- Mar Juin 17, 2008 4:16 pm
#51562
[size=150]Découvrir : LA MUSIQUE CLASSIQUE[/size]
[size=200][color=green]PREFACE [/color][/size] (à lire surtout si l’on veut répondre-critiquer)
Il s’agira ici de découvrir les styles des musiques dites savantes, et non d’avoir des discussions d’experts sur les 5 Bagatelles du britannique néo-moderne W. Walton ; car je souhaite lancer un topic pour ceux qui, justement, trouvent encore la « musique classique » ennuyeuse, et ceux qui, même curieux, se perdent au milieu des « préludes », « sonates », « opus 325 », et autres « BWV 1025 ».
Des passionnés d’automobiles peuvent s’amuser d’une discussion sur la différence entre amortisseurs à air comprimé ou à ressorts, et s’énerver d’entendre des simplifications grossières sur leur sujets favori, du genre « les Ferraris sont les voitures les plus rapides ». Certes. Mais si je veux faire ressentir cette passion, celle d’une aventure humaine longue d’un siècle, celle d’une mécanique complexe et merveilleuse, je ne peux pas commencer par être exhaustif sur les amortisseurs, il me faudra passer, pour situer les choses, par « les américaines sont plus grosses, les allemandes plus musclées, les italiennes plus rapides, et les françaises plus … euh accessibles » (je parle des autos).
On commencera donc par des généralités, les genres, les formes, les styles… Viendrons ensuite des messages consacrés à un compositeur, un style particulier, un interprète ultra célèbre, si possible séducteur notoire (Liszt ?)…
[size=200][color=green]INTRODUCTION[/color][/size](là où on enfonce des portes ouvertes)
Je vous présente Roger, il passe à la bibliothèque municipale emprunter les disques d’un groupe d’électro-hard-rock-gore suisse allemand des années 90, introuvable sur emule, et la BO d’Amélie Poulain pour sa copine. En passant, malencontreusement bien sûr, dans le rayon classique, il va lire « Berezovsky plays Rachmaninoff ». Il pensera naturellement que le premier nom (imprononçable) correspond à celui de « l’artiste », et que le second nom (illisible), est celui de la « chanson ». Mais Berezovsky est ici l’interprète du compositeur Russe Rachmaninoff. Autre chose, dans une chanson, on CHANTE ( !) et donc, on ne dit jamais chanson mais pièce, morceau, ou bien sonate, symphonie…
Conséquence: le style des pièces du CD n’est pas représenté par le nom écrit en gros, avec la photo correspondante, mais par celui du compositeur, écrit généralement plus petit, et qu’il faut donc déjà connaître… pour reconnaître.
[img]http://cover6.cduniverse.com/MuzeAudioArt/610/611622.jpg[/img]
Roger est aventurier dans l’âme, il regarde le dos de la pochette et voit :
1 Prélude en ut dièse mineur opus 3 N°2
2 10 préludes opus 23
3 10 préludes opus 23
4 10 préludes opus 23
5 10 préludes opus 23
6 10 préludes opus 23
7 10 préludes opus 23
8 10 préludes opus 23
9 10 préludes opus 23
10 10 préludes opus 23
11 10 préludes opus 23
12 13 préludes opus 32
13 13 préludes opus 32
14 13 préludes opus 32
15 13 préludes opus 32
16 13 préludes opus 32
17 13 préludes opus 32
18 13 préludes opus 32
19 13 préludes opus 32
20 13 préludes opus 32
21 13 préludes opus 32
22 13 préludes opus 32
23 13 préludes opus 32
24 13 préludes opus 32
Miam miam.
Autre constat : alors qu’aujourd’hui, on donne un titre à chaque chanson, qui colle de près ou de loin au style de la musique, en musique classique ce n’est vrai qu’une fois sur trois. Pour avoir quelconque apriori sur un CD classique, disons qu’il faut en générale déjà en connaître le contenu, ce qui n’encourage pas nécessairement les aventuriers comme Roger.
