- Dim Oct 05, 2014 8:08 pm
#158684
Aujourd’hui, j’ai eu un de ces moments presque déprimants et j’ai eu envie de le partager. Je vais rassurer tout le monde tout de suite, je ne vais pas me lancer dans une discussion philosophique sur le sens de la vie et refaire le monde.
Entre deux relations, un individu se retrouve dans cet état bâtard de célibataire. Hors, ce mot n’a pas la même signification pour un homme et pour une femme. Un homme de base qui n’a pas de copine officielle, se retrouve dans la jungle à chercher +/- activement une fille pour une relation (sex-friend ou longue). Il ratissera le plus large possible, envisageant des scénarios avec toutes les filles qui passent à proximité et qui sont disponibles. Faire correspondre ses critères de sélection avec les filles est un objectif théorique, et en pratique il va envoyer des signaux positifs à un maximum de filles avec pour seul filtre « pas trop repoussante ». Qu’en est-il du côté féminin ?
Une femme célibataire ne fera presque aucun effort. Elle n’a absolument pas conscience de tous les efforts fournis dans la jungle pour survivre, et de toute façon elle s’en fiche. Elle reçoit des sollicitations en masse, en tout lieu, et 24/24H, via tous les canaux à sa disposition (partout dehors, SMS, Facebook, Snapchat, Tinder, sites de rencontre, etc.), et son amour-propre en sera énormément boosté. N’importe quelle fille qui s’apprête bénéficiera d’un surplus de sollicitations. La jungle est son domaine, et comme tous les prétendants peuvent se rendre disponible à n’importe quel moment sur simple demande, la sélection se fait via des tamis successifs. Elle n’éprouve aucun besoin de développer une quelconque capacité sociale.
[size=150]1. L’escalade de la frustration[/size]
L’homme con de base va déployer une quantité astronomique d’efforts afin de survivre dans cette jungle. Ces efforts se traduisent par une dépense en temps, en argent, et en ressources émotionnelles.
Comment (mal ?) dépenser son temps ?
- En écrivant des montagnes de SMS, d’ajouts sur Facebook, chambouler son emploi du temps pour placer un rencard, prendre des photos drôles à envoyer sur Snapchat.
- En allant à un maximum de soirées tout le temps, avec pour seul souci si il y aura de l'alcool et si les filles sont « chaudes et bonnes »...
- En pratiquant des activités avec pour objectif de séduire : commencer la musculation pour chopper, aller à la salsa.
- Par un long cursus d’apprentissage pour espérer à terme comprendre les femmes : le contenu est gratuit quand on consulte ses amis, ses aînés ou Internet. Mais pour un rendement maximum, on peut combiner avec une dépense en argent avec des e-books de merde.
- Ou encore, et c’est le plus vicieux, étudier puis pratiquer un métier qui confère le duo magique : argent & puissance.
Comment (mal ?) dépenser son argent ?
- En payant des verres, des voyages à n’importe quelle fille.
- En achetant des habits hors de prix n’importe comment, ou encore en achetant des objets magiques : grosse voiture allemande noire & Rolex.
- En achetant sans discernement tout ce qui peut traîner sur Internet, en privilégiant évidemment la quantité à la qualité…
C'est comme au poker, plus on investit, et plus on est impliqué émotionnellement. Les résultats sont déplorables comparés aux investissements, et cela crée de la frustration. Frustration qui va conduire à surinvestir : c’est un cercle vicieux. C’est ce qu'on peut appeler l’escalade de la frustration. Il prend souvent fin brutalement, dès qu’on est choisi par une fille dans une relation longue. Ah oui, ce sont elles qui choisissent.
[size=150]2. De la frustration à la sérénité[/size]
Pour en terminer avec la frustration, il faut comprendre que ce ne sont pas toutes ces dépenses qui combinées vont mener au résultat escompté. La seule voie pour en finir durablement est celle de l’apprentissage. L’homme H conceptualise, veut comprendre pour être serein, c’est une force à exploiter. On ne peut réussir dans cette quête que via la compréhension de la psychologie humaine et des interactions entre humains.
Comprendre les femmes est un long cursus, avec différentes matières en interconnexion :
- Le mode de vie : c’est la base de la pyramide. Séduire une fille ne passe pas par un mode on/off, c’est la conjonction de tout ce qu’on est qui permet de faire pencher la balance en notre faveur. C’est notre travail, les lieux que l’on fréquente, nos goûts que l’on doit creuser.
