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Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#125511 Ma rencontre avec Stan récemment m'a redonné le goût d'écrire mes histoires de rencontre. En voici une autre, faite à la même époque.

Durant la mi-août de l'année dernière, je rencontrais Valérie [url=http://www.spikeseduction.com/forum/un-train-nomme-desir-vt10118.html]dans le train[/url] qui me ramenait chez moi. Femme d'âge mûr, et d'une grande sensibilité et féminité, elle m'a apporté beaucoup sur le plan affectif autant que culturel. Pourtant, cette barrière de l'âge ne m'a jamais autorisé à la voir autrement que comme "l'autre femme". Il y avait Valérie d'un côté, les filles de mon âge de l'autre. Et si sur le plan horizontal aussi Valérie m'apportait beaucoup les weekend où je la rejoignais chez elle, les filles restaient pour moi synonyme de désir. Une en particulier.

Mathilde. Elle faisait le même stage que moi cet été où j'ai rencontré Valérie. Devinez où ? A la SNCF. Comble de la cohérence que de faire ma rencontre avec Valérie dans un TGV alors que je travaillais pour l'entreprise des chemins de fer ?
Bon, et si maintenant je vous dit que Valérie travaillait aussi dans cette entreprise...
Et bien vous me direz qu'au lieu de m'inscrire à des soirées speed-dating à Paris je ferais mieux de renouveler ma carte 12-25.
Mais je digresse et passe de Valérie à Mathilde un peu trop facilement alors que, pourtant, un fossé les sépare.

Mathilde donc.

Je travaillais sur les quais à ce moment-là, mon rôle se bornant à passer de la salle d'accueil aux quais en informant en passant les voyageurs qui me sollicitaient. Un des grands avantages de ce boulot étant d'avoir une accroche toute trouvée pour discuter avec les jolies petites bourgeoises à la peau matifiée par le soleil en partance pour La Rochelle (dont j'avais pris le numéro de l'une d'elle pour le jeu, mes chances de la revoir dans une ville commune étant forcément très maigres).

Avant l'arrivée de Mathilde, le début de ce mois de stage était très simple et très oisif. Avec mon acolyte (un ami ingénieur ayant eu le même stage que moi) je riais beaucoup avec mes collègues en poste fixe, de 5 à 20 ans plus âgés que moi, et aucune des filles qui travaillaient avec nous ne m'intéressaient assez pour présenter un enjeu de séduction. Bref, aucune pression.

A la fin de la deuxième semaine de stage, je commence ma journée en rentrant dans la salle d'accueil saluer mes collègues. J'aperçois alors derrière le comptoir 2 jeunes filles n'ayant absolument rien en commun si ce n'est qu'elles m'intriguaient beaucoup plus que mes autres collègues féminines.

La première, Charlène, blonde légèrement frisée, peau laiteuse, visage carrée et petit, petit nez fin et mâchoire large. Ses paupières s'abaissent légèrement sur ses yeux lui donnant un air somnolant et blasée. D'ailleurs, sa gestuelle même évoque le contraire de la précipitation. Ses traits font penser à une mannequin. Et je mentirais si je disais que son physique ne m'avait pas subjugué. Néanmoins, comme la plupart des filles qui ont hérité d'une plastique si parfaite (et si enviable pour les autres filles), elle semble n'avoir aucune once de caractère ou de personnalité (la grande beauté éliminant toute nécessité de taper de temps en temps du poing sur la table, au contraire des hommes ou des femmes moins jeunes ou moins belles).

La seconde, Mathilde, brune châtain, typée franco-marocaine, sourcils foncés, visage triangulaire, bouche pulpeuse, nez droit et prononcé. Tout le contraire de son amie, et pas seulement d'un point de vue physique.

Semblant très à l'aise derrière son comptoir, Madame s'est permise d'enfiler une casquette de chasse-train (à la SNCF, c'est un peu comme si un militaire s'autorisait tout seul à s'ajouter des gallons) et, à cause d'une période de rush de voyageurs inattendue, décide rapidement du planning avec mes autres collègues comme une véritable executive woman (c'est qu'elle a 18 ans la miss !), alors que pendant ce temps Charlène-la-mannequin rêvasse devant l'écran du PC.

