Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Maurice
#142648 Il me semblait bien que le sujet pouvait avoir son actualité.

Je lis vos suggestions et vos expériences, le sport effectivement me semble obligatoire et l'an passé m'avait semblé un peu meilleur parce que je faisais une activité sportive (interrompu par la grippe l'an passée, et jamais reprise ensuite... )

Je ne vais pas rentrer dans les détails de tout, surtout que je ne voudrais pas être au centre du thème, car je crois que ce thème peut intéresser plein de gens.

Pour la luminothérapie, j'avais un très bon appareil fabriqué au Canada. Je l'ai toujours d'ailleurs. Une vraie lampe, dont l'ampoule est grillée. Mais ça n'a jamais vraiment été efficace, je trouve, un peu de mieux peut-être (ou de placebo ?)... Je vais essayer de me retrouver l'ampoule adéquate (mais disons que je ne voyais pas la différence entre cette lumière et la lumière d'un néon).

Magnésium, je note.

C'est possible aussi qu'on soit génétiquement programmés pour supporter tel ou tel type d'hiver et pas un autre. Je suis breton (je veux dire génétiquement depuis deux siècles pour trouver trace d'autre chose que du sang breton sans avoir jamais vécu en Bretagne pourtant) et j'attends la fin du froid et le début de la pluie pour demain soir avec impatience par exemple... J'envie terriblement les hivers brestois ! Et j'adore la tempête en dépit de ses dangers :D
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By coug
#142649 [quote="Maurice"]C'est possible aussi qu'on soit génétiquement programmés pour supporter tel ou tel type d'hiver et pas un autre. Je suis breton (je veux dire génétiquement depuis deux siècles pour trouver trace d'autre chose que du sang breton sans avoir jamais vécu en Bretagne pourtant) et j'attends la fin du froid et le début de la pluie pour demain soir avec impatience par exemple... J'envie terriblement les hivers brestois ! Et j'adore la tempête en dépit de ses dangers :D

J'aurais tendance à avoir quelques réserves la dessus. En Suisse l'armée de milice est obligatoire et les conditions peuvent être assez sympathiques. Du genre -35°C en hiver. Et on a jamais constaté que les blacks nés/ayant grandis en Suisse et naturalisés (donc astreints au service) supportent plus mal l'hiver que les autres. Tout le monde en bave pareil.

Pour reprendre l'exemple d'Animal, si on mettrait ses anciens camarades ayant grandis au Sénégal à dormir dehors par -15°C, je suis pas sur qu'ils passeraient la nuit sans un état très grave d'hypothermie. Ce qui m'amène à privilégier le conditionnement plutôt que la génétique. En plus, comment isoler le facteur génétique dans les recherches? Vu que la majorité des personnes ayant les même gène vivent au même endroit. Donc on pourrait croire que c'est un facteur génétique alors qu'il s'agit juste de conditionnement.
By James ex S
#142653 J ai bivouacé par -17 pendant mon service militaire et étonnament c est les bons Suisses qui ont craqués les premiers. A ce niveau c était plus dans la tete que dans les gènes je pense.

Courage, plus qu une semaine et les jours recommencent à s'allonger.
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By pantin
#142656 Le facteur génétique est une prédisposition, non à supporter plus ou moins le froid mais à être sensible à des variations saisonnières au niveau de l humeur. Comment ça se mesure et cela s isole? C est statistique.

En l'espèce on parlait de troubles et la plupart des troubles mentaux, ont une forte pondération génétique, ce n'est pas une opinion, juste un fait. (Ex: le facteur gêne explique 50% de la variabilité du développement de la schizophrénie, grâce à des observations chez des jumeaux monozygotes)

L environnement joue un rôle sinon on n'aurait aucun conseil concret (même de psychologue) a donner.
Au fait juste par militantisme, quand quelqu'un va mal, lui dire d'aller mieux n' est peu opérant. :twisted:
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By Antares
#142659 Du temps ou j'étais chef scout dormir dehors par grand froid était ma spécialité.
Du coup je passais mes week-ends et vacances dehors quasiment 11 mois sur 12.
Résultat je pouvais me balader habiller beaucoup plus légèrement que d'autre et cela pour deux raisons:
Premièrement parce que l'on s'acclimate: j'ai très froids en octobre/novembre pendant a peut près deux semaine le temps que mon corps s'habitue à la chute de température assez brutal de l'automne franc-comtois après ça va beaucoup mieux et en Janvier je me la joue warrior en T-shirt et en bonnet.
Deuxièmement parce que les gens qui vivent dans les régions froides s'équipe rapidement contre la pluie, le vent et le froid. Et cela 'accentue en fonction de son mode de vie et ses hobbies.
Au final ma sœur qui s'est installé dans le sud il y a 3 ans est devenu ultra-frileuse et enfile une polaire en dessous de 10 degrés
Moi à l'inverse j'adore le froid que je supporte même mieux que la chaleur. Tant il est plus simple de se réchauffer que de se refroidir.

Même observations chez les jeunes que j'encadrais et chez les adultes que je formais: les niçois ramaient à ce réchauffer contrairement à mes jeunes franc-comtois. Tout dépend de l'origine géographique et des habitudes de vie.
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By Jester
#142661 Salut maurice

C'est un phénomène qui est connu en médecine chinoise. En général les thérapeuthes chinois donnent des préparations dites de "changement de saison" justement aux intersaisons, d'ailleurs ce type de dépression saisonnière n'intervient pas que en hiver, moi une fois cela m'est arrivé au printemps ou j'ai eu un gros coup de fatigue. J'ai pris la préparation de mon acupuncteur sans trop y croire et l'effet a été miraculeux. Malheureusement je ne connais pas la recette, sinon je te l'aurais donné (en général c'est assez facile à reproduire avec des huiles essentielles). Si j'arrive à la trouver je te la donnerais.
By Synchronn
#142662 [quote="pantin"]Juste un truc, que je viens de retrouver dans mes articles Maurice, c'est au moins 1h en luminotherapie avec une lampe d'au moins 5000 lux.

