- Jeu Nov 08, 2012 12:30 am
#128245
Il y a toujours quelque chose de fabuleux qui vous attend le soir à Paris.
En l'occurrence, vendredi soir, elle s'appelait Ivana.
Je prenais le métro pour rentrer chez moi après avoir passé ma soirée seul à croquer les musiciens d'un piano-bar de la capitale.
J'étais assis sur une de ces banquettes face aux quais, mon carnet sur les genoux, et me faisait bercé de gauche à droite par le rythme des arrêts au station.
Au bout d'un moment, le parfum de ma voisine de droite - qui se manifestait à chaque décélération du wagon quand sa tête penchait vers moi - me rappelle vaguement quelque chose.
2 stations plus tard je percute : c'est le parfum de Valérie.
[quote]M : Dites-moi, ça risque de vous semblez étrange, mais je voulais vous demandais quel était votre parfum. Parce que j'ai une amie à moi qui porte exactement le même, et je n'ai jamais eu le réflexe de lui demander la marque.
E : Parisienne de YSL
Elle note mon carnet sur les genoux et me demande ce que c'est.
[quote]M : Ca ? C'est ma liste des courses.
E : Non, je ne te crois pas.
Je lui montre mes croquis. Et oui, beaucoup de femmes à poil, je fais du modèle vivant.
[quote]E : Tu veux pas venir m'accompagner en boîte ?
M : De quoi ?
E : Oui, tu m'accompagnes en boite, je rejoins des amis au XXX.
M : Attends, on se connaît même pas. T'as pas l'impression que c'est un peu rapide ? En plus, je vais pas t'accompagner avec mon carnet format A3 !
E : Bah si ! Tu me dessineras devant la boite !
Ok, elle était un peu saoule...
[quote]M : Bon allez ok, je t'accompagne en boite mais je pose mon carnet chez moi avant.
E : Et après tu m'accompagnes ?
M : Oui.
E : Promis ?
M : Promis.
On sort de la station. Me demande où on va ? Bah chez moi. C'est loin chez toi ? Non, à côté.
Je lui demande d'où elle vient, ce qu'elle fait (forcément, je ne fais pas rentrer les inconnues chez moi), la chambre un peu.
La pluie et son unique parapluie nous oblige à nous rapprocher et on s'est retrouvés bras dessus bras dessous, grâce à l'alcool, assez naturellement.
Arrivés chez moi, dans la cage d'escalier, je m'approche de son visage pour l'embrasser. "Arrête"
Ok tant pis.
Elle voit mon cagibi, je pose mon carnet et on prend le chemin inverse.
Je continue de la chambrer en lui piquant son parapluie. Elle m'insulte en croate.
On prend la file du club... puis je vois le prix de l'entrée. J'ai un restau samedi, un restau lundi, ça ne va pas le faire.
Je la vois payer son entrée, et je me prépare à lui demander son numéro pour la revoir à un autre moment.
Elle se retourne et me tend mon billet qu'elle a payé...
En l'occurrence, vendredi soir, elle s'appelait Ivana.
Je prenais le métro pour rentrer chez moi après avoir passé ma soirée seul à croquer les musiciens d'un piano-bar de la capitale.
J'étais assis sur une de ces banquettes face aux quais, mon carnet sur les genoux, et me faisait bercé de gauche à droite par le rythme des arrêts au station.
Au bout d'un moment, le parfum de ma voisine de droite - qui se manifestait à chaque décélération du wagon quand sa tête penchait vers moi - me rappelle vaguement quelque chose.
2 stations plus tard je percute : c'est le parfum de Valérie.
[quote]M : Dites-moi, ça risque de vous semblez étrange, mais je voulais vous demandais quel était votre parfum. Parce que j'ai une amie à moi qui porte exactement le même, et je n'ai jamais eu le réflexe de lui demander la marque.
E : Parisienne de YSL
Elle note mon carnet sur les genoux et me demande ce que c'est.
[quote]M : Ca ? C'est ma liste des courses.
E : Non, je ne te crois pas.
Je lui montre mes croquis. Et oui, beaucoup de femmes à poil, je fais du modèle vivant.
[quote]E : Tu veux pas venir m'accompagner en boîte ?
M : De quoi ?
E : Oui, tu m'accompagnes en boite, je rejoins des amis au XXX.
M : Attends, on se connaît même pas. T'as pas l'impression que c'est un peu rapide ? En plus, je vais pas t'accompagner avec mon carnet format A3 !
E : Bah si ! Tu me dessineras devant la boite !
Ok, elle était un peu saoule...
[quote]M : Bon allez ok, je t'accompagne en boite mais je pose mon carnet chez moi avant.
E : Et après tu m'accompagnes ?
M : Oui.
E : Promis ?
M : Promis.
On sort de la station. Me demande où on va ? Bah chez moi. C'est loin chez toi ? Non, à côté.
Je lui demande d'où elle vient, ce qu'elle fait (forcément, je ne fais pas rentrer les inconnues chez moi), la chambre un peu.
La pluie et son unique parapluie nous oblige à nous rapprocher et on s'est retrouvés bras dessus bras dessous, grâce à l'alcool, assez naturellement.
Arrivés chez moi, dans la cage d'escalier, je m'approche de son visage pour l'embrasser. "Arrête"
Ok tant pis.
Elle voit mon cagibi, je pose mon carnet et on prend le chemin inverse.
Je continue de la chambrer en lui piquant son parapluie. Elle m'insulte en croate.
On prend la file du club... puis je vois le prix de l'entrée. J'ai un restau samedi, un restau lundi, ça ne va pas le faire.
Je la vois payer son entrée, et je me prépare à lui demander son numéro pour la revoir à un autre moment.
Elle se retourne et me tend mon billet qu'elle a payé...
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.