- Ven Oct 11, 2013 10:17 pm
#139020
Je découvre et reprend ce fil un peu tard. Observé chez moi-même et nombre de mes amis (y compris les plus doués) : la magie et le bon fonctionnement naturel d'une relation semble presque l'inverse du nombre de "je t'aime" prononcés.
Quasiment toutes les fois où je me rappelle l'avoir dit (et comme Animal, j'ai longtemps été un adepte), c'était davantage pour moi que pour l'autre, car avouez que c'est agréable et libérateur. Comme une drogue. Et plus ils sont nombreux, plus la relation part en sucette, la réciproque étant vraie.
Selon mon impression, l'effet d'un shoot de cette drogue du "je t'aime", que l'on s'administre donc par et pour soi-même, et de faire retomber la pression et la tension. Tension et pression qui devraient servir, en principe, à puiser l'énergie et la motivation nécessaires à organiser un week-end, à être respectueux, à poser ses couilles, à faire travailler son imagination pour le
montrer, et non le dire.
En revanche, si on ne le dit
jamais, j'imagine que notre partenaire est en droit de se sentir floué(e).
[quote]Quality of relationship = 1 / (number of "I love you" per year - 1)
Pardon pour ce geekage. Il fallait que je le sorte, vraiment
Plus sérieusement, je pense qu'il est aussi énormément question du niveau d'intérêt de la fille. Culmine-t-il à des hauteurs considérables, alors à mon sens on peut (doit ?) se l'autoriser de temps à autres, quand on le sent. Mais je crois que jamais, jamais on ne devrait dire "je t'aime" lorsque l'on estime son propre niveau d'intérêt supérieur à celui de la fille.
[size=85]“Knowing your own darkness is the best method for dealing with the darknesses of other people.”
“If one does not understand a person, one tends to regard him as a fool.”
- Carl Jung[/size]