- Mar Juin 24, 2008 2:18 pm
#52203
[color=red][size=150]Suite de la PARTIE I: se repérer dans cinq siècles de composition[/size][/color]
[color=green][size=200]
CHAPITRE 2, Styles et nationalités [/size][/color]
Il est bien entendu délicat de faire des jugements qualitatifs en fonction des nationalités. Mais il faut bien comprendre qu’en art le brassage influence et excite grandement l’imagination des artistes, car une bonne idée est vite reprise par tout le monde, jusqu’au moment où elle est immortalisée par un génie, qui y appose sont copyright.
Ce brassage se base sur l’échange, sur le hasard des rencontres, sur la circulation des œuvres ; et quelles barrières plus limitatives que la géographie, la langue, et les confrontations entre pays? Le résultat en est une « culture nationale », personnifiée par une nation, et revendiquée par un peuple.
Dès la Renaissance, naît une musique « savante » en Italie puis en France, déjà apparaissent des divergences : alors que la musique française semble apprécier la méditation spirituelle (la musique est encore très liée à la religion), en Italie, on clame la grandeur divine par la ferveur et la brillance.
Mais ce qui nous intéresse ici c’est d’avoir des notions transversales, réussir à avoir quelques idées d’une musique en nous aidant tout d’abord du pays d’origine du compositeur, donc pardonnez-moi les simplifications qui vont suivre.
[color=yellow][size=150]ITALIE[/size][/color]
[img]http://photos.plantes-et-jardins.com/270x270/Niccolo-Paganini.jpg[/img]
Rosier « Niccolo Paganini »
Au cinéma, l’italien est le séducteur de service. Car il faut dire, il est brillant, habile, a très bon gout, et il est charmeur. Ce qu’il aime? la vitesse, la brillance, la ferveur, en un mot, la virtuosité ! Son instrument ? le violon, parce que c’est rapide, efficace, c’est si brillant que l’on peut transpercer toutes les oreilles, y compris au fond de la salle, et surtout ça fait des flammes quand ça démarre. Leur noms ? Boccherini, Vivaldi, Scarlatti, Paganini, Verdi, jusqu’à Ennio Morricone (les célèbres musiques de film)…
http://fr.youtube.com/watch?v=71iUAFFQ8 ... re=related Scarlatti
http://fr.youtube.com/watch?v=tw0Ua7TRi ... re=related dur Paganini ? regardez, même lui y arrive…
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=3dct8n7y2Y4]extrait de l'Eté des Quatre saisons de Vivaldi[/url]
Une voiture pour écouter les italiens :
[img]http://estb.msn.com/i/7E/F04ECCBEE953BD1F996FD5BBEC8CA.jpg[/img]
Une salle :
[img]http://www.linternaute.com/musique/diaporama-image/operas/image/fenice-venise-4.jpg[/img]
La Fenice de Venise
[color=yellow][size=150]ESPAGNE[/size][/color]
[img]http://francklebeau.blog.lemonde.fr/files/2007/07/06cp190.1185846216.jpg[/img]
Toujours au cinéma, l’espagnol n’est pas non plus un AFC. Ses gouts vont aussi vers la virtuosité, l’intensité ; mais il est peut-être moins subtil et sa musique est plus racée, au violon, il préfèrera la guitare. Sa musique n’est d’ailleurs devenue savante que très tardivement, au XIXe, pour la simple et bonne raison que la musique populaire d’origine –le flamenco- est l’une des plus complexe et difficile en Occident, et s’est longtemps suffise à elle même. Le flamenco c’est ceci : [url=http://fr.youtube.com/watch?v=RYkz30RL_GU&feature=related]Une Solea par Paco de Lucia[/url]
Albéniz , Granados, De Falla et Rodrigo s’en sont beaucoup inspiré pour écrire leur musique, [url=http://fr.youtube.com/watch?v=IxxH-FNxqxQ]Asturias d’Isaac Albéniz[/url]
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=unR6coI5rgI]Danse rituelle du feu de Manuel De Falla[/url]
Mais contrairement à l’italien, le rêve du jeune espagnol de la virilité future se transformera plus tard en nostalgie de la grandeur passée :
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=VEdv9Sn2Yg0]explication d’un spécialiste[/url]
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=g3qFwlwdzVA&feature=related]l’ultra méga top célèbre Recuerdos de la Alhambra[/url] que je ne supporte plus d’entendre.
