Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By ornitorink
#143311 [quote="john dilinger"]Mon expérience :
- Petite fille : père inexistant ou disparu (impression de rejet de la part du père)
- Femme : père présent et aimant
- Femmes très mâtures : père sévère, divorcé ou décédé (il n'y a pas eu de rejet de la part du père mais un lien tout de même traumatique avec lui)

Hmm pas vraiment d'accord avec toi dans le sens où j'ai quelques exemples qui vont à l'encontre de cette hypothèse.

Pour les Petite fille par exemple: je suis d'accord avec Dje et julethergo. Tu peux très bien avoir un père qui a été présent, mais comme c'était la petite dernière c'était sa "fifille", beaucoup plus gâtée que ses frères ou sœurs elle s'avère bien souvent capricieuse. Pour peu qu'elle soit jolie vous avez la reine des chieuses. Elle faisait déjà ce qu'elle voulait avec son père donc imaginez les pauvres bougres peu méfiants. Elle usera des mêmes stratagèmes qu'elle a expérimenté déjà toute petite avec son paternel.
Entretenant une relation presque fusionnel avec le père, ce sera en revanche (souvent) conflictuel avec la mère. Contrairement à ce qu'elle revendique, elle recherchera (inconsciemment) désespérément un mec qui lui posera un cadre, donc des limites.

Ensuite je dirais que tu pourras avoir tous ces types de personnalité quel que soit l’environnement familial. Si ce dernier joue tout de même un rôle important, il y a aussi quelque chose en nous d'inné que personne ne pourra changer (contrairement à ce que ces idiots de défenseurs de la théorie du genre pense). J'ai connu des nanas qui étaient détestables pour ne pas dire odieuses malgré un cadre familial idéal, alors que leurs frères et sœurs ne l'étaient pas du tout. (Il en va de même pour les hommes d'ailleurs). Inversement tu as des femmes qui peuvent être matures en ayant grandit dans des environnements exécrables.
Alors bien entendu ces exemples ne sont pas représentatifs de la majorité et restent plutôt rares, simplement cela montre qu'il y a d'autres éléments que l’environnement familial qui rentrent en jeu dans la construction de la personnalité. A mon avis pour les différents exemple que tu as cité, il faudrait également s'interroger sur l’environnement social dans lequel elles ont évolué, ainsi que son contexte. Après tout il n'y a pas que nos parents qui marquent notre existence.
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By pantin
#143459 Quelques remarques qui ne font pas office de vérité absolue:
Il n'y a pas de causalité linéaire dans la construction mentale d'une personne
Ex: un enfant battu ne devient que rarement maltraitant
On ne peut observer que des corrélations qui vont affecter le développement du psychisme dans un certain sens
Ex: une sur protection parentale va favoriser des comportements anxieux
Dans un processus développement, ce qui va compter avant tout c'est la perception des événements plutôt que les faits en eux mêmes
Ex: demandez à deux sœurs de décrire le rapport à leur parents, vous allez être surpris

J'aurais tendance à penser que la petite fille, boudeuse, changeante, surévaluant constamment sa valeur, correspond à une époque et à un déterminisme sociologique plutôt qu' éducatif. Caractéristique d'une tranche d'âge (15 a 25 ans environ), elles ont internalise ce mode comme constitutif d'une bonne féminité et le revendique par une bonne dose d'auto légitimation. ( phénomène très prégnant en France d'ailleurs..)

Je ferais le distinguo avec la flippee, pathologique, abandonnique, sans repère paternel ( qu'il ait été présent ou non mais pas sur le plan symbolique). La on est dans des profils soit borderline, soit hystérique ( le désir du désir insatisfait dans ce profil)

Après la femme, vient souvent soit par miracle précocement ( comme on trouve quelques surdoués) mais plutôt grace au temps et la venue des épreuves existentielles ( découverte de la perte de toute puissance, horloge biologique ....)

Dans mon expérience, les plus chieuses, manipulatrices, exigeantes ont toujours été des filles choyées à mort par papa, traitée comme des princesses et relativement épargnées par la vie. Au delà d'un certain âge, elles font le constat que ce genre d'attitude devient suicidaire socialement.

Je fatigue, il y aurait tellement à dire.
By john dilinger
#143517 Merci pour la qualité de ton post !

Très enrichissant !