- Jeu Aoû 27, 2009 2:52 pm
#81343
Bonjour,
En parcourant le forum je n'ai vu que de brèves allusions à cet outil indispensable du séducteur moderne. Je me permets donc de faire une présentation de ces objets qui je l’espère seront surtout des rappels.
Historique :
Ce n’est pas très utile mais il est toujours marrant de savoir que le préservatif masculin semble être connu depuis l’antiquité. La première description médicale date du 16eme siècle. La production industrielle a débutée dans les années 70. Par contre, son petit frère, le préservatif féminin n’a été proposé en France qu’au début du 20ème siècle.
La contraception :
Les préservatifs masculin et féminin sont des moyens de contraception un peu moins efficace que la pilule ou le stérilet (nombre de grossesse pour 100 femmes utilisatrices d’une contraception pendant 1 an (indice de Pearl): 0.1 à 1 pour la pilule, 0.5 à 5.9 pour le stérilet, 0.8 à 36 pour le préservatif masculin). Ils doivent être utilisés en début de traitement hormonal en attendant sa pleine efficacité ou pendant une période variable en cas d’interruption volontaire ou non de la pilule.
La mauvaise utilisation des préservatifs est la principale raison d’échec de ce type de contraception.
En cas de rupture du préservatif ou de mauvaise utilisation entrainant un écoulement il est utile de prévoir une contraception post coïtale (pilule du lendemain en vente sans ordonnance dans toutes les bonnes pharmacies françaises).
La protection contre les infections sexuellement transmissibles :
La liste est longue, Hépatite B, VIH, urétrite, lymphogranulomatose vénérienne, syphilis, infection par les papillomavirus, etc.
On entend beaucoup parler du sida et c’est important. Il faut pourtant rappeler que l’hépatite B est une maladie grave qui est 100 fois plus contagieuse que les infections par le HIV. Il n’existe pas de vaccin contre le HIV. La vaccination contre l’hépatite B est efficace, bien que cela n’exonère pas d’utiliser un préservatif, pensez-y.
Les relations hétérosexuelles sont le mode de contamination par le HIV le plus répandu dans le monde. Les femmes représentent près de la moitié des personnes infectées par le HIV.
L’utilisation systématique du préservatif masculin réduit de 80% le risque de transmission du HIV. En principe, le préservatif féminin, utilisé correctement, assure une protection contre les infections au moins égale.
Pour être efficace il faut savoir l’utiliser :
En France, grâce à la mention NF, l’efficacité des préservatifs dépend de la qualité d’utilisation. Il est important de les conserver dans de bonnes conditions au frais et au sec. Il faut éviter l’exposition au soleil et aux températures extrêmes. Le stockage prolongé dans la boite à gants de la voiture ou dans les poches intérieures des vêtements est également à éviter. L’inexpérience des utilisateurs est le principal facteur entrainant la rupture des préservatifs masculins.
Pour sortir le préservatif masculin de son emballage, le mieux est de déchirer celui-ci avec les mains. Il faut éviter d’utiliser des ciseaux ou les dents. Lors de sa manipulation faites attention à préserver l’intégrité du préservatif. Attention notamment aux bagues, aux ongles et aux piercings qui peuvent érafler le latex. Le préservatif est à placer à l’extrémité de la verge en érection, la partie enroulée vers l’extérieur. Il faut ensuite le dérouler jusqu’à la base de la verge. Après éjaculation, le mieux est que l’homme se retire en maintenant la base du préservatif avant de l’ôter et de le jeter.
Un préservatif doit être adapté au type de rapport qu’il est censé protéger. Un rapport anal est plus traumatisant pour le préservatif aussi. Il est donc recommandé d’utiliser un préservatif plus épais et sans réservoir. Pour les fellations il existe des préservatifs peu lubrifiés.
Le lubrifiant justement, il doit impérativement être hydrosoluble ou à base de silicone (pas de vaseline ni autres lubrifiants gras, ils risquent de dégrader le latex et entrainer une rupture du préservatif !). Nécessaire pour les relations anales, il est également conseillé lors des relations vaginales. En plus du confort et de l’amélioration de la sensibilité, il permet de diminuer les tensions subies par le latex.
La taille du préservatif masculin doit être adaptée. Elle est différente selon les marques (comme un pantalon ou une chemise, trop grand ou trop court ce n’est pas élégant ! Plus sérieusement il y a un risque de glissement ou d’augmentation des frictions).
Les principaux avantages du préservatif féminin en polyuréthane sont la possibilité d’insérer et de retirer le préservatif à distance du rapport sexuel ; le moindre risque de glissement accidentel, s’il est mis en place correctement ; l’absence de pression sur le pénis, plus réceptif aux sensations ; une meilleure résistance ; l’absence de détérioration par la chaleur et l’humidité.
Le préservatif féminin, destiné à être introduit dans le vagin, est formé d’une poche de polyuréthane transparent, munie de deux anneaux souples. L’un des anneaux, de 5 cm de diamètre environ, libre à l’intérieur de la poche, facilite son insertion et en maintient le fond contre le col de l’utérus ou les culs-de-sac vaginaux. L’autre anneau, de 7 cm de diamètre environ, soudé à l’entrée de la poche, doit se placer à l’extérieur du vagin, recouvrant la vulve et permettant de maintenir le préservatif en place.
En cas de rupture ou de défaillance d’utilisation du préservatif lors d’un rapport, avec risque de transmission du HIV, les recommandations officielles françaises sont de recourir au traitement antirétroviral.
Les préservatifs masculins et féminins sont destinés à un usage unique. Leur réutilisation est à éviter absolument même pour des rapports sexuels rapprochés.
