- Ven Mar 13, 2009 1:07 am
#70402
Pour ceux qui ne connaissent pas bien la psychanalyse et qui souhaiteraient en savoir plus, je vous invite à aller voir, par exemple, le cas de l'homme aux loups décrit par Freud dans Cinq psychanalyses et résumé [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27homme_aux_loups]ici[/url].
- Ven Mar 13, 2009 7:04 am
#70404
Bonjour à tous.
Article très intéressant, j'avais déjà eu un aperçu de cet avis relatif à l'inconscient via le livre de Napoléon Hill "Think and grow rich" (je ne suis pas certain du titre en Anglais).
En effet, dans une démarche de développement personnel, il ne faut pas négliger le pouvoir de l'inconscient sur notre personnalité.
Cordialement,
Article très intéressant, j'avais déjà eu un aperçu de cet avis relatif à l'inconscient via le livre de Napoléon Hill "Think and grow rich" (je ne suis pas certain du titre en Anglais).
En effet, dans une démarche de développement personnel, il ne faut pas négliger le pouvoir de l'inconscient sur notre personnalité.
Cordialement,
- Dim Mar 15, 2009 12:34 pm
#70540
Oulà ! ALors il ne faut pas tout confondre, même si le système français est compliqé voire absurde.
Psychiatre : c'est un médecin. Ce n'est pas un praticien de l'esprit, mais plutôt du cerveau. Son cheval de bataille ? Les médicaments. Très utile en cas de névrose d'origine physique ou physiologique. Mais c'est tout.
Psychologue : niveau bac +5 en fac de psycho obligatoire. Effectivement vu l'enseignement en fac de psycho, on peut se poser des questions sur leur intérêt professionnel (pour la psychothérapie en tout cas, ils ne sont pas armés). A mon avis la psychologie (pseudo-?)scientifique est utile dans d'autres applications tout simplement.
Psychanalyste : a étudié la psychanalyse dans un centre pendant des années. La plupart son freudiens mais on trouve beaucoup de lacaniens de france, voire des jungiens ou alderiens.
La psychanalyse est une super théorie de l'esprit. Vraiment. Mais ca reste une théorie (non-scientifique) qui tourne en rond : si on écoute un psychanalyste, il a toujours une réponse sur tout, il n'y a pas de question sans réponse dans la théorie. Gênant.
De plus, la pratique thérapeutique n'est tout simplement pas efficace. Elle se base sur des outils anciens et limités. L'idée est la résilience émotionnelle grâce à la compréhenshion consciente des mécanismes qui ont formés notre personnalité. Ca se complique quand il n'y a pas de trauma, ou quand le relachement émotionnel ne vient pas.
Psychothérapeute : se réclame d'une méthode particulière. Les diplômes proviennet d'écoles privées, pas toutes de bon niveau, mais certaines sont les méilleures.
Il y a deux champs aujourd'hui (grosso modo) : les anciens (gestalt, maieusthésique, etc...) et les thérapies brèves, issues de la systémique et du constructivisme : thérapie familiale systémique, hypnothérapie et PNL, cognitivo-comportementale, etc...
Leur avantage : utiliser ce qui marche, ce qui est efficace. Et s'adapter au patient (systémique). La plupart se basent sur les mécanismes inconscients à partir des comportements.
Je vous renvoi à ce que le plus célèbre hypnothérapeute de france écrit sur la nature de la thérapie :
[url]http://www.hypnose-ericksonienne.com/hypnose-therapie-breve.htm[/url]
Et sur son rapport avec la psychanalyse (d'après Freud) :
[url]http://www.hypnose-ericksonienne.com/hypnose-freud.htm[/url]
J'aime beaucoup la psycha comme théorie de l'esprit, mais pour ce qui est de la thérapie, vive le constructivisme !
Psychiatre : c'est un médecin. Ce n'est pas un praticien de l'esprit, mais plutôt du cerveau. Son cheval de bataille ? Les médicaments. Très utile en cas de névrose d'origine physique ou physiologique. Mais c'est tout.
Psychologue : niveau bac +5 en fac de psycho obligatoire. Effectivement vu l'enseignement en fac de psycho, on peut se poser des questions sur leur intérêt professionnel (pour la psychothérapie en tout cas, ils ne sont pas armés). A mon avis la psychologie (pseudo-?)scientifique est utile dans d'autres applications tout simplement.