Le compositeur donne souvent à la place d’un titre, le nom du genre ou de la forme du morceau en question (il serait beaucoup trop fastidieux d’expliquer ici la différence entre les deux, faites un topic pro pour parler des amortisseurs svp).
[size=150][color=yellow]Conclusion[/color][/size], la musique classique est de facto très hermétique, et ne fait rien pour améliorer les choses. Je me propose donc modestement d’initier un mouvement de curiosité sur ce forum, et invite tous ceux qui le veulent à partager le travail.
[color=red][size=200]PARTIE I [/size]: Se repérer dans cinq siècles de composition [/color](là où il y a de la musique : merci Youtube pour le son tout pourri)
[size=200][color=green]CHAPITRE 1[/color][/size] Les genres et les formes (rapidement)
-Un [color=orange]prélude[/color] est une pièce très courte (~5mn~) pour un instrument, relativement homogène (maximum 2 parties contrastantes), une sorte de « miniature musicale », comme un tableau en peinture.
[img]http://coquelicot2007.c.o.pic.centerblog.net/vabtdg98.jpg[/img]
Le compositeur choisi d’écrire un prélude lorsqu’il a une idée musicale précise, qui n’a besoin que d’être exposée telle quelle, sans artifices ou arguments.
http://fr.youtube.com/watch?v=VXU7I_Yyi2Y Prélude N°5 opus 32 de Rachmaninoff
-Une [color=orange]sonate[/color], part de plusieurs idées musicales (thèmes) qui vont être développées, argumentées, puis parfois entrer en concurrence pour se confronter. La sonate se décompose en trois mouvements (passages, parties autonomes) qui ont chacun leur personnalité, elle est donc de durée moyenne (15-30 min), en peinture on pourrait la rapprocher d’un tryptique qui raconte une histoire .
[img]http://dune2003.free.fr/D70/DSC_1370_800.JPG[/img]
Il est préférable d’être un peu connaisseur pour apprécier pleinement une sonate dans sa totalité, car elle est le lieu privilégié de la subtilité musicale. L’exemple qui suit est très populaire, c’est le troisième mouvement de la 17e sonate de Beethoven : http://fr.youtube.com/watch?v=oY58Bfjy3 ... re=related appelée La Tempête, alors que le premier mouvement (le principal, toujours le plus abouti) l’est beaucoup moins : http://fr.youtube.com/watch?v=PT9xu72178A
-Comme son nom l’indique, l’[color=orange]étude[/color] et réservée au travail instrumentale, la technique ; et si elle s’adresse en général aux instrumentistes apprenants, Chopin, Liszt, Villa-Lobos et d’autres ont fait des cycles d’études d’une beauté terrifiante, et à la technique démoniaque, comme il se doit.
http://fr.youtube.com/watch?v=d1_dPyBR_eY Chopin, étude 11 opus 25
http://fr.youtube.com/watch?v=u1nu4bxR1 ... re=related Scriabine, étude 12 opus 8
Vous pensez pouvoir faire pareil ? http://fr.youtube.com/watch?v=vS_foc_NxI0
-La [color=orange]symphonie[/color], j’espère que vous avez une idée de ce que c’est. En gros, disons que c’est une grande, grosse et longue sonate, jouée uniquement avec un seul instrument : le grand, le merveilleux, l’ultime,
L’orchestre !
[img]http://web.mac.com/lesvernier/iWeb/Debussy/Notion%20de%20timbre_files/Mahler.jpg[/img]
[size=75]Symphonie n°8 de Mahler - première américaine, dir. Stokowski, [color=brown]1068 exécutants[/color] (à l’arrière plan ce sont les choristes).[/size]
« La 5e de Beethov » 5e symphonie de Beethoven :
http://fr.youtube.com/watch?v=zhcR1ZS2h ... re=related
Pour info : inutile de vous qu’on l’entend partout, mais j’ai même entendu une version synthétiseur dans La Fièvre du samedi soir.
La 9e et dernière du même compsiteur, l’ultime :
http://fr.youtube.com/watch?v=O2AEaQJuKDY
Pour info : le thème du 4e mouvement fut choisi pour l’hymne européen ; et la symphonie en entier, interprétée par Karajan, fut choisie par Sony pour calibrer à la seconde près leur nouveau support audio de l’époque : le CD !
