- Mar Fév 18, 2014 3:28 pm
#146645
Il a l'air édifiant, ce livre...
Roland, nourri aux produits frais
Roland, nourri aux produits frais
- Mar Fév 18, 2014 3:32 pm
#146646
A en juger par les quelques extraits, ce livre est une insulte aux femmes sympas, apprêtées, intéressantes.
- Mar Fév 18, 2014 4:30 pm
#146651
Chouette ! Un article ! [url]http://www.spikeseduction.com/livres-films-seduction/16257_la-femme-parfaite-est-une-connasse.html[/url] 
- Mar Fév 18, 2014 11:13 pm
#146694
[quote]A en juger par les quelques extraits, ce livre est une insulte aux femmes sympas, apprêtées, intéressantes.
Exactement, ça sent la frustration à plein nez.
Exactement, ça sent la frustration à plein nez.
- Mer Fév 19, 2014 10:28 am
#146711
Tu parlais de 500 000 exemplaires, je crois ? Aargl... quand on pense que John Kennedy Toole (l'auteur de La Conjuration des imbéciles) s'est suicidé car il ne s'était pas fait publier de son vivant...
Roland, nourri aux produits frais
- Mer Fév 19, 2014 1:30 pm
#146728
[quote="roland"]Tu parlais de 500 000 exemplaires, je crois ? Aargl... quand on pense que John Kennedy Toole (l'auteur de La Conjuration des imbéciles) s'est suicidé car il ne s'était pas fait publier de son vivant...
Niveau rentabilité, j'ai vu que c'était un livre à 5 euros.
Si elles touchent 0,20 cents par livre, le bénéfice est quand même de 100.000 euros (donc 50.000 pour chacune).
Pour un livre humoristique qui n'a sûrement pas nécessité pas de recherche, qui a été imprimé sûrement en taille 12 pour 160 pages, et qui a été écrit à deux, ça doit, à tout casser, représenter 3 semaines de travail (corrections comprises).
On n'oubliera pas de mentionner tout le prestige qui va avec : article de presse, faveur de l'éditeur pour les prochains contrats, popularité dans la sphère littéraire, ect...
Bref, c'est très rentable d'être un auteur à best-seller.
On peut vite payer sa maison.
Niveau rentabilité, j'ai vu que c'était un livre à 5 euros.
Si elles touchent 0,20 cents par livre, le bénéfice est quand même de 100.000 euros (donc 50.000 pour chacune).
Pour un livre humoristique qui n'a sûrement pas nécessité pas de recherche, qui a été imprimé sûrement en taille 12 pour 160 pages, et qui a été écrit à deux, ça doit, à tout casser, représenter 3 semaines de travail (corrections comprises).
On n'oubliera pas de mentionner tout le prestige qui va avec : article de presse, faveur de l'éditeur pour les prochains contrats, popularité dans la sphère littéraire, ect...
Bref, c'est très rentable d'être un auteur à best-seller.
On peut vite payer sa maison.
"Tout finira par la canaille."
Nietzsche.
Nietzsche.
- Mer Fév 19, 2014 1:35 pm
#146729
[quote="Ventel"][quote="roland"]Tu parlais de 500 000 exemplaires, je crois ? Aargl... quand on pense que John Kennedy Toole (l'auteur de La Conjuration des imbéciles) s'est suicidé car il ne s'était pas fait publier de son vivant...
Niveau rentabilité, j'ai vu que c'était un livre à 5 euros.
Si elles touchent 0,20 cents par livre, le bénéfice est quand même de 100.000 euros (donc 50.000 pour chacune).
Pour un livre humoristique qui n'a sûrement pas nécessité pas de recherche, qui a été imprimé sûrement en taille 12 pour 160 pages, et qui a été écrit à deux, ça doit, à tout casser, représenter 3 semaines de travail (corrections comprises).
On n'oubliera pas de mentionner tout le prestige qui va avec : article de presse, faveur de l'éditeur pour les prochains contrats, popularité dans la sphère littéraire, ect...
Bref, c'est très rentable d'être un auteur à best-seller.
On peut vite payer sa maison.
Un auteur touche 6 à 15% par livre environ. Vu le nombre d'exemplaires, si elles avaient une close de progression, elles peuvent même taper du 20
Ce qui nous fait donc 50cts à 1€ par livre et non 20cts (en approximant le ht et le ttc)
Ps : ne pas oublier que tous les chiffres de vente annoncés dans les journaux sont faux. Seuls les éditeurs ont un logiciel en interne qui affiche le vrai chiffre. Je pense qu'elles ont dû en vendre 150.000 au plus. Ce qui est déjà énorme.
Niveau rentabilité, j'ai vu que c'était un livre à 5 euros.
Si elles touchent 0,20 cents par livre, le bénéfice est quand même de 100.000 euros (donc 50.000 pour chacune).
Pour un livre humoristique qui n'a sûrement pas nécessité pas de recherche, qui a été imprimé sûrement en taille 12 pour 160 pages, et qui a été écrit à deux, ça doit, à tout casser, représenter 3 semaines de travail (corrections comprises).