Psychanalyste : a étudié la psychanalyse dans un centre pendant des années. La plupart son freudiens mais on trouve beaucoup de lacaniens de france, voire des jungiens ou alderiens.
La psychanalyse est une super théorie de l'esprit. Vraiment. Mais ca reste une théorie (non-scientifique) qui tourne en rond : si on écoute un psychanalyste, il a toujours une réponse sur tout, il n'y a pas de question sans réponse dans la théorie. Gênant.
De plus, la pratique thérapeutique n'est tout simplement pas efficace. Elle se base sur des outils anciens et limités. L'idée est la résilience émotionnelle grâce à la compréhenshion consciente des mécanismes qui ont formés notre personnalité. Ca se complique quand il n'y a pas de trauma, ou quand le relachement émotionnel ne vient pas.
Psychothérapeute : se réclame d'une méthode particulière. Les diplômes proviennet d'écoles privées, pas toutes de bon niveau, mais certaines sont les méilleures.
Il y a deux champs aujourd'hui (grosso modo) : les anciens (gestalt, maieusthésique, etc...) et les thérapies brèves, issues de la systémique et du constructivisme : thérapie familiale systémique, hypnothérapie et PNL, cognitivo-comportementale, etc...
Leur avantage : utiliser ce qui marche, ce qui est efficace. Et s'adapter au patient (systémique). La plupart se basent sur les mécanismes inconscients à partir des comportements.
Je vous renvoi à ce que le plus célèbre hypnothérapeute de france écrit sur la nature de la thérapie :
[url]http://www.hypnose-ericksonienne.com/hypnose-therapie-breve.htm[/url]
Et sur son rapport avec la psychanalyse (d'après Freud) :
[url]http://www.hypnose-ericksonienne.com/hypnose-freud.htm[/url]
J'aime beaucoup la psycha comme théorie de l'esprit, mais pour ce qui est de la thérapie, vive le constructivisme !
- Mar Mar 17, 2009 5:05 am
#70702
On voit de toute dans ce sujet.
Aduler Freud honnêtement, il faut arrêter. Freud est un pilier, un précurseur, mais il a été dépassé. Il a posé les bases d'une méthode qui a montré ses limites. Freud était lui même névrosé et cocaïnomane au fait. D'où toujours un rapport au sexe pour expliquer les comportements, ce qui est faux ! Vous le dites vous même, get a life pour séduire.
Je ne vais pas vous faire un cours de psycho mais on va essayer de débrouiller. Apparement il n'y a pas beaucoup de médecins sur le forum... Je vais lancer des pistes. Attention celles ci sont volontairement réductrices.
En psychologie on a essayé plusieurs méthodes au cours du temps. La psychanalyse est basée sur son introspection personnelle pour mieux comprendre les autres, Freud. Modèle axé sur le sujet, son histoire, son vécu. Incomplet, mais a dérivé est s'est séparé de la psychologie, néanmoins on étudie toujours Freud en psychologie. Par contre il ne me semble pas que les psychanalystes étudient le behaviorisme....
On a ensuite essayé un modèle behavioriste ou comportemental, Pavlov, condionnement, Cannon, Fight or Flight... Etudie les réactions des sujets en fonction d'un stimulus extéroceptif. C'est limité comme méthode mais très intéressant. On pourrait prévoir les réactions d'un individu grâce à des algorithmes comportementaux ! Ca ne vous rappelle pas les méthodes de séduction ? Un peu, attendez la suite.
Des nos jours la psychologie essaye d'émettre des modèles intégrant à la fois l'individu et son environnement pour prévoir ses réactions face à des stimulus. En effet deux individus ne réagissent pas toujours de la même façon, aux memes stimuli.
Tout cela pour vous dire qu'il existe plusieurs écoles de pensée. Certaines totalement dépassées alors que des psy***** s'en réclament. L'idéal si vous voulez vraiment voir quelqu'un est de consulter le mieux qualifié : un psychiatre-psychologue (oui, il a fait médecine et en plus psycho) privé, ou psychiatre-psychanalyste. Votre interlocuteur aura fait 10 ans d'études dont médecine mais a une formation à coté donc se soucie de ne pas gaver ses patients d'antidépresseurs !
Il existe aussi de très bons psychologues, mais renseignez vous auprès de vos amis. N'allez pas voir celui que l'on recommande à l'AFC quand il va pleurer à l'ANPE, exigez le mieux pour votre personne.
