer des barrières spatiales beaucoup plus fortes entre les classes sociales.
Bref, le moteur nécessaire à des mœurs plus libres et une féminisation qui va mettre en exergue l'intelligence sociale est en train de rouiller en Occident. Le fameux contexte qui permet à l'intelligence sociale d'exercer son pouvoir va disparaître et donc sur le même modèle qu'en 1900, les possibilités de son exploitation seront beaucoup plus limitées.