- Ven Mar 20, 2015 3:48 pm
#167017
Je suis tombé sur l'article suivant :
[url]http://www.psmag.com/nature-and-technology/17-to-1-reproductive-success[/url]
Pour les non-anglophones, ça explique que :
Hypothèse 1 : pénurie de mâles dues à un virus qui toucherait exclusivement les hommes
Hypothèse 2 : un petit nombre d'hommes a accaparé toutes les richesses
Pour confirmer l'hypothèse 2, l'équipe de chercheurs a l'intention de rechercher des marqueurs culturels (et non pas physiques) qui auraient pu empêcher la majorité des premiers agriculteurs de se reproduire.
[url]http://www.psmag.com/nature-and-technology/17-to-1-reproductive-success[/url]
Pour les non-anglophones, ça explique que :
- des scientifiques de l'université de l'état de l'Arizona ont analysé le génome de 450 volontaires de diverses régions du monde
- ils ont recueilli 2 parties de leur ADN : une transmise exclusivement par le père, l'autre par la mère (pour les plus geeks : l'ADN du chromosome Y et l'ADN mitochondrial)
- en analysant la diversité dans cet ADN grâce à un gros ordinateur, ils ont pu compter le nombre de pères et de mères différents, et ainsi établir qu'entre 4000 et 8000 après l'invention de l'agriculture, pour 17 femmes qui se reproduisaient, seul 1 homme en faisait de même
Hypothèse 1 : pénurie de mâles dues à un virus qui toucherait exclusivement les hommes
Hypothèse 2 : un petit nombre d'hommes a accaparé toutes les richesses
Pour confirmer l'hypothèse 2, l'équipe de chercheurs a l'intention de rechercher des marqueurs culturels (et non pas physiques) qui auraient pu empêcher la majorité des premiers agriculteurs de se reproduire.
« Quelle malédiction a frappé l’Occident pour qu’au terme de son essor il ne produise que ces hommes d’affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l’on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu’en Allemagne ? Est-ce à ces dégénérés que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l’abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d’hommes. »
E. Cioran
E. Cioran