On n'oubliera pas de mentionner tout le prestige qui va avec : article de presse, faveur de l'éditeur pour les prochains contrats, popularité dans la sphère littéraire, ect...
Bref, c'est très rentable d'être un auteur à best-seller.
On peut vite payer sa maison.
Un auteur touche 6 à 15% par livre environ. Vu le nombre d'exemplaires, si elles avaient une close de progression, elles peuvent même taper du 20
Ce qui nous fait donc 50cts à 1€ par livre et non 20cts (en approximant le ht et le ttc)
Ps : ne pas oublier que tous les chiffres de vente annoncés dans les journaux sont faux. Seuls les éditeurs ont un logiciel en interne qui affiche le vrai chiffre. Je pense qu'elles ont dû en vendre 150.000 au plus. Ce qui est déjà énorme.
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- Ven Fév 21, 2014 1:46 am
#146890
Je sais pas pourquoi tout le monde s'excite.
C'est quand même mieux que les injonctions paradoxales des magazines féminins, non ?
Vous l'avez lu ?
Moi oui, en mai 2013, je me suis bien marré.
C'est quand même mieux que les injonctions paradoxales des magazines féminins, non ?
Vous l'avez lu ?
Moi oui, en mai 2013, je me suis bien marré.
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte
- Ven Fév 21, 2014 9:58 am
#146898
[quote]C'est quand même mieux que les injonctions paradoxales des magazines féminins, non ?
Ben justement, je ne trouve pas.
Ben justement, je ne trouve pas.
- Ven Fév 21, 2014 10:34 am
#146901
Développe ?
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte
- Ven Fév 21, 2014 11:26 am
#146908
Avant tout, je ne considère en aucun cas que les magazines féminins se placent à des années-lumière de ce bouquin. Ils sont juste un peu mieux construits.
Je pense qu’on peut en apprendre plus en 1 ou 2 magazines que dans ces 150 pages. Dans un mensuel féminin, il y a la plupart du temps des « dossiers » autour de « problématiques » (qui certes ont déjà été traitées dans les numéros de l’année précédente, mais quand même). Il y a toujours une partie « sexo », qui est toujours plus développée que de dire « Je peux tailler des pipes à qui veut en vacances. », beaucoup de témoignages de filles (qu’il faut toujours lire avec une grille de lecture adaptée) sur des actions masculines qui peuvent apporter un regard intéressant, des histoires parfois intéressantes, des vraies idées cadeaux pour les copines. Bref, les sujets sont un tant soit peu creusés.
Or ici, c’est comme si les auteurs avaient voulu retirer tout la partie « analytique » pour n’en garder que le gras saturé, la chantilly rance qui pue et qui nous apprend rien. Comme si elles avaient gardé seulement les introductions de journaux magazines. Même pour un homme, il n’y a rien à creuser, la plupart du temps on lui prête l’image du beauf :
Dixit « comment épater un mec »
[quote]• Apprendre par coeur les règles du « hors-jeu ».
• Savoir faire passer sa jambe derrière sa tête.
• Savoir ouvrir une bière avec un briquet, son avant-bras ou ses dents.
• Raconter avoir eu une expérience homosexuelle (ou à plusieurs).
• Devenir la reine du jeu vidéo Fifa.
• Apprendre à jouer de la guitare (un morceau suffi t… les hommes sont crédules, ne l’oublions pas).
• Apprendre une ou deux phrases types sur le mercato foot en cours.
• Dire qu’on est très copine avec Clara Morgane.
• Se procurer toujours avant lui le dernier produit Apple.
• Apprendre par coeur tous les noms des Chevaliers du Zodiaque et les répliques de Star Wars.
• Savoir réparer un « carbu ».
• Savoir ce qu’est un « carbu ».
Ouais donc en gros, un mec est donc forcément : passionné de foot, écervelé, geek, et ne pense qu’à baiser. Même au second degré, c’est chiant comme la pluie.
Je suis retourné plusieurs fois sur le bouquin pour voir si par mégarde je n’avais rien louper. Mais non ! Je le dis encore, je ne vois pas comment ce livre peut élever les filles. Le premier chapitre parle de se goinfrer comme une grosse sans aucun complexe !!
Je dis oui aux magazines féminins (enfin 2 par an ça suffit), non à ce livre.
Je pense qu’on peut en apprendre plus en 1 ou 2 magazines que dans ces 150 pages. Dans un mensuel féminin, il y a la plupart du temps des « dossiers » autour de « problématiques » (qui certes ont déjà été traitées dans les numéros de l’année précédente, mais quand même). Il y a toujours une partie « sexo », qui est toujours plus développée que de dire « Je peux tailler des pipes à qui veut en vacances. », beaucoup de témoignages de filles (qu’il faut toujours lire avec une grille de lecture adaptée) sur des actions masculines qui peuvent apporter un regard intéressant, des histoires parfois intéressantes, des vraies idées cadeaux pour les copines. Bref, les sujets sont un tant soit peu creusés.
