- Ven Sep 15, 2017 10:04 am
#183006
[quote="jazzitup_"]J'ai par contre un souci avec le glissement vers un puritanisme nord-américain, où t'oseras plus prendre l'ascenseur seul avec une femme.
Si ca se trouve, c'est pour ca que les nouveaux patrons des compagnies Américaines tiennent absolument à bosser en open space ou, au mieux, dans des bureaux avec parois transparentes..
[quote]- et entre les deux, la frange de 15%, la classe moyenne de la drague directe, va être jugée au faciès : renforçant EN MÊME TEMPS le sentiment d'injustice à l'égard de Momo et son cousin chauffeur Uber, déjà évincés des rencontres en ligne, et le sentiment d'impunité d'une classe semi-aisée de commerçants et autres restaurateurs, qui comprendront vite comment injecter dans leurs avances la dose de malentendu et d'ingénuité permettant à leurs gros corps huileux de glisser régulièrement entre les mailles de la réglementation.
Entièrement d'accord. En fait, cette "loi" qui est sensée s'appliquer dans la rue va, petit à petit, engendrer un état d'esprit qui va bloquer les hommes un peu partout (en sport, chez le boucher, au lave automatique..).. un peu comme des Anglais, ils n'oseront plus du tout aborder une fille dans des situations normales et attendrons d'avoir 2g d'Alcool dans le sang pour ca. Puis se ruer sur internet ne fera qu'aggraver leurs situation (collectivement).
"Protéger les femmes" c'est le point d'entrée (qui est inattaquable..) mais le but c'est protéger le marché de la séduction des baratineurs. Il faut que les rencontres passent par des canaux qui génèrent du profit : sites de rencontres à 99€/mois, soirées speed dating à 30€ (au passage, il faudrait faire une enquête, mais je suis quasi certain aujourd'hui qu'ils engagent quelques animatrices dans le lot..), croisières de célibataires, clubs..etc. En gros : plus les rencontres seront spontanées moins il y aura de profit.
Les femmes restent toujours les éternelles gagnantes du jeu : elles bénéficient de la gratuité de ces moyens (ladies night..etc), des invitations/sollicitations masculines sans désormais avoir à faire à la nuisance de la "classe moyenne", ces mecs désargentés qui n'avaient que leurs énergie, sourire et courage pour aborder.