- Mar Mar 15, 2016 4:26 am
#177851
Bonjour à vous tous.
Je me présente, ici je m'appellerai Kozacy.
J'ai 23 ans.
Malheureusement chômeur depuis près d'un an.
Je ne connais pas mon niveau en séduction, ma dernière et unique relation longue s'est terminée il y a 6 mois et les quelques filles que j'ai connues me sont tombées toutes cuites dans le bec, j'ai d'ailleurs eu du mal à en digérer certaines. C'est plutôt elles qui m'ont digéré.
Quelles que soient les raisons de mes succès passés, je sais - au vu de ma place sur l'échelle sociale - que cet état de grâce ne durera pas et que je dois investir sur moi-même pour me hisser aussi haut que mon potentiel me permet.
Pour ce qui est de mon look, je vis en banlieue parisienne et les seules taquineries dont je suis victime viennent de mon entourage "white-trash" et de mes quelques amis lascars parés des plus belle contrefaçons dont un lascar puisse rêver. Mais ils ont toujours pris soin de préciser que cette allure de titi-parisien me correspondait. Je "portes bien" ce style parait-il.
Je sais m'habiller à ma taille et accorder les basiques, compter deux par deux et lasser mes chaussures.
Le peu que je sais, je l'ai appris au lycée au contact des jolies filles de ma classe qui m'accompagnaient dans les rayons de prêt-à-porter bas de gamme pendant les heures de cours (j'aurais mieux fait de bosser, et de m'abstenir de martyriser les geeks de ma classe, si j'avais su... D'ailleurs je me suis excusé il y a peu auprès de ceux que j'ai recroisé. Si d'anciens bourreaux parcourent ces lignes, faites-le ça soulage. L'un d'eux m'a même qualifié de "grand frère tyrannique, mais grand frère quand même", je le méprisais et lui me voyait comme une sorte de modèle à tuer et à dépasser, ce sont ses mots. Il ne se rendait même pas compte que lui avait réussi et pas moi, il a fallu que je lui fasses prendre conscience que c'est moi le ringard aujourd'hui).
Stéphane m'est apparu pour la première fois le jour où j'ai visionné son entrevue avec Mr Delavier. Je sais qu'il n'avait qu'un rôle d'interviewer, mais je l'ai trouvé - pardonnez-moi du terme - mauvais dans cet exercice, il coupait trop souvent la parole de son invité à mon goût et le discours perdait en fluidité.
Mais j'ai décidé de jeter un œil à son travail et j'ai été ébloui par la qualité et le réalisme de ses analyses.
Seulement voilà, j’étais en couple à ce moment là.
Et ces précieux travaux, je les ai relégué au rang de "lectures pour plus tard, si l'envie me prend", bah oui, j'étais maqué, donc pas besoin.
Une fille tout ce qu'il y a de plus banal partageait alors ma vie; physiquement dans la moyenne basse, des histoires de famille difficile étalées dès les premiers rendez-vous, peu ou pas d'esprit, aucune culture, aucune curiosité, ni fibre morale ni humilité.
Un bafa en poche, elle torchait les marmots pendant trois ou quatre heures par jour et passait les autres à s'en plaindre. Une fille "socialement pas très intéressante" .
Cette relation vouée à l’échec a lentement dépéri, puis tout a explosé dans un panache mantellique, la roche avait trop chauffé et tout le ressentiment de ma bien aimée a jailli hors des profondeurs de son esprit pour m’éclabousser de milliers de gouttes de réalisme en fusion qui m'ont toutes percé de part en part.
Je me présente, ici je m'appellerai Kozacy.
J'ai 23 ans.
Malheureusement chômeur depuis près d'un an.
Je ne connais pas mon niveau en séduction, ma dernière et unique relation longue s'est terminée il y a 6 mois et les quelques filles que j'ai connues me sont tombées toutes cuites dans le bec, j'ai d'ailleurs eu du mal à en digérer certaines. C'est plutôt elles qui m'ont digéré.
Quelles que soient les raisons de mes succès passés, je sais - au vu de ma place sur l'échelle sociale - que cet état de grâce ne durera pas et que je dois investir sur moi-même pour me hisser aussi haut que mon potentiel me permet.
Pour ce qui est de mon look, je vis en banlieue parisienne et les seules taquineries dont je suis victime viennent de mon entourage "white-trash" et de mes quelques amis lascars parés des plus belle contrefaçons dont un lascar puisse rêver. Mais ils ont toujours pris soin de préciser que cette allure de titi-parisien me correspondait. Je "portes bien" ce style parait-il.
Je sais m'habiller à ma taille et accorder les basiques, compter deux par deux et lasser mes chaussures.
Le peu que je sais, je l'ai appris au lycée au contact des jolies filles de ma classe qui m'accompagnaient dans les rayons de prêt-à-porter bas de gamme pendant les heures de cours (j'aurais mieux fait de bosser, et de m'abstenir de martyriser les geeks de ma classe, si j'avais su... D'ailleurs je me suis excusé il y a peu auprès de ceux que j'ai recroisé. Si d'anciens bourreaux parcourent ces lignes, faites-le ça soulage. L'un d'eux m'a même qualifié de "grand frère tyrannique, mais grand frère quand même", je le méprisais et lui me voyait comme une sorte de modèle à tuer et à dépasser, ce sont ses mots. Il ne se rendait même pas compte que lui avait réussi et pas moi, il a fallu que je lui fasses prendre conscience que c'est moi le ringard aujourd'hui).
Stéphane m'est apparu pour la première fois le jour où j'ai visionné son entrevue avec Mr Delavier. Je sais qu'il n'avait qu'un rôle d'interviewer, mais je l'ai trouvé - pardonnez-moi du terme - mauvais dans cet exercice, il coupait trop souvent la parole de son invité à mon goût et le discours perdait en fluidité.
Mais j'ai décidé de jeter un œil à son travail et j'ai été ébloui par la qualité et le réalisme de ses analyses.
Seulement voilà, j’étais en couple à ce moment là.
Et ces précieux travaux, je les ai relégué au rang de "lectures pour plus tard, si l'envie me prend", bah oui, j'étais maqué, donc pas besoin.
Une fille tout ce qu'il y a de plus banal partageait alors ma vie; physiquement dans la moyenne basse, des histoires de famille difficile étalées dès les premiers rendez-vous, peu ou pas d'esprit, aucune culture, aucune curiosité, ni fibre morale ni humilité.
Un bafa en poche, elle torchait les marmots pendant trois ou quatre heures par jour et passait les autres à s'en plaindre. Une fille "socialement pas très intéressante" .
Cette relation vouée à l’échec a lentement dépéri, puis tout a explosé dans un panache mantellique, la roche avait trop chauffé et tout le ressentiment de ma bien aimée a jailli hors des profondeurs de son esprit pour m’éclabousser de milliers de gouttes de réalisme en fusion qui m'ont toutes percé de part en part.