Ce genre de filles qui lutte pour toujours avoir les choses en main (comme par exemple la déléguée de classe au lycée) m'a toujours agacé. Sans doute parce que si l'une d'elles m'intéresse, elle devient alors un bâton merdeux dont je ne sais pas par quel bout la prendre (tandis qu'une fille passive comme Charlène se laissera volontiers diriger si vous avez la chance de rentrer dans ses normes pour la séduire).
Mais ce qui m'agace le plus, c'est que depuis que je suis rentré dans cette salle, miss chasse-train n'a même pas daigné me saluer, prenant trop à coeur l'organisation de la matinée.

Quelques minutes plus tard, je retrouve mon acolyte qui commence justement à discuter des deux nouvelles.
[quote]
L : T'as vu Mathilde ?
M : Ouai, je l'ai bien remarquée !
L : C'est fou d'être aussi active et impliquée pour une fille de son âge.
M : Perso, les filles comme ça, ça m'agace. Et elle m'agace d'autant plus qu'elle m'attire pas mal. :)
L : Hahaha :D
By john dilinger
#125583 [size=150]De l'art de taquiner[/size]
ou comment lui faire penser que vous êtes un gros con alors qu'elle vous connaît à peine

Mathilde était donc un bâton merdeux.

En fait j'avais surtout compris que, pour me faire remarquer d'elle sans me faire griller, j'avais deux solutions :
- soit je montrais un niveau d'énergie supérieur au sien (difficilement faisable),
- soit je lui donnais quelques petites fessées verbales qui lui feraient remettre sa jupe crayon de business woman junior au placard.
Mais taquiner est un art inné. Et visiblement je n'en étais pas doté.

J'avais donc commencé à lui glisser des petites vannes (au moins 3) chaque jour. Au début faussement outrée (la fameuse réaction de la bouche en "o"), puis vraiment décontenancée, elle finit par me demander pourquoi j'étais si méchant avec elle.
J'ai compris que j'avais franchi la ligne lorsque, après un nième petit pic lancé alors qu'elle était derrière le comptoir et moi devant, elle m'a simplement observé avec un air de dédain avant de repartir sur les quais sans dire mot. Ca et une autre collègue qui ajoute :
[quote]Tu l'as cherché, non ?

L'art de reconnaître ses erreurs faisant partie de l'art de séduire, je la saluait poliment le lendemain en m'excusant brièvement sur mon comportement des derniers jours.
By john dilinger
#125636 [size=150]Girls just want to have fun[/size]
and not to be negged

J'avais donc décidé d'arrêter de rabaisser Mathilde pour passer sur un mode plus fun et plus complice.

Une de nos activités majeures en tant qu'agents d'escale, en plus d'informer les voyageurs sur les quais, était d'apporter notre aide à la montée/descente de train de voyageurs handicapés.
Voici comment ça se passait : nous recevions une dépêche signalant le train, la place du voyageur et son degré d'handicap, et nous intervenions avec les moyens adéquats pour l'accompagner. Parfois, il s'agissait de vieilles dames très sympathiques qui nous filaient un peu de monnaie pour leur avoir tenue le bras et leur sac.

La première fois qu'une de ces charmantes personnes m'a mis une pièce d'un euro dans la main j'étais gêné...
J'en ai alors fait part à Mathilde qui m'a dit qu'il venait de lui arriver la même chose... sauf qu'elle avait reçu 2 euros.
S'en suivit alors une petite compétition pour voir celui qui rapporterait le plus de pièces à la fin de la journée (nous nous contentions de faire notre boulot le mieux possible mais ne demandions jamais nous-mêmes de gratification, bien entendu).
Mon charme auprès des petites vieilles avait plus d'effet que le joli minois de Mathilde, mais la coquine se précipitait plus vite que moi sur les dépêches.
Là aussi, une compétition de rapidité se mettait en place qui nous amusait beaucoup. Les grands gagnants de l'histoire étant les handicapés qui s'étonnaient agréablement qu'on leur vienne en aide avec tant d'ardeur.