- La compétence sociale : c’est savoir approcher les autres êtres humains en respectant tous les codes sociaux, et faire vivre une interaction enrichissante pour tout le monde.
- Le corps : c’est comprendre le fonctionnement psychologique et physique de nos congénères et de nous-même, s’habiller en accord avec notre mode de vie, prendre soin de nous.
On comprend maintenant que cette frustration se dépasse en élargissant notre champ de vision à tous les domaines de notre vie, et de les améliorer. Les leviers qui nous provoquaient de la frustration ne fonctionnent plus parce qu’ils sont remplacés par un cheminement plus sain, on devient aussi plus serein face à la vie.
[size=150]3. De la sérénité à l’amertume (de temps en temps)[/size]
Voir tous ces hommes se débattre de toutes leurs force me fait penser à une immense fourmilière que emportée par les eaux, les fourmis ne comprennent absolument pas ce qu’il se passe, et ont un champ de vision minimum, donc forcément un champ d’action minimum aussi. C’est un carnage émotionnel, la frustration se transforme en colère, parfois en rejet de l’autre. Je ne suis absolument pas aigri ni misogyne, mais j’ai de l’empathie. Je vois tous les jours ce qu’il se passe ainsi que les conséquences, j’essaye d’expliquer mais en vain. J’ai désormais jeté l’éponge des explications : l’effort pour sortir la tête de l’eau est tellement important que les gens n’en ont pas conscience et ne le font pas.
Ce n’est pas le cas général cartésien : PROBLÈME -> SOLUTION UNIQUE -> RÉSOLUTION DU PROBLÈME. C’est un gigantesque chemin, avec une multitude d’actions qui en engendrent d’autres. C’est long et laborieux, et je me félicite tous les jours de m’être un jour posé la question de comment ça se fait que quoi que je fasse, les résultats soient plus qu’aléatoires, et que je ne peux quasiment rien faire. Je remercie aussi Stéphane qui fait un travail encore plus énorme pour assembler les briques ensemble. Je remercie aussi tous les membres qui ont compris que transmettre le savoir est noble.
PS : oui je sais, je ne me suis pas présenté.
Entre deux relations, un individu se retrouve dans cet état bâtard de célibataire. Hors, ce mot n’a pas la même signification pour un homme et pour une femme. Un homme de base qui n’a pas de copine officielle, se retrouve dans la jungle à chercher +/- activement une fille pour une relation (sex-friend ou longue). Il ratissera le plus large possible, envisageant des scénarios avec toutes les filles qui passent à proximité et qui sont disponibles. Faire correspondre ses critères de sélection avec les filles est un objectif théorique, et en pratique il va envoyer des signaux positifs à un maximum de filles avec pour seul filtre « pas trop repoussante ». Qu’en est-il du côté féminin ?
Une femme célibataire ne fera presque aucun effort. Elle n’a absolument pas conscience de tous les efforts fournis dans la jungle pour survivre, et de toute façon elle s’en fiche. Elle reçoit des sollicitations en masse, en tout lieu, et 24/24H, via tous les canaux à sa disposition (partout dehors, SMS, Facebook, Snapchat, Tinder, sites de rencontre, etc.), et son amour-propre en sera énormément boosté. N’importe quelle fille qui s’apprête bénéficiera d’un surplus de sollicitations. La jungle est son domaine, et comme tous les prétendants peuvent se rendre disponible à n’importe quel moment sur simple demande, la sélection se fait via des tamis successifs. Elle n’éprouve aucun besoin de développer une quelconque capacité sociale.
[size=150]1. L’escalade de la frustration[/size]
L’homme con de base va déployer une quantité astronomique d’efforts afin de survivre dans cette jungle. Ces efforts se traduisent par une dépense en temps, en argent, et en ressources émotionnelles.
Comment (mal ?) dépenser son temps ?
- En écrivant des montagnes de SMS, d’ajouts sur Facebook, chambouler son emploi du temps pour placer un rencard, prendre des photos drôles à envoyer sur Snapchat.
- En allant à un maximum de soirées tout le temps, avec pour seul souci si il y aura de l'alcool et si les filles sont « chaudes et bonnes »...