De la documentation sur la luminothérapie

http://www.rmlg.ulg.ac.be/show.php

Perso je n'ai pas la patience mais il semble qu'il y ait des effets intéressants (article que j'avais trouvé via le site "les sceptiques du québec")
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By coug
#142680 [quote="coug"]Pour reprendre l'exemple d'Animal, si on mettrait ses anciens camarades ayant grandis au Sénégal à dormir dehors par -15°C, je suis pas sur qu'ils passeraient la nuit sans un état très grave d'hypothermie. Ce qui m'amène à privilégier le conditionnement plutôt que la génétique. En plus, comment isoler le facteur génétique dans les recherches? Vu que la majorité des personnes ayant les même gène vivent au même endroit. Donc on pourrait croire que c'est un facteur génétique alors qu'il s'agit juste de conditionnement.
Tiens, en écrivant ces lignes il y a quelques jours, je pensais pas que l'actualité nous donnerait un exemple aussi flagrant:

http://www.20min.ch/ro/news/dossier/tun ... d-14548976

Un commandant rebelle syrien est mort d'hypothermie à cause du froid rigoureux qui sévit dans la région depuis une semaine, a affirmé samedi une ONG.


En faisant une recherche [url=http://www.worldweatheronline.com/Idlib-weather-history/Idlib/SY.aspx]ici[/url], on découvre que dans la zone ou ils sont morts, le plus froid était seulement de -6°C.
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By Acidlemon
#142689 En effet il semblerait que dans les grandes métropoles, l'hiver soit un passage délicat pour ses habitants.

J'ai connu cette dépression saisonière l'hiver dernier, premier job, des missions peu intéréssantes, plus le temps d'aller faire du sport et un mou global dans ma vie amoureuse. Sale hiver.

Cette année, j'ai décidé d'anticiper, j'ai prévu en amont mes activités et repris le sport de manière intensive à l'approche de l'hiver. Pour le coup je vais à contre courant, je fais d'autant plus attention à mon alimentation, j'ai arrêté de fumer, j'ai enrichi ma bibliothèque et j'ai pris des responsabilités dans mon job.

À mon avis la meilleure thérapie et de vivre l'hiver comme une saison différente durant laquelle tu peux te lancer dans de nouvelles activités que l'été ne te laisse pas le temps de réaliser. Prendre soin de soi, faire du sport est un excellent début.

Pour ma part, tous les matins, avant de déjeuner, j'apprécie faire quelques étirements, un peu d'exercice, ça met ton corps et ton esprit en bonne condition pour affronter la journée. Un bon déjeuner équilibré et c'est parti :)
By Synchronn
#142737 [quote="pantin"]Le facteur génétique est une prédisposition, non à supporter plus ou moins le froid mais à être sensible à des variations saisonnières au niveau de l humeur. Comment ça se mesure et cela s isole? C est statistique.

En l'espèce on parlait de troubles et la plupart des troubles mentaux, ont une forte pondération génétique, ce n'est pas une opinion, juste un fait. (Ex: le facteur gêne explique 50% de la variabilité du développement de la schizophrénie, grâce à des observations chez des jumeaux monozygotes)


La où je peux émettre un doute sur le lien entre dépression saisonnière et génétique.... si on regarde un peu en arrière, avant le 19 ème siècle, en France, le soleil était fuit (considéré comme mauvais pour la peau et pas uniquement le coup de soleil) et la peau bronzée l'apanage des pauvres qui travaillent dans les champs.
+ La pluie qui était une manifestation divine, de nombreuses processions avaient lieux pour glorifier tel ou tel saint pour que la flotte tombe. Bref si on parle génétique, on ne devrait pas s'arrêter uniquement à nos ancêtres proches... alors l'appréciation du temps, du climat, de la météo est plus d'ordre culturelle que génétique. Nous sommes conditionnés, c'est une construction pas un héritage.
By Tibaille
#142767 La lumière a aussi beaucoup d'effet sur mon moral. J'ai passé plusieurs séjours dans des pays où la nuit ne tombait pas pendant quelques mois. Il faisait froid mais c'était extraordinnaire !

Sinon, dans nos régions tempérées, ma solution à moi c'est de mutliplier ma consommation de fruit ! Ce me donne vraiment beaucoup plus la pêche ( :roll: ). Il ne faut surtout pas tomber dans le cliché du besoin de graisse et de chocolat hivernale ! Une mauvaise alimentation mine le morale et le niveau d'energie.

Et je fais généralement plus de sport aussi, dès le matin.

J'aborde aussi toujours des filles et me force à faire des rencontres malgré que celles-ci semblent moins disponibles (leur marche est plus pressée et leur vêtements les mettent moins en valeurs).

Néanmoins il faut accepter qu'au début de l'hiver ou à la fin de l'été, on subisse un période de transition un peu déprimante... Il ne faut pas en faire un plat ou s'en vouloir, c'est naturel. En y pensant trop et en s'en plaigant on rends cet état d'esprit plus durable.
By Synchronn
#142769 Le problème est que l'ensemble des conseils se résument à "bouge toi". Sur un dépressif, il n'y a pas pire.'.car on ne prend pas en considération sa souffrance, on le réduit au fait que c'est un fainéant. Compliqué!