Les moments à renseigner les voyageurs étaient eux aussi propice à la complicité.
Nous voyions très souvent les mêmes ganaches de voyageurs hautains qui nous sortaient l'éternel couplet sur le légendaire retard de la SNCF sous prétexte d'un retard de 5 min ( bien souvent dû au manque de ponctualité d'un voyageur de la gare précédente !). De ces épisodes de mépris récurrents coulait un ciment qui fortifiait la solidarité au sein de l'équipe, Mathilde et moi compris.
Mais la meilleure complicité se construisait durant les moments de jeu.

Un jour, alors que Mathilde et moi étions derrière le comptoir de l'accueil, un petit homme chauve apparut qui demandait un renseignement. J'étais stupéfait. J'attendis qu'il sortît, puis dis à Mathilde :
[quote]M : Attends, tu trouves pas qu'il ressemble à Louis de Funès ?
E : (Les yeux qui brillent et le sourire aux lèvres) Trop !

Entre temps, le weekend de ma rencontre avec Valérie avait justement eu lieu et je profitais du lien qui se développait entre Mathilde et moi pour en faire ma confidente (et non pas le contraire) en lui racontant l'histoire, sachant pertinemment quel impact aurait sur elle l'image d'un homme arrivant à serrer une femme mâture.

Un autre jour, je me retrouvais derrière le comptoir agréablement accompagné de Mathilde (à ma gauche) et Charlène (à ma droite). Je laissais vagabonder mon imagination à savoir comment je pouvais encore faire monter la pression avec Mathilde.
[quote]M : Ça vous dit de faire un jeu ?
Mat : :D Oui ! Quoi ?
M : Le jeu c'est de draguer les clients. Le prochain voyageur qui rentre, si c'est une fille, je la drague, si c'est un mec, c'est l'une de vous qui le drague. Bon par contre on reste dans l'éthique, interdiction de traumatiser les enfants. Qui veut commencer ?
Mat : Moi ! J'ai trop envie d'essayer.
Cha : Ok, j'essaie en deuxième.

Nous étions donc comme trois fauves sapés en polo violet SNCF sagement assis derrière notre comptoir, à attendre de voir apparaître notre prochaine proie.
By john dilinger
#126042 Parce que ça fait un bail et parce que le nombre de vus de "Trop belle pour moi" va bientôt dépasser celui de Mathilde, il est temps que je retourne au charbon !

[size=150]Harcèlement sexuel[/size]
ou comment faire "voyager autrement" nos clients

Depuis quelques jours, les journées de mon stage se rythmaient entre l'aide aux voyageurs et les pauses badinages avec Charlène et Mathilde, mais jamais les deux à la fois. Cette fois-ci, cependant, le jeu que j'avais concocté allait nous faire apprécier le job sous un nouvel angle.
Nous étions ainsi, Charlène, Mathilde et moi, à l'affût du prochain client qui se pointerait dans la salle d'accueil...

La porte s'ouvre enfin.
C'est un gentil wesh tout fin, roulant comme il peut des mécaniques pour impressionner les deux donzelles. Le pauvre ne sait pas encore ce qui l'attend...
Mathilde commence. Regardant fixement le mâle dans les yeux avec un demi-sourire, elle dit de sa voix la plus chaude et suave possible :[quote]Je peux vous renseigner monsieur ?
Le brave type demande alors comment accéder à un quai.
Ni une ni deux, la miss se précipite à la sortie du comptoir et fait sensuellement glisser son index sur la table à mesure qu'elle se rapproche de lui.[quote]C'est pas très loin d'ici, laissez-moi vous y accompagner.
Le wesh semble se décomposer sur place, ses mains tremblent, ses jambes chancèlent et c'est un effort surhumain qui l'aide à garder une voix un tant soit peu masculine :
[quote]N... non non non ! Je vais trouver tout seul. Merci !
Et le voilà qui fuit littéralement la salle, s'échappant de la gare à petites foulées.