[size=150][color=yellow]FRANCE[/color][/size]
[img]http://www.stevictoire.org/images/renoir.jpeg[/img]
« Sainte-Victoire de Renoir »
La France c’est la douceur incarnée, des harmonies (accords) incroyables, tout est dans la subtilité. Le discours est donc moins virtuose et brillant que chez les italiens ou les espagnols, et moins tragique et grandiloquent que chez les allemands et les russes que nous verrons ; leur âge d’or se situe précisément à l’époque où l’on appréciait cette philosophie de l’art, fin XIXe et début XXe, représenté par Debussy et Ravel. La science du son est extrêmement développée chez tous les Français, Berlioz et Rameau sont ainsi célèbres pour avoir écrit des traités d'harmonie qui ont fait date dans l'histoire, et Ravel est souvent considéré comme le plus grand orchestrateur fut été.
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=Ncz-D1Vf13M]Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy[/url] ici dansé par Noureev.
[url=http://www.deezer.com/track/3405]Erik Satie, Gnossienne n°1[/url] (Deezer)
[url=http://www.deezer.com/track/605475]Concerto pour piano de Ravel[/url], légèrement jazzy non?
En opposition: l'une des musique française les plus martiale, [url=http://www.deezer.com/track/263915]extrait de l'Arlésienne de Bizet[/url] (Deezer), costaud hein?
Pour gouter à la subtilité française :
[img]http://www.sallepleyel.fr/francais/images/Vue-de-la-scene-2.jpg[/img]
La salle Pleyel, tout en sobriété.
[color=yellow][size=150]ALLEMAGNE[/size][/color]
Les allemands aiment tous les instruments, et particulièrement l’orchestre, ce grand mix. Ont peut toutefois remarquer l’importance qu’ils occupent dans le répertoire de l’orgue.
[img]http://claudet.club.fr/Bloch/Documents/OrgueRouenStOuen.jpg[/img]
L’orgue est le plus puissant des instruments et le plus gros, c’est aussi le seul instrument classique pour lequel la majorité du répertoire fut écrit par un seul compositeur : Bach (un allemand !). Et d’ailleurs, une bonne partie des autres compositeurs qui se sont penché sur cet instrument sont des allemands.
La fameuse Toccata en ré de Bach [url=http://fr.youtube.com/watch?v=_FXoyr_FyFw&feature=related](Youtube)[/url] [url=http://www.deezer.com/track/217685](Deezer)[/url] (pour les musicos : vous aviez remarqué le bout de musique espagnole à la deuxième minute ? (degrés Im/VII/VI/V)
Les allemands font de la musique « carrée » :
Bach est la perfection mathématique. L a complexité de sa musique est quelque chose d’à peine croyable, en particulier dans les fugues de la fin de sa vie. On a jusqu’à 6 ou 7 « mélodies » entremêlées les unes dans les autres, qu’il faut pour l’auditeur comprendre de façon indépendante pour en percevoir les « clins d’œil ».
[img]http://www.geocities.com/Vienna/Strasse/4660/Archives/Beethoven-max.jpg[/img]
Beethoven : la guerre, l’héroïsme, et la révolution. Il composa plusieurs œuvres symphoniques sur ces thèmes grâce à des héros semi-légendaires comme Egmont, Coriolan, Fidelio, et écrit sa troisième symphonie « héroïque » en hommage à Napoléon (ce qu’il regrettera et démentira ensuite).
[url=http://www.deezer.com/track/20862]Coriolan[/url] (deezer)
Mahler et Wagner: la Grössën Müsïkën comme disait un de mes profs.