Une symphonie est composée de 4 à 5 mouvements, le premier est généralement le plus abouti, donc le plus célèbre, bien que chaque mouvement ait une personnalité très tranchée.
L’orchestre c’est l’instrument, dont l’interprète est le chef d’orchetre. Ici, le célébrissime Karajan.
[img]http://www.parismatch.com/var/parismatch/storage/images/match-guide/match-musique/karajan-la-symphonie-de-sa-vie/115621-2-fre-FR/karajan_la_symphonie_de_sa_vie_photo_du_jour_grand.jpg[/img]
Lui aussi aime discuter amortisseurs (ici, une de ses nombreuses autos)
[img]http://i-t-d.net/Porsche_917/917-Strasse/gm_917_02k.jpg[/img]
-L’[color=orange]opéra[/color], j’espère que ça aussi vous savez ce que c’est. Wagner l’a redéfini comme « l’art total », c'est-à-dire, que l’on met dans une seule œuvre tous les arts possibles : musique bien sûr, mais aussi littérature, poésie, art dramatique, comédie, arts graphiques (les décors), jusqu’aux costumes… Ce qui correspond à notre cinéma actuel. Si une symphonie romantique est énorme, un opéra romantique est hors-normes, parce que c’est immense, c’est très compliqué (surtout chez Wagner, leitmotiv, glissements de tonalité, oulala…), et c’est très long (30min minimum, mais la Tétralogie de Wagner est un cycle de 15 heures jouées sur quatre journées…)
Un petit extrait avec des images pour vous distraire, (mais l’idéal reste de comprendre l’allemand) :
http://fr.youtube.com/watch?v=1aKAH_t0aXA
[color=green]A suivre : PARTIE I, chapitre 2 : Style et nationalité des compositeurs[/color]
Je vous disais plus haut que les automobiles américaines étaient plus grosses, les allemandes plus musclées, les italiennes plus rapides, et les françaises plus accessibles, et bien les fille, euh la musique classique, c’est un peu pareil…
[size=200][color=green]PREFACE [/color][/size] (à lire surtout si l’on veut répondre-critiquer)
Il s’agira ici de découvrir les styles des musiques dites savantes, et non d’avoir des discussions d’experts sur les 5 Bagatelles du britannique néo-moderne W. Walton ; car je souhaite lancer un topic pour ceux qui, justement, trouvent encore la « musique classique » ennuyeuse, et ceux qui, même curieux, se perdent au milieu des « préludes », « sonates », « opus 325 », et autres « BWV 1025 ».
Des passionnés d’automobiles peuvent s’amuser d’une discussion sur la différence entre amortisseurs à air comprimé ou à ressorts, et s’énerver d’entendre des simplifications grossières sur leur sujets favori, du genre « les Ferraris sont les voitures les plus rapides ». Certes. Mais si je veux faire ressentir cette passion, celle d’une aventure humaine longue d’un siècle, celle d’une mécanique complexe et merveilleuse, je ne peux pas commencer par être exhaustif sur les amortisseurs, il me faudra passer, pour situer les choses, par « les américaines sont plus grosses, les allemandes plus musclées, les italiennes plus rapides, et les françaises plus … euh accessibles » (je parle des autos).
On commencera donc par des généralités, les genres, les formes, les styles… Viendrons ensuite des messages consacrés à un compositeur, un style particulier, un interprète ultra célèbre, si possible séducteur notoire (Liszt ?)…
[size=200][color=green]INTRODUCTION[/color][/size](là où on enfonce des portes ouvertes)
Je vous présente Roger, il passe à la bibliothèque municipale emprunter les disques d’un groupe d’électro-hard-rock-gore suisse allemand des années 90, introuvable sur emule, et la BO d’Amélie Poulain pour sa copine. En passant, malencontreusement bien sûr, dans le rayon classique, il va lire « Berezovsky plays Rachmaninoff ». Il pensera naturellement que le premier nom (imprononçable) correspond à celui de « l’artiste », et que le second nom (illisible), est celui de la « chanson ». Mais Berezovsky est ici l’interprète du compositeur Russe Rachmaninoff. Autre chose, dans une chanson, on CHANTE ( !) et donc, on ne dit jamais chanson mais pièce, morceau, ou bien sonate, symphonie…
Conséquence: le style des pièces du CD n’est pas représenté par le nom écrit en gros, avec la photo correspondante, mais par celui du compositeur, écrit généralement plus petit, et qu’il faut donc déjà connaître… pour reconnaître.