Nous sommes tous les trois pliés en deux tandis que Mathilde reprend ses quartiers.
Les joues encore en feu à cause du fou rire, je reprends mes esprits : il va falloir être très fort pour battre une telle performance...

Il se fait tard et la chance de trouver un voyageur perdu s'amoindrit. Nous attendons encore quelques minutes.
Puis je vois à travers la porte en verre une femme s'approcher. Je suis fébrile.
La dame, la trentaine bien conservée et très bronzée (certainement en provenance de La Rochelle), est loin d'être moche. Mais hors de question de sortir le drapeau blanc devant Mathilde.
Elle ouvre la porte en restant à l'extérieur, gardant la poignée en main. Tout semble indiquer qu'elle ne cherche pas à s'attarder avec nous.

Assis derrière mon comptoir, à côté de mes 2 complices, je pose ma tête dans ma main en la fixant avec le sourire de Nicolas Bedos.

[img]http://1.bp.blogspot.com/-EHnE1y6PsbY/T1Y42c9TwkI/AAAAAAAAACk/eAtS0JdiHwM/s1600/BEDOS%2B1.1.tiff[/img]
(Avec des yeux peut-être moins tarés que les siens...)

De ma voix la plus Barry White :
[quote]M : Bonsoir mademoiselle, dites-moi comment je peux vous renseigner.
E : Oui, en fait, je voulais juste savoir comment on sortait de la gare.
M : Sortir ? Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas rester encore un peu de temps avec nous mademoiselle ? :D
Malgré son bronzage presque brun, je perçois la couleur pivoine qui lui monte au visage et qui encadre un petit rire convulsif et gêné.
[quote]E : Non. C'est bien gentil, mais je voudrais juste sortir de la gare.
M : Bon, c'est dommage. Prenez le tunnel sous-voie et prenez à gauche.

C'est un nouveau fou rire qui nous envahit lorsque la trentenaire se sera éloignée, un peu troublée.
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By Stan
#126043 [quote]parce que le nombre de vus de "Trop belle pour moi" va bientôt dépasser celui de Mathilde

Tu me cherches toi, tu me cherches ? Attends un peu que je te pose un lapin dimanche ! :mrgreen:

Autrement, pour ça

[quote]Sortir ? Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas rester encore un peu de temps avec nous mademoiselle ?

Fallait être assez couillu.

J'attends la fin avec impatience.
By john dilinger
#126127 [size=150]Laisser parler les petits papiers[/size]
[url=http://www.youtube.com/watch?v=OK8xOxuhYMQ]- Régine[/url]

Depuis quelques jours, c'était avec un agréable sourire que Mathilde me saluait le matin et je sentais que ma présence lui faisait plaisir.
La faire jouer et la faire rire était gratifiant. Plus gratifiant que mes tentatives inefficaces de rabaissement que j'avais lancées sous le coup de la frustration mais aussi d'une réflexion : « Trop belle pour moi » :wink:

(Souvenirs d'il y a un an qui me font penser que : rendre une femme heureuse, dans l'intimité comme dans le plaisir qu'elle éprouve à notre simple présence, et sentir sur soi en retour son regard plein de sollicitude et d'admiration peut générer chez l'homme le plus puissant sentiment de virilité et de sérénité.)

C'était un vendredi soir. Comme le weekend précédent quand j'avais rencontré Valérie, je repartais dans mon Sud où je comptais bien d'ailleurs repasser quelques nuits avec elle. La transition entre mon travail et mon départ n'était pas longue puisqu'il me suffisait de : prendre mon sac caché sous le comptoir, sortir du poste d'accueil, longer les quais jusqu'à ma voiture de TGV.