Ces deux compositeurs ont passé leur vie à ne composer que leur genre préféré: pratiquement rien d’autre pour Mahler, et rien d’autre DU TOUT pour Wagner ! Leurs genres respectifs :
La symphonie pour Mahler (les plus longues, avec les plus gros orchestres jamais constitués) et,
l’opéra pour Wagner (les plus longs, les plus complexes, avec les plus gros moyens jamais exigés)
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=GJ-5JVQ9Gck&feature=related]Symphonie n°2 « résurrection » de Mahler[/url]
Tout ceci ne veut pas dire que les allemands soient des bourrins, simplement, pour eux même la plus grande douceur est tragique au possible :
(attendre la première minute)[url=http://fr.youtube.com/watch?v=n3pOn_qymIw&feature=related]sublime adagietto de la symphonie n°5 de Mahler[/url]
Pour écouter la grandeur de la musique allemande, une salle à sa mesure :
[img]http://www.acoustics.salford.ac.uk/acoustics_info/concert_hall_acoustics/images/waterfront.jpg[/img]
[img]http://www.acoustics.salford.ac.uk/acoustics_info/concert_hall_acoustics/images/berlin.gif[/img]
Le Berlin Philharmonic hall, très... géométrique
[size=150][color=yellow]RUSSIE[/color][/size]
Jusqu’en 1991, Moscou est au centre d’un mouvement d’expansion hors du commun, son hégémonie s’agrandi en moyenne de 140 km² par jour depuis trois siècles !! La Russie est un pays continent, et on se lève à une de ses extrémités lorsque l’on se couche à l’autre. D’où la création d’un mythe autour de cette terre, quelque chose d’à peine descriptible, nourri par le fatalisme orthodoxe, la constance de l’autoritarisme, l'immensité des paysages enneigés ; ce mythe, vous l'entendrez souvent nommé "la Russie éternelle". Dans la musique russe, tous les sentiments sont mêlés, mais sont toujours, tantôt teinté de tragédie ou de nostalgie, tantôt de l'intense plaisir de contempler la terre russe.
La [url=http://www.deezer.com/track/263639]Symphonie n°6 de Tchaïkovski[/url] (Deezer) résume très bien cette variété de sentiments si l'on écoute le premier mouvement en entier.
[img]http://keitholbermannisevil.files.wordpress.com/2007/05/dr-zhivago-dacha-in-winter.jpg[/img]
Du film docteur Jivago
[img]http://www.chine-informations.com/images/upload2/piter04.jpg[/img]
Pierre le Grand, à Saint Petersbourg
[url=http://www.deezer.com/track/197534]La grande porte de Kiev de Moussorsky[/url] (Deezer) au piano à l'origine, orchestré par Ravel.
[size=150][color=green]A suivre: PARTIE I, chapitre 3: les styles et les époques[/color]
[/size]
[size=75]PS: merci Orphée[/size]
[color=green][size=200]
CHAPITRE 2, Styles et nationalités [/size][/color]
Il est bien entendu délicat de faire des jugements qualitatifs en fonction des nationalités. Mais il faut bien comprendre qu’en art le brassage influence et excite grandement l’imagination des artistes, car une bonne idée est vite reprise par tout le monde, jusqu’au moment où elle est immortalisée par un génie, qui y appose sont copyright.
Ce brassage se base sur l’échange, sur le hasard des rencontres, sur la circulation des œuvres ; et quelles barrières plus limitatives que la géographie, la langue, et les confrontations entre pays? Le résultat en est une « culture nationale », personnifiée par une nation, et revendiquée par un peuple.
Dès la Renaissance, naît une musique « savante » en Italie puis en France, déjà apparaissent des divergences : alors que la musique française semble apprécier la méditation spirituelle (la musique est encore très liée à la religion), en Italie, on clame la grandeur divine par la ferveur et la brillance.
Mais ce qui nous intéresse ici c’est d’avoir des notions transversales, réussir à avoir quelques idées d’une musique en nous aidant tout d’abord du pays d’origine du compositeur, donc pardonnez-moi les simplifications qui vont suivre.
