- Mar Sep 23, 2014 12:46 pm
#158151
[quote][quote][quote]
Nuance: beaucoup d'emplois disparaissent (prédiction 50% dans les prochains 20 ans), et il faudra soit laisser les gens crever, soit créer des emplois au mépris de l'efficacité (cf. les portiers d'ascenseur en Chine), soit les assister.
A ceux qui retorqueront que d'autres emplois seront créés, la part du revenu des entreprises versée aux salariés ne cesse de diminuer depuis 20 ans dans les pays de l'OCDE.
Toute mesure incitative (ex: sors toi les les doigts) ne fait que changer l'ordre dans la file d'attente.
Bon, chômeur à 20 ans sans handicap majeur et sans projet, c'est inexcusable. En fin de droits à 55 ans, c'est une autre affaire.
Mon poste a été supprimé, je me suis lancé dans le vide dans un métier dont je n'avais pas la moindre notion (mes photos de l'an dernier me font pleurer tellement c'est nul) et je m'en sors bien. On s'en fout de la file d'attente, il suffit de remuer suffisamment pour être dans les bonnes places. Le gland qui réclame de l'aide comme un dû, en fait, il a juste abandonné complètement l'idée de bosser, bien encouragé par le discours officiel. Va voir au Maroc, tout le monde "se débrouille", et leur situation est autrement plus compliquée que la notre quand ils sont à la rue.
Au niveau du pays, il faut accepter son niveau de richesse et son niveau de pauvreté.
J'estime que 20% du PIB français est de la foutaise.
Le système de l'union Soviétique s'est écroulé, le système français est le suivant.
Au Brésil, il y a trop de monde par rapport à la richesse produite, 60000 morts de violence urbaine chaque année.
Le Brésil est l'avenir de la France.
La faillite c'est maintenant.
Un peu trop de concepts entremêlés:
La part des revenues des entreprises qui vont aux salariés qui baisse, peut s'expliquer de pleins de manières différentes:
-les capitaux d'investissements initiaux qui ne viennent plus des salariés eux mêmes
-la part de coûts "humains" qui sont aujourd'hui en dépenses externes: service à valeur ajoutée (externalisation de la R&D, avocats, Comptables, etc), sous-traitance. L'industrie Automobile d'aujourd'hui peut l'illustrer parfaitement mais ce n'est pas la seule.
-la part de Taxes qui augmente de manière exponentielle dans tout les pays, qu'ils soient au bord de la faillite comme en Argentine ou en Grêce mais aussi dans les pays émergents Africains ou Asiatiques
-l'informatisation massive des entreprises qui a produit un énorme gain de productivité
-les systèmes de retraites qui ont créées des fonds spéculatifs, qui eux memes demandent un rendement supérieur à 8% annuel et donc obligent un peu les entreprises à cracher du dividende (la bourse c'est aussi ça, un marché libre d'échange des titres).
-etc
Au Brésil il n'y a pas trop de monde, c'est juste que les richesses produites sont massivement capté par la corruption entres les hommes d'affaires et les politiques et qu'il n'y a encore aucun système réellement démocratique comme dans la majorité des pays sud américain.
Il ne faut pas oublier que la majorité des constituions des pays latinos n'ont pas 40 ans et qu'ils ne font que sortir la tête de l'eau de décennie de dictature sans droit. C'est en somme, comme l'Afrique.
Pour moi, en France, le problème majeur est qu'on a fait du système de solidarité sociale un outils d'achats de sympathie et de votes depuis des décennies et qu'on ne sait gouverner qu'à coup de clientélisme ponctuel en coordination avec les médias.
Les solutions à nos problèmes ne sont pas nouvelles, en tirant simplement des leçons de l'histoire on pourrait résoudre pas mal de souffrances en France, mais quel homme politique a envie de commettre un suicide politique à la Schroder?