[img]http://cover6.cduniverse.com/MuzeAudioArt/610/611622.jpg[/img]
Roger est aventurier dans l’âme, il regarde le dos de la pochette et voit :
1 Prélude en ut dièse mineur opus 3 N°2
2 10 préludes opus 23
3 10 préludes opus 23
4 10 préludes opus 23
5 10 préludes opus 23
6 10 préludes opus 23
7 10 préludes opus 23
8 10 préludes opus 23
9 10 préludes opus 23
10 10 préludes opus 23
11 10 préludes opus 23
12 13 préludes opus 32
13 13 préludes opus 32
14 13 préludes opus 32
15 13 préludes opus 32
16 13 préludes opus 32
17 13 préludes opus 32
18 13 préludes opus 32
19 13 préludes opus 32
20 13 préludes opus 32
21 13 préludes opus 32
22 13 préludes opus 32
23 13 préludes opus 32
24 13 préludes opus 32
Miam miam.
Autre constat : alors qu’aujourd’hui, on donne un titre à chaque chanson, qui colle de près ou de loin au style de la musique, en musique classique ce n’est vrai qu’une fois sur trois. Pour avoir quelconque apriori sur un CD classique, disons qu’il faut en générale déjà en connaître le contenu, ce qui n’encourage pas nécessairement les aventuriers comme Roger.
Le compositeur donne souvent à la place d’un titre, le nom du genre ou de la forme du morceau en question (il serait beaucoup trop fastidieux d’expliquer ici la différence entre les deux, faites un topic pro pour parler des amortisseurs svp).
[size=150][color=yellow]Conclusion[/color][/size], la musique classique est de facto très hermétique, et ne fait rien pour améliorer les choses. Je me propose donc modestement d’initier un mouvement de curiosité sur ce forum, et invite tous ceux qui le veulent à partager le travail.
[color=red][size=200]PARTIE I [/size]: Se repérer dans cinq siècles de composition [/color](là où il y a de la musique : merci Youtube pour le son tout pourri)
[size=200][color=green]CHAPITRE 1[/color][/size] Les genres et les formes (rapidement)
-Un [color=orange]prélude[/color] est une pièce très courte (~5mn~) pour un instrument, relativement homogène (maximum 2 parties contrastantes), une sorte de « miniature musicale », comme un tableau en peinture.
[img]http://coquelicot2007.c.o.pic.centerblog.net/vabtdg98.jpg[/img]
Le compositeur choisi d’écrire un prélude lorsqu’il a une idée musicale précise, qui n’a besoin que d’être exposée telle quelle, sans artifices ou arguments.
http://fr.youtube.com/watch?v=VXU7I_Yyi2Y Prélude N°5 opus 32 de Rachmaninoff
-Une [color=orange]sonate[/color], part de plusieurs idées musicales (thèmes) qui vont être développées, argumentées, puis parfois entrer en concurrence pour se confronter. La sonate se décompose en trois mouvements (passages, parties autonomes) qui ont chacun leur personnalité, elle est donc de durée moyenne (15-30 min), en peinture on pourrait la rapprocher d’un tryptique qui raconte une histoire .