Pour les psychanalystes comme dit avant, il suffit qu'un péquenot fasse 10ans de lamentations sur un sofa et c'est bon il ouvre un cabinet. Fuyez
Les psychothérapeutes, c'est encore pire. Même si certains font de très bon coaching, en cas de dépression on va voir un psychologue. De plus les charlatans pullulent chez les psychothérapeutes.
J'espère que mon post vous sera utile.
Cordialement, Antinoe
Aduler Freud honnêtement, il faut arrêter. Freud est un pilier, un précurseur, mais il a été dépassé. Il a posé les bases d'une méthode qui a montré ses limites. Freud était lui même névrosé et cocaïnomane au fait. D'où toujours un rapport au sexe pour expliquer les comportements, ce qui est faux ! Vous le dites vous même, get a life pour séduire.
Je ne vais pas vous faire un cours de psycho mais on va essayer de débrouiller. Apparement il n'y a pas beaucoup de médecins sur le forum... Je vais lancer des pistes. Attention celles ci sont volontairement réductrices.
En psychologie on a essayé plusieurs méthodes au cours du temps. La psychanalyse est basée sur son introspection personnelle pour mieux comprendre les autres, Freud. Modèle axé sur le sujet, son histoire, son vécu. Incomplet, mais a dérivé est s'est séparé de la psychologie, néanmoins on étudie toujours Freud en psychologie. Par contre il ne me semble pas que les psychanalystes étudient le behaviorisme....
On a ensuite essayé un modèle behavioriste ou comportemental, Pavlov, condionnement, Cannon, Fight or Flight... Etudie les réactions des sujets en fonction d'un stimulus extéroceptif. C'est limité comme méthode mais très intéressant. On pourrait prévoir les réactions d'un individu grâce à des algorithmes comportementaux ! Ca ne vous rappelle pas les méthodes de séduction ? Un peu, attendez la suite.
Des nos jours la psychologie essaye d'émettre des modèles intégrant à la fois l'individu et son environnement pour prévoir ses réactions face à des stimulus. En effet deux individus ne réagissent pas toujours de la même façon, aux memes stimuli.
Tout cela pour vous dire qu'il existe plusieurs écoles de pensée. Certaines totalement dépassées alors que des psy***** s'en réclament. L'idéal si vous voulez vraiment voir quelqu'un est de consulter le mieux qualifié : un psychiatre-psychologue (oui, il a fait médecine et en plus psycho) privé, ou psychiatre-psychanalyste. Votre interlocuteur aura fait 10 ans d'études dont médecine mais a une formation à coté donc se soucie de ne pas gaver ses patients d'antidépresseurs !
Il existe aussi de très bons psychologues, mais renseignez vous auprès de vos amis. N'allez pas voir celui que l'on recommande à l'AFC quand il va pleurer à l'ANPE, exigez le mieux pour votre personne.
Pour les psychanalystes comme dit avant, il suffit qu'un péquenot fasse 10ans de lamentations sur un sofa et c'est bon il ouvre un cabinet. Fuyez
Les psychothérapeutes, c'est encore pire. Même si certains font de très bon coaching, en cas de dépression on va voir un psychologue. De plus les charlatans pullulent chez les psychothérapeutes.
J'espère que mon post vous sera utile.
Cordialement, Antinoe
"J'ai jamais rêvé d'être un autre." Easy Rider
- Mar Mar 17, 2009 7:39 am
#70705
[quote]Aduler Freud honnêtement, il faut arrêter.
Pourquoi honnêtement? Tu n'es pas honnête pour le reste?
Quand à Freud, je te signale que je ne l'adule pas, mais si tu lis l'article correctement, tu verras simplement que je recommande un traitement psychologique pour les personnes qui voient leur inconscient s'opposer à eux.
[quote][quote]Le gros problème avec les psychologues est que le titre en lui-même n'est pas protégé, tout le monde peut clamer être un psy (au contraire de psychiatre, qui lui est un titre protégé).
faux désolé
J'adore les gens qui viennent sur un sujet pour y rajouter un commentaire complètement inutile avec un ton de condescendance. Relis le sujet et tu verras que tu n'y contribues pas d'une once
Lit les commentaires des autres membres (shivaspace, ash, renovatio, mister snowblood syphil...) et compare au tien... Quelle est la différence?
[quote]Oulà ! ALors il ne faut pas tout confondre, même si le système français est compliqé voire absurde.
