Confiance en soi, bien-être physique et mental - les clés du travail sur soi

Modérateurs: animal, Léo

By Scaff
#113615 Non la culture de l'organisation n'est pas si pourrie. Il y a beaucoup de membres fantômes, mais difficile des les considérer comme en faisant parti. Pour celle qui a dit ça, elle fourni du très bon boulot, c'est juste qu'elle a cette mentalité que je n'arrive pas à comprendre.

Après, le conseil d'administration est constitué de 11 membres pour faire tourner toute la structure et gérer les 60/70 membres actifs. A 3 ou 4 on pourrait pas gérer, en tous les cas, on pourrait pas faire autant de choses !
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By Mersault
#113623 [quote="Scaff"]
En en discutant avec ceux du C.A., plusieurs d'entre eux, qui sont étrangers, m'ont dit qu'il s'agissait d'une réaction typiquement française (se complaire dans la médiocrité). Si je ne me sens pas concerné par cette façon de penser, je pensent qu'ils marquent un point et je trouve ça dommage.

Attention, je ne dis pas que l'amélioration doit se faire à tous les prix, mais de façon générale je pense que c'est là quelque chose qu'il faut toujours chercher, que ça soit pour une entreprise, ou à titre personnel.

Qu'en pensez-vous ?
J'en pense plusieurs chose. D'abord que ceux soutenant la thèse en gras méritent deux ou trois torgnoles dans la gueule. Et d'une parce que c'est réellement méconnaitre la culture française et l'histoire française qui sont une éternelle quête au raffinement et au perfectionnement et ce, même dans le plus petit patelin de France.
D'autres parts, car c'est une impolitesse rare de faire ses études, travailler dans un pays et de cracher sur ses habitants.

Sur le fond du sujet: On s'améliore pour deux raisons. La première par envie. J'aime la cuisine, il m'est naturel de toujours m'améliorer dans ce domaine. La deuxième par besoin. Si je ne m'améliore pas, je dépéri. Je suis obligé de m'améliorer en cuisine, car je vis seul, sans picard à coté de chez moi.

Si ton association ne peut survivre sans cette amélioration, alors oui, il faut le faire. Mais, il ne sert à rien de vouloir plus de productivité si la recette est supérieur aux dépenses (puisque c'est une entreprise junior), sous peine de se tirer une balle dans le pied sur le long termes.
Un exemple tout bête: Je suis en pharmacie, je vais sûrement bosser en entreprise. Grâce à ce subtile dogme du "toujours plus de productivité, et de retour sur investissement", le secteur pharmaceutique n'innove presque plus, préférant rester dans des domaines très spécifique comme le diabète et la cardio, domaines bien moins risqués et rapportant bien plus que de longue recherche qui pourrait déboucher sur rien.
Sur le long termes, c'est se priver de part de marché issu de la conception d'un nouveau médicament, c'est vendre des produits mal foutus avec des retombés économique (puisque c'est la seule notion qui compte) négatives, soit parce que le suivi d'une molécule ne se fait plus, soit parce qu'on délocalise les usines dans des pays avec une mains d'oeuvre moins qualifié et sous payé (Inde ou autre). Et aussi les clients/patients ne sont pas aussi bête qu'on pourrait le penser. Si entre un générique, et la nouvelle molécule X, la seule différence et le goût "menthe", ils préféront toujours le générique.

Là où je veux en venir, c'est que la notion d'amélioration est à double tranchant. D'abord il y a les amélioration inutiles, comme rajouter le goût menthe à un principe actif ( je mets des guillemets, en soi, ça peut améliorer la prise de ce médicament par les enfants par exemple) et des amélioration négatives sur le longtermes.

Dans ton cas spécifique, sélectionner drastiquement l'embauche à ton association (alors qu'il suffit que la balance recette/dépense soit nulle ) c'est peut être se faire une mauvaise publicité auprès des autres étudiants, mais aussi se priver peut être de talents qui pour l'instant ne viennent pas, mais viendront plus tard etc etc. Si ils payent une cotisation, ou un prix d'entrée, c'est aussi de se priver d'un apport de denier qui serait peut être pas si superflus.
Inutile, peut être, parce que finalement, les garder ne vous coûte rien et ils ne vous font pas de tort en étant des fantômes.

Dernier point: Faisons un peu de théorie marxiste. Une entreprise/association c'est quoi ? C'est une ou plusieurs personne ayant envie de faire quelque chose. Le seul problème c'est que pour réaliser cette envie, ils ont besoin d'autres personnes. C'est pourquoi il ou ils mettent en branle une technique d'enrôlement.
Seulement voilà, les employés, les bénévoles ont des envies qui leur sont propres et peuvent ne pas être celles de l'assoc/entreprise. Pourquoi ces personnes ne viennent-ils pas ?
Parce qu'ils n'ont pas le désir de venir. Et pourquoi cela ? Parce que vous n'avez pas essayé, ou mal essayé de leur donner envie.
Un être humain, ne voit que son intérêt propre. Avant de tester tout et n'importe quoi, as tu essayé de les appeler pour leur donner envie, de leur montrer leur intérêt à venir (avenir) ?

Dans une vraie entreprise, quand tu auras plein de responsabilité et que tu te retrouveras devant de gros glandeurs qui feront baisser tes chiffres. Que feras tu ? Tu pourras toujours essayer de les faire stresser, de les menacer, de les compresser jusqu'à la moelle, avec le fort risque qu'ils feront un travail mal foutu. Ou alors, leur donner envie, le goût du travail bien fait, car cela est dans leur intérêt. On travaille toujours mieux avec des affects positifs en soi.
Et puis, c'est aussi dans ton intérêt, être 10H/jr dans ton bureau où tout le monde te déteste. Il y a mieux comme qualité de vie.

Bon courage pour la suite !