[img]http://dune2003.free.fr/D70/DSC_1370_800.JPG[/img]
Il est préférable d’être un peu connaisseur pour apprécier pleinement une sonate dans sa totalité, car elle est le lieu privilégié de la subtilité musicale. L’exemple qui suit est très populaire, c’est le troisième mouvement de la 17e sonate de Beethoven : http://fr.youtube.com/watch?v=oY58Bfjy3 ... re=related appelée La Tempête, alors que le premier mouvement (le principal, toujours le plus abouti) l’est beaucoup moins : http://fr.youtube.com/watch?v=PT9xu72178A
-Comme son nom l’indique, l’[color=orange]étude[/color] et réservée au travail instrumentale, la technique ; et si elle s’adresse en général aux instrumentistes apprenants, Chopin, Liszt, Villa-Lobos et d’autres ont fait des cycles d’études d’une beauté terrifiante, et à la technique démoniaque, comme il se doit.
http://fr.youtube.com/watch?v=d1_dPyBR_eY Chopin, étude 11 opus 25
http://fr.youtube.com/watch?v=u1nu4bxR1 ... re=related Scriabine, étude 12 opus 8
Vous pensez pouvoir faire pareil ? http://fr.youtube.com/watch?v=vS_foc_NxI0
-La [color=orange]symphonie[/color], j’espère que vous avez une idée de ce que c’est. En gros, disons que c’est une grande, grosse et longue sonate, jouée uniquement avec un seul instrument : le grand, le merveilleux, l’ultime,
L’orchestre !
[img]http://web.mac.com/lesvernier/iWeb/Debussy/Notion%20de%20timbre_files/Mahler.jpg[/img]
[size=75]Symphonie n°8 de Mahler - première américaine, dir. Stokowski, [color=brown]1068 exécutants[/color] (à l’arrière plan ce sont les choristes).[/size]
« La 5e de Beethov » 5e symphonie de Beethoven :
http://fr.youtube.com/watch?v=zhcR1ZS2h ... re=related
Pour info : inutile de vous qu’on l’entend partout, mais j’ai même entendu une version synthétiseur dans La Fièvre du samedi soir.
La 9e et dernière du même compsiteur, l’ultime :
http://fr.youtube.com/watch?v=O2AEaQJuKDY
Pour info : le thème du 4e mouvement fut choisi pour l’hymne européen ; et la symphonie en entier, interprétée par Karajan, fut choisie par Sony pour calibrer à la seconde près leur nouveau support audio de l’époque : le CD !
Une symphonie est composée de 4 à 5 mouvements, le premier est généralement le plus abouti, donc le plus célèbre, bien que chaque mouvement ait une personnalité très tranchée.
L’orchestre c’est l’instrument, dont l’interprète est le chef d’orchetre. Ici, le célébrissime Karajan.
[img]http://www.parismatch.com/var/parismatch/storage/images/match-guide/match-musique/karajan-la-symphonie-de-sa-vie/115621-2-fre-FR/karajan_la_symphonie_de_sa_vie_photo_du_jour_grand.jpg[/img]
Lui aussi aime discuter amortisseurs (ici, une de ses nombreuses autos)
[img]http://i-t-d.net/Porsche_917/917-Strasse/gm_917_02k.jpg[/img]
-L’[color=orange]opéra[/color], j’espère que ça aussi vous savez ce que c’est. Wagner l’a redéfini comme « l’art total », c'est-à-dire, que l’on met dans une seule œuvre tous les arts possibles : musique bien sûr, mais aussi littérature, poésie, art dramatique, comédie, arts graphiques (les décors), jusqu’aux costumes… Ce qui correspond à notre cinéma actuel. Si une symphonie romantique est énorme, un opéra romantique est hors-normes, parce que c’est immense, c’est très compliqué (surtout chez Wagner, leitmotiv, glissements de tonalité, oulala…), et c’est très long (30min minimum, mais la Tétralogie de Wagner est un cycle de 15 heures jouées sur quatre journées…)
Un petit extrait avec des images pour vous distraire, (mais l’idéal reste de comprendre l’allemand) :
http://fr.youtube.com/watch?v=1aKAH_t0aXA
[color=green]A suivre : PARTIE I, chapitre 2 : Style et nationalité des compositeurs[/color]
Je vous disais plus haut que les automobiles américaines étaient plus grosses, les allemandes plus musclées, les italiennes plus rapides, et les françaises plus accessibles, et bien les fille, euh la musique classique, c’est un peu pareil…