[quote]Là encore et pour que tu comprennes bien car tu ne sembles pas être français. Il y a une différence entre un psychologue d'état et un psychothérapeute.
Bon, pas besoin de tergiverser une heure sur qui sont les psychothérapeutes et psychanalystes. Si vous sentez que votre inconscient s'oppose à vous:
Médecin il vous oriente vers un psychiatre celui-ci vous oriente vers le thérapeute / analyste qu'il juge le plus approprié pour votre cas
Et comme l'a dit très justement Ash:
[quote]Avec un minimum de bon sens, il est possible de trouver un psy compétent et ce quelque soit son domaine de compétence: psychothérapie, psychanalyse, etc...
Pourquoi honnêtement? Tu n'es pas honnête pour le reste?
Quand à Freud, je te signale que je ne l'adule pas, mais si tu lis l'article correctement, tu verras simplement que je recommande un traitement psychologique pour les personnes qui voient leur inconscient s'opposer à eux.
[quote][quote]Le gros problème avec les psychologues est que le titre en lui-même n'est pas protégé, tout le monde peut clamer être un psy (au contraire de psychiatre, qui lui est un titre protégé).
faux désolé
J'adore les gens qui viennent sur un sujet pour y rajouter un commentaire complètement inutile avec un ton de condescendance. Relis le sujet et tu verras que tu n'y contribues pas d'une once
Lit les commentaires des autres membres (shivaspace, ash, renovatio, mister snowblood syphil...) et compare au tien... Quelle est la différence?
[quote]Oulà ! ALors il ne faut pas tout confondre, même si le système français est compliqé voire absurde.
[quote]Là encore et pour que tu comprennes bien car tu ne sembles pas être français. Il y a une différence entre un psychologue d'état et un psychothérapeute.
Bon, pas besoin de tergiverser une heure sur qui sont les psychothérapeutes et psychanalystes. Si vous sentez que votre inconscient s'oppose à vous:
Médecin il vous oriente vers un psychiatre celui-ci vous oriente vers le thérapeute / analyste qu'il juge le plus approprié pour votre cas
Et comme l'a dit très justement Ash:
[quote]Avec un minimum de bon sens, il est possible de trouver un psy compétent et ce quelque soit son domaine de compétence: psychothérapie, psychanalyse, etc...
Modifié en dernier par Kuroro le Mer Mar 18, 2009 7:27 am, modifié 1 fois.
- Mar Mar 17, 2009 8:58 pm
#70751
Désolé mais les médecins et les psychiatres ne sont pas forcément les plus qualifiés pour traiter des problèmes psychologiques, ni pour orienter vers un thérapeute (sur quels critères se basent-ils ? ).
Testez, consultez, renseignez-vous. C'est le seul moyen de trouver ce que vous cherchez.
Adressez-vous à quelqu'un qui sait comment ca marche. Comme pour le coaching séduction ou relooking d'ailleurs.
Testez, consultez, renseignez-vous. C'est le seul moyen de trouver ce que vous cherchez.
Adressez-vous à quelqu'un qui sait comment ca marche. Comme pour le coaching séduction ou relooking d'ailleurs.
- Lun Mar 23, 2009 12:34 pm
#71093
[quote]Désolé mais les médecins et les psychiatres ne sont pas forcément les plus qualifiés pour traiter des problèmes psychologiques, ni pour orienter vers un thérapeute (sur quels critères se basent-ils ? ).
Ah bon? C'est vrai, les médecins et psychiatres sont connus pour obtenir leur diplomes dans les paquets de Corn-flakes. Je suis sur que leur critère c'est pile ou face.
Pourquoi le médecin? Parce qu'en cas de problème, c'est lui qui sait comment le régler. Par exemple, si tu souffres d'une dépression due à un dérèglement des récepteurs de sérotonine, ce ne sera pas un problème psychologique. Donc, le médecin va juste vérifier qu'il s'agisse bien d'un problème psychologique et non physique.
Le psychiatre, ayant fait médecine et connaissant la psychologie, vous aidera encore plus, analysant plus clairement votre cas, regardant quels troubles psychologiques vous avez (par exemple, vous pouvez avoir une dépression moyenne, un trouble bipolaire, des troubles de la personnalité...), et c'est difficile de s'auto-évaluer (je reprend l'exemple du film Oui, mais..., est-ce que lorsque vous vous chatouillez vous-meme ça aura le meme effet que lorsque quelqu'un d'autre vous chatouille?)