On était l'après-midi et j'attendais mollement, accoudé au comptoir, que la journée se termine. J'observais alors Mathilde qui avait la tête de profil, penchée consciencieusement sur la rédaction des dépêches (ces fameux papiers jaunes sur lesquels étaient renseignés les voyageurs handicapés à accompagner).
Son sérieux dans le travail me fascinait. Charlène était oisive. Mathilde était sérieuse. Trop sérieuse pour une fille de 18 ans qui faisait un job d'été.
J'apprendrais un peu plus tard la raison de cette attitude comme indépendance nécessaire vis-à-vis des hommes, qu'elle a connus sous leur plus mauvais visage...

Je partirais dans moins de 2h et je voulais créer une situation propice au rapprochement, à l'écart des regards et sans qu'elle se doute de mes intentions.

Une des qualités dont je suis le plus fier est ma créativité. Que ce soit sur des thèmes de peinture ou pour des idées d'évènement. Autre chose : j'aime garder de beaux souvenirs des filles que j'ai connues.

Je regardais les petits papiers jaunes sous sa main et commença à dérouler le scénario dans ma tête. J'avais trouvé :)
By john dilinger
#126485 [size=150]Veni, Vidi, Vici[/size]
fin

Mathilde toujours penchée sur ses petits papiers jaunes, je contourne le comptoir pour me mettre du côté voyageur, en face d'elle.

Je lui retire le carnet de dépêches des mains, prends un stylo et commence à le remplir :

-----------------------------------------------------
Nom agent : Mathilde

Nom client : Mr Quentin

Type d'handicap : Non voyant

Train n° : xxxx Voiture n° : xx Place n° : xx
-----------------------------------------------------

Elle comprend le jeu où je veux la mener et rit à l'avance de la situation.

L'heure de mon départ arrive. Je prends mon sac sous le bras et quitte nonchalamment le bureau.
Mathilde m'interpelle :
[quote]
E : Attends, attends, je suis censé t'accompagner !
M : Ah oué ? Tu veux vraiment te prendre au jeu ?
E : Bin oui !
M : Ok, mais dépêche-toi alors ;)

Elle me prend le bras et je joue le jeu en fermant les yeux. Nous longeons le quai en direction de la voiture du TGV qui est déjà arrivé depuis quelques minutes.
Tout le long du trajet, elle ne peut s'empêcher d'avoir ce petit rire nerveux teinté d'excitation. Le même genre de rire incontrôlable que pourraient avoir des gamins à qui vous faites plusieurs fois la surprise en vous cachant le visage derrière les mains.
Cette inconsciente manque de le faire trébucher du quai à plusieurs reprises (ce qui la fait bien sûr beaucoup rire) m'obligeant à tricher en jetant un coup d'oeil de temps en temps.

Arrivés devant la porte de la voiture, le train va partir dans moins d'une minute.
[quote]
E : C'est bon tu peux monter. Dépêche-toi il va partir !
M : Je vois rien ! Il faut que tu m'aides !
E : Roohh ! (elle me fait monter les marches puis redescend aussitôt)
M : Qu'est-ce que tu fais ? Remonte !
E : Je peux pas, les portes vont se fermer !
M : Monte je te dis !
Elle obéit.
Je la regarde alors d'un air désolé :
[quote]
M : J'ai rien à t'offrir... :(
E : Mais c'est pas grave ! :)
M : Si, attends.
Je lui prends le menton, elle se laisse faire. Les passagers de ma voiture matent deux agents de quais s'embrasser à quelques secondes du départ.
[quote]E : On se revoit lundi :)
Les portes du TGV se referment sur elle.

Retour à la réalité. Bon, je suis dans la bonne voiture (qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder ?), où est ma place ?

Je m'installe sur mon siège et savoure ma victoire après un plan finement préparé.
Le jeu était là et j'avais réussi à l'emmener dans un endroit où aucun agent n'avait pu nous voir (sauvegardant ainsi son image).

[img]http://www.dedleg.com/wordpress/wp-content/uploads/2012/01/blurry_train_tracks_dirty_window.jpg[/img]
By john dilinger
#126501 OMG t'as bien compris mes goûts ;)