- Lun Nov 10, 2014 7:47 pm
#159755
Le problème d'avoir l'argent comme "passion", c'est qu'elle est à la fois gloutonne et omnivore : elle les dévore toutes, les autres qui pourraient/voudraient coexister avec elles.
Les riches (de travail, pas de naissance) n'ont généralement aucun autre goût et centre d'intérêt que l'enrichissement (voir point 1, ci-dessus), à tel point qu'ils doivent littéralement s'en inventer, demandant aux autres "à quoi ils s'intéressent", puis copiant platement.
D'où leur absence de goût généralisée (ils ne savent pas s'habiller, ne savent jamais quoi lire, mangent généralement très mal et sans goût, écoutent de la musique de merde "qui plaît aux filles" , achètent des Porsches à toit ouvrant pour faire comme le voisin, et parfois un peu d'art pour faire des placements, etc.), leurs loisirs stéréotypés (bars lounge, rester à la piscine de l'hotel 75% de la journée, boîtes
select à banquette blanche et demi-putes ne se nourrissant que de sushis et de champagnes pour finir saoules à leur vomir dessus), et
leur désintérêt global pour la femme comme partenaire au sens littéral (former une team), cette dernière se réduisant à un atout d'apparat (soirées mondaines) ou à un corps à pénétrer le plus souvent possible avant départ définitif des forces vives de son pénis, vers la soixantaine.
Désintérêt doublement confortable et conforté qu'il n'entraîne quasiment jamais le départ des dites femmes*, qui depuis les courtisanes ont toujours toléré l'asservissement social et sexuel quand celui-ci s'accompagnait d'une débauche de confort matériel. Je rappelle, à qui en douterait, que l'intrigue de
50 shades of Grey repose sur une femme moyenne et inintéressante qui accepte de se faire élargir l'anus comme ticket d'entrée dans la vie d'un milliardaire en dollars dont on ne sait pas grand chose, sinon que c'est un obsédé. Et depuis 3 ans maintenant, toutes les femmes du monde entier sont unanimes pour y voir l'accomplissement ultime de la liberté féminine.
Donc pour revenir à la question de Mwu, il ne suffit pas d'être banquier à Zurich pour sortir Marion Cotillard et Consorts, il faut aussi
savoir séduire, comprendre le langage des femmes et leur logique, etc. tout ce qu'on apprend ici. Ce que les banquiers de Zurich ne se donnent jamais la peine de faire, étant déjà eux-même "chassés" par suffisamment de femmes pour ne pas perdre de temps à développer des qualités de séducteur dont, factuellement, ils n'ont pas besoin. Ni pour échapper à la solitude, ni pour avoir des rapports sexuels réguliers. Qu'au pire, ils peuvent payer.
* Pas plus que ne l'entraîne l'adultère. Si un pauvre qui trompe sa femme est immédiatement quitté et jeté à la rue, un riche a plusieurs dizaines de jokers à griller dans sa poche avant qu'elle ne commence à réfléchir à quitter tout ce qu'elle a "obtenu" sans travailler : vêtements de marque, école pour les enfants, maison au Cap-Ferret, retraite anticipée, assurance-vie, etc.