Or ici, c’est comme si les auteurs avaient voulu retirer tout la partie « analytique » pour n’en garder que le gras saturé, la chantilly rance qui pue et qui nous apprend rien. Comme si elles avaient gardé seulement les introductions de journaux magazines. Même pour un homme, il n’y a rien à creuser, la plupart du temps on lui prête l’image du beauf :
Dixit « comment épater un mec »
[quote]• Apprendre par coeur les règles du « hors-jeu ».
• Savoir faire passer sa jambe derrière sa tête.
• Savoir ouvrir une bière avec un briquet, son avant-bras ou ses dents.
• Raconter avoir eu une expérience homosexuelle (ou à plusieurs).
• Devenir la reine du jeu vidéo Fifa.
• Apprendre à jouer de la guitare (un morceau suffi t… les hommes sont crédules, ne l’oublions pas).
• Apprendre une ou deux phrases types sur le mercato foot en cours.
• Dire qu’on est très copine avec Clara Morgane.
• Se procurer toujours avant lui le dernier produit Apple.
• Apprendre par coeur tous les noms des Chevaliers du Zodiaque et les répliques de Star Wars.
• Savoir réparer un « carbu ».
• Savoir ce qu’est un « carbu ».
Ouais donc en gros, un mec est donc forcément : passionné de foot, écervelé, geek, et ne pense qu’à baiser. Même au second degré, c’est chiant comme la pluie.
Je suis retourné plusieurs fois sur le bouquin pour voir si par mégarde je n’avais rien louper. Mais non ! Je le dis encore, je ne vois pas comment ce livre peut élever les filles. Le premier chapitre parle de se goinfrer comme une grosse sans aucun complexe !!
Je dis oui aux magazines féminins (enfin 2 par an ça suffit), non à ce livre.
- Ven Fév 21, 2014 11:45 am
#146909
[quote]- Apprendre à jouer de la guitare (un morceau suffit… les hommes sont crédules, ne l’oublions pas).
- Apprendre une ou deux phrases types sur le mercato foot en cours.
Séquence émotion :
Je me revois, à 20-25 ans, croyant les femmes qui disaient savoir/connaître/aimer tel ou tel domaine qui me fascinait. Mais ça, comme disait Dubosc, "c'était avant l'drame".
Et puis, lentement, âprement, j'ai compris que cela n'était, 90% du temps, que badinage pour mieux s'insérer socialement et donner une sorte de justification rationnelle aux sentiments amoureux que les hommes leur portaient.
Remarque, ça aurait pu être pire.
- Apprendre une ou deux phrases types sur le mercato foot en cours.
Séquence émotion :
Je me revois, à 20-25 ans, croyant les femmes qui disaient savoir/connaître/aimer tel ou tel domaine qui me fascinait. Mais ça, comme disait Dubosc, "c'était avant l'drame".
Et puis, lentement, âprement, j'ai compris que cela n'était, 90% du temps, que badinage pour mieux s'insérer socialement et donner une sorte de justification rationnelle aux sentiments amoureux que les hommes leur portaient.
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- Ven Fév 21, 2014 12:07 pm
#146910
Dans "To Rome with Love" , le personnage de Ellen Page est exactement comme ca, ce qui inspire cette reflexion au personnage joué par Alec Baldwin :
[quote]"She knows one line from every poet, just enough to fake it"
Ce qui est amusant c'est que ce personnage est présentée comme complétement irresponsable menteuse mythomane, nympho etc... en somme comme une exception, alors qu'en réalité ces traits de "caractères" sont on ne peut plus commun.
[quote]"She knows one line from every poet, just enough to fake it"
Ce qui est amusant c'est que ce personnage est présentée comme complétement irresponsable menteuse mythomane, nympho etc... en somme comme une exception, alors qu'en réalité ces traits de "caractères" sont on ne peut plus commun.
- Ven Fév 21, 2014 12:12 pm
#146911
(C'est une exception, car le personnage dans le film ne présente pas seulement ce trait de caractère mais un certains nombre d'autres qui reliés les uns aux autres créent une fille "irresponsable menteuse mythomane, nympho etc... ". Encore une fois, W.A met en scène ce personnage avec beaucoup de véracité, comme il l'a fait sur un autre type de femme dans son [url=http://www.spikeseduction.com/forum/blue-jasmine-vt10958.html]dernier film[/url])
[quote]"She knows one line from every poet, just enough to fake it"
Pour le coup, même si ça reste discutable, vous conviendrez que c'est un peu plus classe que de connaitre la définition du mercato
[quote]"She knows one line from every poet, just enough to fake it"
Pour le coup, même si ça reste discutable, vous conviendrez que c'est un peu plus classe que de connaitre la définition du mercato
- Ven Fév 21, 2014 12:22 pm
#146913
[quote="Arthus"]Pour le coup, même si ça reste discutable, vous conviendrez que c'est un peu plus classe que de connaitre la définition du mercato
On peut parler intelligemment de sport, et sottement de poésie.
On peut parler intelligemment de sport, et sottement de poésie.
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