Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Marchioly
#65248 En lisant les messages des vétérans du forum, on a l'impression que tous s'accordent sur le fait qu'il faut cesser de mettre l'autre, femme ou relation sociale, sur un piédestal, et qu'il faut avant tout penser à ce qu'il nous apporte, soit si il nous tire par le haut ou vers le bas. En me penchant sur cette théorie, qui ne parait d'ailleurs plutôt sensée, je ne peux m'empêcher de me poser la question si il y a de la place pour les notions de loyauté, d'honneur ou reconnaissance dans la réalité très pragmatique des théoriciens de la drague. Pensez-vous qu'il s'agit de chimères au même titre que l'amour unique et pur des AFC, ou de notions qui ont leur place dans le jeu ? Si oui, quelle place leur accorder ?
By Dali
#65258 Sois un peu plus clair.
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By Capt. Jean-Luc Picard
#65260 [quote="Marchioly"]En lisant les messages des vétérans du forum, on a l'impression que tous s'accordent sur le fait qu'il faut cesser de mettre l'autre, femme ou relation sociale, sur un piédestal, et qu'il faut avant tout penser à ce qu'il nous apporte, soit si il nous tire par le haut ou vers le bas.

C'est ce que je fais et j'en suis bien content. Pas besoin de passer du temps (lors des tes loisirs je précise) avec des gens qui ne t'apportent rien. "Apporter" n'a pas de connotation négative là-dedans.

[quote="Marchioly"]je ne peux m'empêcher de me poser la question si il y a de la place pour les notions de loyauté, d'honneur ou reconnaissance dans la réalité très pragmatique des théoriciens de la drague.

L'un n'empêche pas l'autre.
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By Marchioly
#65292 Je disais justement que j'adhère à cette idée qu'il y a des gens qui, volontairement ou pas, nous font plus de tort que de bien quand on les fréquente, et qu'il vaut mieux les éviter. Ma question porte sur la mesure de ce pragmatisme. Doit-on, dans le cadre des relations sociales, se donner cependant des limites au nom des notions citées plus haut ? Pour faire simple, peut-on, parce qu'on a des scrupules par exemple, se donner pour obligation de fréquenter une personne qui nous tire vers le bas au nom d'une amitié ancienne ou d'une quelconque reconnaissance par exemple ? Cette notion de reconnaissance est-elle, au contraire, une chimère dont on doit se défaire au même titre que la vision sacrée de l'amour propre aux A.F.C ?

[quote="Dali"]Sois un peu plus clair.

Sois un peu plus précis. Que dois-je éclaircir (si ce n'est déjà fait) ?
ByOxymore
#65304 Une amitié entraine des devoirs. Etre présent et soutenir quand l'autre va mal, l'aider quand sa situation est périlleuse. Bref, être aussi présent quand ca ne va pas.

En revanche, si l'amitié elle même est un devoir, si côtoyer cette personne n'est qu'une suite constante d'efforts laborieux sans rien pour contreblancer, alors pourquoi continuer à côtoyer une personne, quel est le sens du lien qui vous unit ?
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By SanPé
#65308 [quote]Pour faire simple, peut-on, parce qu'on a des scrupules par exemple, se donner pour obligation de fréquenter une personne qui nous tire vers le bas au nom d'une amitié ancienne ou d'une quelconque reconnaissance par exemple ?

Ce dont tu parles, je le vis en ce moment même. Et selon moi, tu as déjà la réponse en doutant que ce sentiment puisse être une chimère.

J'ai aussi eu des remords parfois à m'éloigner de ceux avec qui j'avais passé de nombreuses années, ils ne comprenaient pas mon changement d'attitude (pas si brutal que ça, s'ils voulaient bien y repenser d'avantage).

Après plusieurs mois d'absence j'ai donc accepté un restau, ça m'a permis de confirmer mon choix, j'en reverrai surement certain à de rares occasions mais pas plus.
By Champagne!
#65327 Je ne suis pas du style à changer d'ami comme de chaussette. Et il me semble difficile de lâcher du jour au lendemain un mec qui t'as bien aidé ou soutenu par le passé. Je trouve parfois qu'il y a une réelle reconnaissance à avoir, une certaine loyauté.

Mais le truc, c'est que ça ne doit pas t'empêcher de vivre la vie dont tu as envie, d'être libre et respecter tes désirs et besoins. Car tu dois être loyal envers toi avant d'être loyal envers les autres.

Donc, je pense qu'à un moment ou les divergences sont trop importantes, tu dois en arriver à prendre du recul, de la distance. Mais je pense que tu leur dois la manière de le faire peut être. D'y prendre le temps pour certains, de prendre tes distances progressivement, ...
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By Never to young to start
#65332 [quote="Champagne!"]Je ne suis pas du style à changer d'ami comme de chaussette. Et il me semble difficile de lâcher du jour au lendemain un mec qui t'as bien aidé ou soutenu par le passé.
...

