- Mer Déc 18, 2013 12:04 am
#142896
[quote="jazzitup_"]Stéphane, le type dépressif est déjà en train de se culpabiliser de ne pas se bouger le cul, et de s'angoisser de pouvoir le bouger un jour, à un tel point qu'à côté, un discours
Let's do it sonne comme vu et revu.
Et alors? Le pauvre petit chéri qui culpabilise, il veut un bisou peut être?
[quote]Et c'est beaucoup plus difficile qu'on pense d'être face à quelqu'un qui souffre, voire qui se sabote, sans sortir de formule magique. True story. Or "avoid the unlucky and the unhappy", mais je pense qu'on passe à côté d'une partie de la vie et de ses paradoxes.
C'est pour ca qu'il y a des professionnels: psychologues, psychiatres, thérapeutes,.. C'est très bien (et aux frais de la princesse).
Eliminer la médiocrité de ma vie (et donc, les personnes dépressives, négatives, etc.) a été une des meilleures décisions que j'ai prise. Et en guise d'argument, j'en veux des amis qui ont eu tout sauf une vie facile et qui sont jamais tombés dans ce genre d'auto-lamentations. Ils ont eu des coups dure, on a été là pour les soutenir. Mais ils ont toujours eu la volonté et la dignité d'avancer. Sans se laisser aller. Au fond, je pense que c'est juste une question de personnalité. A coup dure égal, certains tombent en dépression et d'autres se relèvent. Mais évidemment, lire ca va faire bondir tout les gauchistes du forum.
Franchement quand je repense à certains, alors qu'ils ont pas vécu le centième d'autres personnes, se lamenter, effectivement, un coup de pieds au cul, serait la meilleure chose. Quelque part je me dis que ton approche, ne fait que les* réconforter dans leur médiocrité.
*les, étant les pauvre victimes qui s'adorent dans le rôle du dépressif, pour qu'on s'occupe d'eux et qu'on leur donne de l'attention, alors qu'objectivement leur situation est tout sauf dramatique. J'inclus pas évidemment, les victimes de vrai drames de la vie, pour qui, comme je l'ai dit, il faut des professionnels. La aussi, d'expérience, quand une situation est vraiment grave (tel que tu dis l'avoir vécue), vouloir faire de la psychanalyse de comptoir et les aider, peut avoir plus de conséquences négatives que positives (d'après un psy qui est venue nous faire une formation de gestion de crise/stress). Car on dit des choses qui paraissent anodine, dans la volonté de les aider, qui vont réveiller des sentiments très négatifs. C'est comme jongler avec de la nitroglycérine. Depuis, mon seul conseil, c'est d'aller voir un bon psy, étant donné que je ne suis pas la bonne personne pour cette conversation.