Source : Revue Prescrire n°299 Juillet 2008
En parcourant le forum je n'ai vu que de brèves allusions à cet outil indispensable du séducteur moderne. Je me permets donc de faire une présentation de ces objets qui je l’espère seront surtout des rappels.
Historique :
Ce n’est pas très utile mais il est toujours marrant de savoir que le préservatif masculin semble être connu depuis l’antiquité. La première description médicale date du 16eme siècle. La production industrielle a débutée dans les années 70. Par contre, son petit frère, le préservatif féminin n’a été proposé en France qu’au début du 20ème siècle.
La contraception :
Les préservatifs masculin et féminin sont des moyens de contraception un peu moins efficace que la pilule ou le stérilet (nombre de grossesse pour 100 femmes utilisatrices d’une contraception pendant 1 an (indice de Pearl): 0.1 à 1 pour la pilule, 0.5 à 5.9 pour le stérilet, 0.8 à 36 pour le préservatif masculin). Ils doivent être utilisés en début de traitement hormonal en attendant sa pleine efficacité ou pendant une période variable en cas d’interruption volontaire ou non de la pilule.
La mauvaise utilisation des préservatifs est la principale raison d’échec de ce type de contraception.
En cas de rupture du préservatif ou de mauvaise utilisation entrainant un écoulement il est utile de prévoir une contraception post coïtale (pilule du lendemain en vente sans ordonnance dans toutes les bonnes pharmacies françaises).
La protection contre les infections sexuellement transmissibles :
La liste est longue, Hépatite B, VIH, urétrite, lymphogranulomatose vénérienne, syphilis, infection par les papillomavirus, etc.
On entend beaucoup parler du sida et c’est important. Il faut pourtant rappeler que l’hépatite B est une maladie grave qui est 100 fois plus contagieuse que les infections par le HIV. Il n’existe pas de vaccin contre le HIV. La vaccination contre l’hépatite B est efficace, bien que cela n’exonère pas d’utiliser un préservatif, pensez-y.
Les relations hétérosexuelles sont le mode de contamination par le HIV le plus répandu dans le monde. Les femmes représentent près de la moitié des personnes infectées par le HIV.
L’utilisation systématique du préservatif masculin réduit de 80% le risque de transmission du HIV. En principe, le préservatif féminin, utilisé correctement, assure une protection contre les infections au moins égale.
Pour être efficace il faut savoir l’utiliser :
En France, grâce à la mention NF, l’efficacité des préservatifs dépend de la qualité d’utilisation. Il est important de les conserver dans de bonnes conditions au frais et au sec. Il faut éviter l’exposition au soleil et aux températures extrêmes. Le stockage prolongé dans la boite à gants de la voiture ou dans les poches intérieures des vêtements est également à éviter. L’inexpérience des utilisateurs est le principal facteur entrainant la rupture des préservatifs masculins.
Pour sortir le préservatif masculin de son emballage, le mieux est de déchirer celui-ci avec les mains. Il faut éviter d’utiliser des ciseaux ou les dents. Lors de sa manipulation faites attention à préserver l’intégrité du préservatif. Attention notamment aux bagues, aux ongles et aux piercings qui peuvent érafler le latex. Le préservatif est à placer à l’extrémité de la verge en érection, la partie enroulée vers l’extérieur. Il faut ensuite le dérouler jusqu’à la base de la verge. Après éjaculation, le mieux est que l’homme se retire en maintenant la base du préservatif avant de l’ôter et de le jeter.
Un préservatif doit être adapté au type de rapport qu’il est censé protéger. Un rapport anal est plus traumatisant pour le préservatif aussi. Il est donc recommandé d’utiliser un préservatif plus épais et sans réservoir. Pour les fellations il existe des préservatifs peu lubrifiés.
Le lubrifiant justement, il doit impérativement être hydrosoluble ou à base de silicone (pas de vaseline ni autres lubrifiants gras, ils risquent de dégrader le latex et entrainer une rupture du préservatif !). Nécessaire pour les relations anales, il est également conseillé lors des relations vaginales. En plus du confort et de l’amélioration de la sensibilité, il permet de diminuer les tensions subies par le latex.
La taille du préservatif masculin doit être adaptée. Elle est différente selon les marques (comme un pantalon ou une chemise, trop grand ou trop court ce n’est pas élégant ! Plus sérieusement il y a un risque de glissement ou d’augmentation des frictions).
Les principaux avantages du préservatif féminin en polyuréthane sont la possibilité d’insérer et de retirer le préservatif à distance du rapport sexuel ; le moindre risque de glissement accidentel, s’il est mis en place correctement ; l’absence de pression sur le pénis, plus réceptif aux sensations ; une meilleure résistance ; l’absence de détérioration par la chaleur et l’humidité.
Le préservatif féminin, destiné à être introduit dans le vagin, est formé d’une poche de polyuréthane transparent, munie de deux anneaux souples. L’un des anneaux, de 5 cm de diamètre environ, libre à l’intérieur de la poche, facilite son insertion et en maintient le fond contre le col de l’utérus ou les culs-de-sac vaginaux. L’autre anneau, de 7 cm de diamètre environ, soudé à l’entrée de la poche, doit se placer à l’extérieur du vagin, recouvrant la vulve et permettant de maintenir le préservatif en place.
En cas de rupture ou de défaillance d’utilisation du préservatif lors d’un rapport, avec risque de transmission du HIV, les recommandations officielles françaises sont de recourir au traitement antirétroviral.
Les préservatifs masculins et féminins sont destinés à un usage unique. Leur réutilisation est à éviter absolument même pour des rapports sexuels rapprochés.
Source : Revue Prescrire n°299 Juillet 2008
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. (Socrate)