- En pratiquant des activités avec pour objectif de séduire : commencer la musculation pour chopper, aller à la salsa.
- Par un long cursus d’apprentissage pour espérer à terme comprendre les femmes : le contenu est gratuit quand on consulte ses amis, ses aînés ou Internet. Mais pour un rendement maximum, on peut combiner avec une dépense en argent avec des e-books de merde.
- Ou encore, et c’est le plus vicieux, étudier puis pratiquer un métier qui confère le duo magique : argent & puissance.
Comment (mal ?) dépenser son argent ?
- En payant des verres, des voyages à n’importe quelle fille.
- En achetant des habits hors de prix n’importe comment, ou encore en achetant des objets magiques : grosse voiture allemande noire & Rolex.
- En achetant sans discernement tout ce qui peut traîner sur Internet, en privilégiant évidemment la quantité à la qualité…
C'est comme au poker, plus on investit, et plus on est impliqué émotionnellement. Les résultats sont déplorables comparés aux investissements, et cela crée de la frustration. Frustration qui va conduire à surinvestir : c’est un cercle vicieux. C’est ce qu'on peut appeler l’escalade de la frustration. Il prend souvent fin brutalement, dès qu’on est choisi par une fille dans une relation longue. Ah oui, ce sont elles qui choisissent.
[size=150]2. De la frustration à la sérénité[/size]
Pour en terminer avec la frustration, il faut comprendre que ce ne sont pas toutes ces dépenses qui combinées vont mener au résultat escompté. La seule voie pour en finir durablement est celle de l’apprentissage. L’homme H conceptualise, veut comprendre pour être serein, c’est une force à exploiter. On ne peut réussir dans cette quête que via la compréhension de la psychologie humaine et des interactions entre humains.
Comprendre les femmes est un long cursus, avec différentes matières en interconnexion :
- Le mode de vie : c’est la base de la pyramide. Séduire une fille ne passe pas par un mode on/off, c’est la conjonction de tout ce qu’on est qui permet de faire pencher la balance en notre faveur. C’est notre travail, les lieux que l’on fréquente, nos goûts que l’on doit creuser.
- La compétence sociale : c’est savoir approcher les autres êtres humains en respectant tous les codes sociaux, et faire vivre une interaction enrichissante pour tout le monde.
- Le corps : c’est comprendre le fonctionnement psychologique et physique de nos congénères et de nous-même, s’habiller en accord avec notre mode de vie, prendre soin de nous.
On comprend maintenant que cette frustration se dépasse en élargissant notre champ de vision à tous les domaines de notre vie, et de les améliorer. Les leviers qui nous provoquaient de la frustration ne fonctionnent plus parce qu’ils sont remplacés par un cheminement plus sain, on devient aussi plus serein face à la vie.
[size=150]3. De la sérénité à l’amertume (de temps en temps)[/size]
Voir tous ces hommes se débattre de toutes leurs force me fait penser à une immense fourmilière que emportée par les eaux, les fourmis ne comprennent absolument pas ce qu’il se passe, et ont un champ de vision minimum, donc forcément un champ d’action minimum aussi. C’est un carnage émotionnel, la frustration se transforme en colère, parfois en rejet de l’autre. Je ne suis absolument pas aigri ni misogyne, mais j’ai de l’empathie. Je vois tous les jours ce qu’il se passe ainsi que les conséquences, j’essaye d’expliquer mais en vain. J’ai désormais jeté l’éponge des explications : l’effort pour sortir la tête de l’eau est tellement important que les gens n’en ont pas conscience et ne le font pas.
Ce n’est pas le cas général cartésien : PROBLÈME -> SOLUTION UNIQUE -> RÉSOLUTION DU PROBLÈME. C’est un gigantesque chemin, avec une multitude d’actions qui en engendrent d’autres. C’est long et laborieux, et je me félicite tous les jours de m’être un jour posé la question de comment ça se fait que quoi que je fasse, les résultats soient plus qu’aléatoires, et que je ne peux quasiment rien faire. Je remercie aussi Stéphane qui fait un travail encore plus énorme pour assembler les briques ensemble. Je remercie aussi tous les membres qui ont compris que transmettre le savoir est noble.
PS : oui je sais, je ne me suis pas présenté.