- Mer Juin 27, 2007 5:38 pm
#9390
Ovide (né le 20 mars 43 av. J.-C. — mort en 17 ap. J.-C) est sans doute le premier coach en séduction connu de l'histoire. Et il a ecrit le tout premier manuel de séduction, il y a de cela 2000 ans.
L'art d'aimer en plus d'être un guide de drague, est une oeuvre poétique. Tous les conseil qui y sont prodigué sont illustré par des histoire mythologiques, qui donne une profondeur supplémentaire au propos.
Attention, on trouve de tout dans ce recueil, d'excellent conseils, comme de très mauvais. En tout cas, lire L'art d'aimer développera très certainement votre esprit critique, puisqu'il s'agit de filtrer les propos toujours d'actualités, de ceux qui sont périmés .
Certains passages de ce livre sont de sacrés générateur de Mojo. On y trouve des conseils d'une efficacité redoutables, qui attestent qu'en 2000 ans, certaines rêgles restent inchangés.
Voici deux extraits qui prouvent que les fondamentaux sont restés les mêmes :
Confiance en toi.
Sois d'abord bien persuadé, qu'il n'est point de femmes qu'on ne puisse vaincre, et tu seras vainqueur : tends seulement tes filets. Le printemps cessera d'entendre le chant des oiseaux, l'été celui de la cigale; le lièvre chassera devant lui le chien du Ménale, avant qu'une femme résiste aux tendres sollicitations d'un jeune amant. Celle que tu croiras peut-être ne pas vouloir se rendre le voudra secrètement. L'amour furtif n'a pas moins d'attraits pour les femmes que pour nous. L'homme sait mal déguiser, et la femme dissimule mieux ses désirs. Si les hommes s'entendaient pour ne plus faire les premières avances, bientôt nous verrions à nos pieds les femmes vaincues et suppliantes. Dans les molles prairies, la génisse mugit d'amour pour le taureau; [1,280] la cavale hennit à l'approche de l'étalon. Chez nous, l'amour a plus de retenue, et la passion est moins furieuse. Le feu qui nous brûle ne s'écarte jamais des lois de la nature.
[...]
Courage donc ! présente-toi au combat avec la certitude de vaincre; et, sur mille femmes, une à peine pourra te résister. Qu'une belle accorde ou refuse une faveur, elle aime qu'on la lui demande. Fusses-tu repoussé, un tel refus est pour toi sans danger. Mais pourquoi un refus ? on ne résiste pas aux attraits d'un plaisir nouveau : le bien d'autrui nous sourit toujours plus que le nôtre : la moisson nous semble toujours plus riche dans le champ du voisin, [1,350] et son troupeau plus fécond.
Ceux qui ont lu Swinggcat doivent avoir une certaine impression de déjà vu .
Et bonne nouvelle, le livre n'est plus soumis aux droits d'auteur, comme toute oeuvres dont les droits patrimoniaux sont épuisés, ce qui fait que vous pouvez en profité gratos.
Voici le lien de l'oeuvre intégrale : [url]http://bcs.fltr.ucl.ac.be/OVID/AAi.html[/url]
L'art d'aimer en plus d'être un guide de drague, est une oeuvre poétique. Tous les conseil qui y sont prodigué sont illustré par des histoire mythologiques, qui donne une profondeur supplémentaire au propos.
Attention, on trouve de tout dans ce recueil, d'excellent conseils, comme de très mauvais. En tout cas, lire L'art d'aimer développera très certainement votre esprit critique, puisqu'il s'agit de filtrer les propos toujours d'actualités, de ceux qui sont périmés .
Certains passages de ce livre sont de sacrés générateur de Mojo. On y trouve des conseils d'une efficacité redoutables, qui attestent qu'en 2000 ans, certaines rêgles restent inchangés.
Voici deux extraits qui prouvent que les fondamentaux sont restés les mêmes :
Confiance en toi.
Sois d'abord bien persuadé, qu'il n'est point de femmes qu'on ne puisse vaincre, et tu seras vainqueur : tends seulement tes filets. Le printemps cessera d'entendre le chant des oiseaux, l'été celui de la cigale; le lièvre chassera devant lui le chien du Ménale, avant qu'une femme résiste aux tendres sollicitations d'un jeune amant. Celle que tu croiras peut-être ne pas vouloir se rendre le voudra secrètement. L'amour furtif n'a pas moins d'attraits pour les femmes que pour nous. L'homme sait mal déguiser, et la femme dissimule mieux ses désirs. Si les hommes s'entendaient pour ne plus faire les premières avances, bientôt nous verrions à nos pieds les femmes vaincues et suppliantes. Dans les molles prairies, la génisse mugit d'amour pour le taureau; [1,280] la cavale hennit à l'approche de l'étalon. Chez nous, l'amour a plus de retenue, et la passion est moins furieuse. Le feu qui nous brûle ne s'écarte jamais des lois de la nature.
[...]
Courage donc ! présente-toi au combat avec la certitude de vaincre; et, sur mille femmes, une à peine pourra te résister. Qu'une belle accorde ou refuse une faveur, elle aime qu'on la lui demande. Fusses-tu repoussé, un tel refus est pour toi sans danger. Mais pourquoi un refus ? on ne résiste pas aux attraits d'un plaisir nouveau : le bien d'autrui nous sourit toujours plus que le nôtre : la moisson nous semble toujours plus riche dans le champ du voisin, [1,350] et son troupeau plus fécond.
Ceux qui ont lu Swinggcat doivent avoir une certaine impression de déjà vu .
Et bonne nouvelle, le livre n'est plus soumis aux droits d'auteur, comme toute oeuvres dont les droits patrimoniaux sont épuisés, ce qui fait que vous pouvez en profité gratos.
Voici le lien de l'oeuvre intégrale : [url]http://bcs.fltr.ucl.ac.be/OVID/AAi.html[/url]
Retrouver en un claquement de doigt, mes grands états de grâce.
Pas la peine de prendre les belles femmes au sérieux, elles le font déjà très bien elles même.
Pas la peine de prendre les belles femmes au sérieux, elles le font déjà très bien elles même.