[color=yellow][size=150]ITALIE[/size][/color]
[img]http://photos.plantes-et-jardins.com/270x270/Niccolo-Paganini.jpg[/img]
Rosier « Niccolo Paganini »
Au cinéma, l’italien est le séducteur de service. Car il faut dire, il est brillant, habile, a très bon gout, et il est charmeur. Ce qu’il aime? la vitesse, la brillance, la ferveur, en un mot, la virtuosité ! Son instrument ? le violon, parce que c’est rapide, efficace, c’est si brillant que l’on peut transpercer toutes les oreilles, y compris au fond de la salle, et surtout ça fait des flammes quand ça démarre. Leur noms ? Boccherini, Vivaldi, Scarlatti, Paganini, Verdi, jusqu’à Ennio Morricone (les célèbres musiques de film)…
http://fr.youtube.com/watch?v=71iUAFFQ8 ... re=related Scarlatti
http://fr.youtube.com/watch?v=tw0Ua7TRi ... re=related dur Paganini ? regardez, même lui y arrive…
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=3dct8n7y2Y4]extrait de l'Eté des Quatre saisons de Vivaldi[/url]
Une voiture pour écouter les italiens :
[img]http://estb.msn.com/i/7E/F04ECCBEE953BD1F996FD5BBEC8CA.jpg[/img]
Une salle :
[img]http://www.linternaute.com/musique/diaporama-image/operas/image/fenice-venise-4.jpg[/img]
La Fenice de Venise
[color=yellow][size=150]ESPAGNE[/size][/color]
[img]http://francklebeau.blog.lemonde.fr/files/2007/07/06cp190.1185846216.jpg[/img]
Toujours au cinéma, l’espagnol n’est pas non plus un AFC. Ses gouts vont aussi vers la virtuosité, l’intensité ; mais il est peut-être moins subtil et sa musique est plus racée, au violon, il préfèrera la guitare. Sa musique n’est d’ailleurs devenue savante que très tardivement, au XIXe, pour la simple et bonne raison que la musique populaire d’origine –le flamenco- est l’une des plus complexe et difficile en Occident, et s’est longtemps suffise à elle même. Le flamenco c’est ceci : [url=http://fr.youtube.com/watch?v=RYkz30RL_GU&feature=related]Une Solea par Paco de Lucia[/url]
Albéniz , Granados, De Falla et Rodrigo s’en sont beaucoup inspiré pour écrire leur musique, [url=http://fr.youtube.com/watch?v=IxxH-FNxqxQ]Asturias d’Isaac Albéniz[/url]
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=unR6coI5rgI]Danse rituelle du feu de Manuel De Falla[/url]
Mais contrairement à l’italien, le rêve du jeune espagnol de la virilité future se transformera plus tard en nostalgie de la grandeur passée :
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=VEdv9Sn2Yg0]explication d’un spécialiste[/url]
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=g3qFwlwdzVA&feature=related]l’ultra méga top célèbre Recuerdos de la Alhambra[/url] que je ne supporte plus d’entendre.
[size=150][color=yellow]FRANCE[/color][/size]
[img]http://www.stevictoire.org/images/renoir.jpeg[/img]
« Sainte-Victoire de Renoir »
La France c’est la douceur incarnée, des harmonies (accords) incroyables, tout est dans la subtilité. Le discours est donc moins virtuose et brillant que chez les italiens ou les espagnols, et moins tragique et grandiloquent que chez les allemands et les russes que nous verrons ; leur âge d’or se situe précisément à l’époque où l’on appréciait cette philosophie de l’art, fin XIXe et début XXe, représenté par Debussy et Ravel. La science du son est extrêmement développée chez tous les Français, Berlioz et Rameau sont ainsi célèbres pour avoir écrit des traités d'harmonie qui ont fait date dans l'histoire, et Ravel est souvent considéré comme le plus grand orchestrateur fut été.
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=Ncz-D1Vf13M]Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy[/url] ici dansé par Noureev.
[url=http://www.deezer.com/track/3405]Erik Satie, Gnossienne n°1[/url] (Deezer)
[url=http://www.deezer.com/track/605475]Concerto pour piano de Ravel[/url], légèrement jazzy non?
En opposition: l'une des musique française les plus martiale, [url=http://www.deezer.com/track/263915]extrait de l'Arlésienne de Bizet[/url] (Deezer), costaud hein?
Pour gouter à la subtilité française :
[img]http://www.sallepleyel.fr/francais/images/Vue-de-la-scene-2.jpg[/img]
La salle Pleyel, tout en sobriété.
[color=yellow][size=150]ALLEMAGNE[/size][/color]
Les allemands aiment tous les instruments, et particulièrement l’orchestre, ce grand mix. Ont peut toutefois remarquer l’importance qu’ils occupent dans le répertoire de l’orgue.
[img]http://claudet.club.fr/Bloch/Documents/OrgueRouenStOuen.jpg[/img]
L’orgue est le plus puissant des instruments et le plus gros, c’est aussi le seul instrument classique pour lequel la majorité du répertoire fut écrit par un seul compositeur : Bach (un allemand !). Et d’ailleurs, une bonne partie des autres compositeurs qui se sont penché sur cet instrument sont des allemands.