Si il t'as vraiment bien aide, en theorie il ne te tire pas vers le bas
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By Marchioly
#65347 On peut envisager l'idée d'un ami sur le déclin, voire d'un ami qui ne te suit pas dans ta progression.

[quote="SanPé"]Ce dont tu parles, je le vis en ce moment même. Et selon moi, tu as déjà la réponse en doutant que ce sentiment puisse être une chimère.

Je ne suis pas certain que ça veuille dire grand chose, le garçon timide de base ayant bien du mal à envisager que sa vision de la femme puisse en être une.
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By SanPé
#65349 Justement, le garçon timide il ne se pose pas la question vis à vis de sa vision de la femme, il en prend conscience ici ou ailleurs.

Alors que dans le cas évoqué ici, le fait de se demander si ce sentiment est une chimère c'est déjà le reconnaitre en partie, selon moi.

Après c'est vrai que c'est au cas par cas. A force de fréquenter trop souvent une même personne on peut s'en "dégouter" pendant quelques temps.

Par contre si l'on change au point de ne plus se trouver aucun point commun avec les gens que l'on fréquente je crois qu'il faut s'en aller.

Dans le cas où tu as l'impression de t'élever, de découvrir une nouvelle vie et de t'épanouir d'avantage tu peux souhaiter à tes amis la même chose et vouloir leur ouvrir les yeux. C'est peine perdue selon moi, on évolue pas de la même manière et chacun à son rythme. Pourquoi voudraient ils changer, puisqu'il sont heureux comme ça.

Après c'est perso mais quand je souhaite changer en profondeur j'ai tendance à couper tous les liens qui me rapprochent de ma vie d'avant, ce sont des biens grands mots, mais en résumé c'est ça.
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By Syphil
#65355 Par principe se sentir libre c'est n'avoir aucun sentiment d'obligation, et puis trainer avec quelqu'un parce qu'on s'y sent obligé ce n'est pas très loyal, au contraire.

En général la vie est bien faite, les gens avec qui l'on a plus grand chose à partager ont le même sentiment vis-à-vis de nous, sauf cas spécifiques (prises de pouvoir, ascendant sur l'autre ect.)
By Blckgk
#65356 Effectivement, dans certains cas, il est nécessaire de se détacher de certaines connaissances sous peine de ne pas pouvoir évoluer comme on le souhaiterai, voir stagner ou même régresser.
Certaines personnes se complaisent dans la médiocrité et ne comprennent pas pourquoi les autres veulent évoluer vers un niveau supérieur quelque soit le domaine (travail, séduction, amitié, etc...).
Les conséquences de ces actions ne se voit que bien plus tard, en bien ou mal:
[quote="SanPé"]
[...]
J'ai aussi eu des remords parfois à m'éloigner de ceux avec qui j'avais passé de nombreuses années, ils ne comprenaient pas mon changement d'attitude [...]
Après plusieurs mois d'absence j'ai donc accepté un restau, ça m'a permis de confirmer mon choix, j'en reverrai surement certain à de rares occasions mais pas plus.
By Valmont
#65564 Il peut aussi être intéressant de séparer les personnes selon leurs qualités. Une personne peut te tirer vers le haut dans un domaine et vers le bas dans un autre. Dans ce cas-là, fréquentes-la uniquement dans celui où elle te tire vers le haut. Quant à celles qui te tirent systématiquement vers le bas, en effet: à éviter.
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By Marchioly
#66355 Ma question porte justement sur la notion d'amitié "intéressée". Doit-on uniquement la concevoir en mesurant les avantages et les inconvénients ou doit-on y inclure une notion plus pathologique de loyauté ?
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By Andrea
#66364 La question a été bien traitée déjà. Les réponses données ici correspondent plus ou moins à ce que je pense être juste et réel, en ce qui me concerne.

Maintenant, je peux te donner un exemple qui tend à prouver que poser la question en ces termes n'a pas forcément de sens.

Il est parfaitement possible d'avoir un ami d'enfance que tu ne revois pratiquement plus, mais avec qui tu garde un contact très faible, mais régulier.

Ne plus avoir grand chose en commun, ou à s'apporter mutuellement ne signifie pas pour autant que tu n'as pas de plaisir à le voir de temps à autre, pas suffisamment longtemps pour que les différences ressortent mais assez pour entretenir un contact agréable.
Et s'être détaché de lui avec la conscience que l'amitié proche n'avait plus de sens n'empêche pas pour autant d'être loyal, de lui apporter aide et soutien si nécessaire et de pouvoir compter aveuglément sur lui en retour.

Tu peux rester loyal sans nécessairement conserver une amitié qui, sans même être un fardeau, n'était plus désirée ou désirable. Et ce n'est pas forcément une question d'intérêt, mais plutôt de naturel, ou de franchise avec soi-même et avec l'ami en question.
Mieux vaut laisser mourir tranquillement une amitié proche qui perd son sens, pour pouvoir en garder la loyauté dans le souvenir, que de vouloir à toute force maintenir un état qui n'a plus de raison d'être, ce qui risque d'amener du ressentiment et de tout détruire.