- Mer Jan 08, 2014 2:31 pm
#144034
[quote="Concept"][quote="Pantin"]Les redondances que j'ai constatées schématiquement:
-la personne met en valeur ses troubles voire les amplifie= gravité moindre
-la personne minimise ses difficultés voire les cachent= gravité
Très intéressant.
J'ai cru remarquer une autre redondance :
- la personne n'est pas emmurée dans ses propres problèmes et pense à la situation d'autrui = gravité moindre
Mais c'est à prendre avec beaucoup de précautions. Exemple quand j'étais écoutant bénévole dans une asso de type "suicide écoute", une personne qui pense à raccrocher parce qu'elle veut laisser la place aux autres appelants, 90% du temps c'est un signe de santé mentale. 10% du temps, c'est un signe que "moi c'est fini, je ne compte plus pour rien, au pire je vais faire de la place pour les autres".
Tu en dis quoi ?
j'aime toujours répondre quand on me pose une question. j'adhère à tes constats.
Plusieurs hypothèses:
-La personne non emmurée comme tu le dis, capable de décentration=santé psychique, souvent ce sont des gens qu'on ne voit jamais en cabinet car ils traitent leurs difficultés existentielles à travers leur vie et leur réseau
-Cela peut effectivement concerner des personnes dont la faible estime les conduit à des postures sacrificielles, en retrait, qu'il faut aller chercher pour leur redonner une place qu'ils ne s'octroient jamais. On parle de vernis d'altruisme.
De toute façon on est systématiquement conduit en écoute ou en thérapie à parler de soi, de son rapport aux autres et au monde. Je dirai que ce qu'il faut investiguer c'est le mode choisi pour parler de "ces autres" et pour parler de mode, là encore il faut que cela se répète, pour découvrir une pertinence. Découvrir en quelque sorte la ou les règles de vie inapparentes, internalisées par la personne.
Ce qui me fascine pour conclure, c'est le constat que très peu de gens malgré des souffrances abyssales ont la réelle envie de changer et encore moins nombreuses sont les personnes qui ont la lucidité de ce non désir de changement.
-la personne met en valeur ses troubles voire les amplifie= gravité moindre
-la personne minimise ses difficultés voire les cachent= gravité
Très intéressant.
J'ai cru remarquer une autre redondance :
- la personne n'est pas emmurée dans ses propres problèmes et pense à la situation d'autrui = gravité moindre
Mais c'est à prendre avec beaucoup de précautions. Exemple quand j'étais écoutant bénévole dans une asso de type "suicide écoute", une personne qui pense à raccrocher parce qu'elle veut laisser la place aux autres appelants, 90% du temps c'est un signe de santé mentale. 10% du temps, c'est un signe que "moi c'est fini, je ne compte plus pour rien, au pire je vais faire de la place pour les autres".
Tu en dis quoi ?
j'aime toujours répondre quand on me pose une question. j'adhère à tes constats.
Plusieurs hypothèses:
-La personne non emmurée comme tu le dis, capable de décentration=santé psychique, souvent ce sont des gens qu'on ne voit jamais en cabinet car ils traitent leurs difficultés existentielles à travers leur vie et leur réseau
-Cela peut effectivement concerner des personnes dont la faible estime les conduit à des postures sacrificielles, en retrait, qu'il faut aller chercher pour leur redonner une place qu'ils ne s'octroient jamais. On parle de vernis d'altruisme.
De toute façon on est systématiquement conduit en écoute ou en thérapie à parler de soi, de son rapport aux autres et au monde. Je dirai que ce qu'il faut investiguer c'est le mode choisi pour parler de "ces autres" et pour parler de mode, là encore il faut que cela se répète, pour découvrir une pertinence. Découvrir en quelque sorte la ou les règles de vie inapparentes, internalisées par la personne.
Ce qui me fascine pour conclure, c'est le constat que très peu de gens malgré des souffrances abyssales ont la réelle envie de changer et encore moins nombreuses sont les personnes qui ont la lucidité de ce non désir de changement.