La fameuse Toccata en ré de Bach [url=http://fr.youtube.com/watch?v=_FXoyr_FyFw&feature=related](Youtube)[/url] [url=http://www.deezer.com/track/217685](Deezer)[/url] (pour les musicos : vous aviez remarqué le bout de musique espagnole à la deuxième minute ? (degrés Im/VII/VI/V)
Les allemands font de la musique « carrée » :
Bach est la perfection mathématique. L a complexité de sa musique est quelque chose d’à peine croyable, en particulier dans les fugues de la fin de sa vie. On a jusqu’à 6 ou 7 « mélodies » entremêlées les unes dans les autres, qu’il faut pour l’auditeur comprendre de façon indépendante pour en percevoir les « clins d’œil ».
[img]http://www.geocities.com/Vienna/Strasse/4660/Archives/Beethoven-max.jpg[/img]
Beethoven : la guerre, l’héroïsme, et la révolution. Il composa plusieurs œuvres symphoniques sur ces thèmes grâce à des héros semi-légendaires comme Egmont, Coriolan, Fidelio, et écrit sa troisième symphonie « héroïque » en hommage à Napoléon (ce qu’il regrettera et démentira ensuite).
[url=http://www.deezer.com/track/20862]Coriolan[/url] (deezer)
Mahler et Wagner: la Grössën Müsïkën comme disait un de mes profs.
Ces deux compositeurs ont passé leur vie à ne composer que leur genre préféré: pratiquement rien d’autre pour Mahler, et rien d’autre DU TOUT pour Wagner ! Leurs genres respectifs :
La symphonie pour Mahler (les plus longues, avec les plus gros orchestres jamais constitués) et,
l’opéra pour Wagner (les plus longs, les plus complexes, avec les plus gros moyens jamais exigés)
[url=http://fr.youtube.com/watch?v=GJ-5JVQ9Gck&feature=related]Symphonie n°2 « résurrection » de Mahler[/url]
Tout ceci ne veut pas dire que les allemands soient des bourrins, simplement, pour eux même la plus grande douceur est tragique au possible :
(attendre la première minute)[url=http://fr.youtube.com/watch?v=n3pOn_qymIw&feature=related]sublime adagietto de la symphonie n°5 de Mahler[/url]
Pour écouter la grandeur de la musique allemande, une salle à sa mesure :
[img]http://www.acoustics.salford.ac.uk/acoustics_info/concert_hall_acoustics/images/waterfront.jpg[/img]
[img]http://www.acoustics.salford.ac.uk/acoustics_info/concert_hall_acoustics/images/berlin.gif[/img]
Le Berlin Philharmonic hall, très... géométrique
[size=150][color=yellow]RUSSIE[/color][/size]
Jusqu’en 1991, Moscou est au centre d’un mouvement d’expansion hors du commun, son hégémonie s’agrandi en moyenne de 140 km² par jour depuis trois siècles !! La Russie est un pays continent, et on se lève à une de ses extrémités lorsque l’on se couche à l’autre. D’où la création d’un mythe autour de cette terre, quelque chose d’à peine descriptible, nourri par le fatalisme orthodoxe, la constance de l’autoritarisme, l'immensité des paysages enneigés ; ce mythe, vous l'entendrez souvent nommé "la Russie éternelle". Dans la musique russe, tous les sentiments sont mêlés, mais sont toujours, tantôt teinté de tragédie ou de nostalgie, tantôt de l'intense plaisir de contempler la terre russe.
La [url=http://www.deezer.com/track/263639]Symphonie n°6 de Tchaïkovski[/url] (Deezer) résume très bien cette variété de sentiments si l'on écoute le premier mouvement en entier.
[img]http://keitholbermannisevil.files.wordpress.com/2007/05/dr-zhivago-dacha-in-winter.jpg[/img]
Du film docteur Jivago
[img]http://www.chine-informations.com/images/upload2/piter04.jpg[/img]
Pierre le Grand, à Saint Petersbourg
[url=http://www.deezer.com/track/197534]La grande porte de Kiev de Moussorsky[/url] (Deezer) au piano à l'origine, orchestré par Ravel.
[size=150][color=green]A suivre: PARTIE I, chapitre 3: les styles et les époques[/color]
[/size]
[size=75]PS: merci Orphée[/size]