Ceux-ci vous orienteront ensuite vers le spécialiste le plus sur, sur des recherches établies.
En cadeau, pour que vous compreniez bien sur quels criteres ils se fondent
[color=orange][size=150]Evaluations des psychothérapies[/size][/color]
[size=75]Collectif de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Psychothérapie, trois approches évaluées, 2004.[/size]
[color=orange]Alcoolodépendance:[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Schizophrénie (phase aigue, avec médicaments):[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Schizophrénie (stabilisée, suivie en ambulatoire, et avec médicaments):[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Dépression hospitalisée sous antidépresseurs:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Dépression moyenne:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Trouble bipolaire avec médicaments:[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=black]présemption d'efficacité[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=black]présemption d'efficacité
[/color]
[color=orange]Troubles anxieux (TAG, TOC, phobies):[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Trouble panique:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique (brève avec antidépresseurs): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Stress post-traumatique:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique (brève): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Anorexie:[/color]
Thérapie de groupe / familiale (chez les patients jeunes): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale (pour la prévention des rechutes): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Boulimie:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale:[color=red] efficacité établie
[/color]
[color=orange]Troubles de la personnalité:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale:[color=red] efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique: [color=red]efficacité établie[/color]
Ah bon? C'est vrai, les médecins et psychiatres sont connus pour obtenir leur diplomes dans les paquets de Corn-flakes. Je suis sur que leur critère c'est pile ou face.
Pourquoi le médecin? Parce qu'en cas de problème, c'est lui qui sait comment le régler. Par exemple, si tu souffres d'une dépression due à un dérèglement des récepteurs de sérotonine, ce ne sera pas un problème psychologique. Donc, le médecin va juste vérifier qu'il s'agisse bien d'un problème psychologique et non physique.
Le psychiatre, ayant fait médecine et connaissant la psychologie, vous aidera encore plus, analysant plus clairement votre cas, regardant quels troubles psychologiques vous avez (par exemple, vous pouvez avoir une dépression moyenne, un trouble bipolaire, des troubles de la personnalité...), et c'est difficile de s'auto-évaluer (je reprend l'exemple du film Oui, mais..., est-ce que lorsque vous vous chatouillez vous-meme ça aura le meme effet que lorsque quelqu'un d'autre vous chatouille?)
Ceux-ci vous orienteront ensuite vers le spécialiste le plus sur, sur des recherches établies.
En cadeau, pour que vous compreniez bien sur quels criteres ils se fondent
[color=orange][size=150]Evaluations des psychothérapies[/size][/color]
[size=75]Collectif de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Psychothérapie, trois approches évaluées, 2004.[/size]
[color=orange]Alcoolodépendance:[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Schizophrénie (phase aigue, avec médicaments):[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Schizophrénie (stabilisée, suivie en ambulatoire, et avec médicaments):[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Dépression hospitalisée sous antidépresseurs:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Dépression moyenne:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Trouble bipolaire avec médicaments:[/color]
Thérapie de groupe / familiale: [color=black]présemption d'efficacité[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=black]présemption d'efficacité
[/color]
[color=orange]Troubles anxieux (TAG, TOC, phobies):[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
[color=orange]Trouble panique:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique (brève avec antidépresseurs): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Stress post-traumatique:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale: [color=red]efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique (brève): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Anorexie:[/color]
Thérapie de groupe / familiale (chez les patients jeunes): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale (pour la prévention des rechutes): [color=black]présemption d'efficacité[/color]
[color=orange]Boulimie:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale:[color=red] efficacité établie
[/color]
[color=orange]Troubles de la personnalité:[/color]
Thérapie cognitivo-comportementale:[color=red] efficacité établie[/color]
Thérapie psychodynamique: [color=red]efficacité établie[/color]
- Lun Mar 23, 2009 2:38 pm
#71101
J'ai la fâcheuse impression en lisant tout ça que tu tentes de nous vendre un produit comme étant indispensable. Et ça,ça me dérange un peu.
Non pas que je croie que ce soit forcément inefficace. A mon avis c'est même une piste intéressante, mais pas la seule.
Pour faire un parallèle avec la médecine qui y est mentionnée, on peut aller chez le médecin au moindre rhume ou à la moindre toux. Mais ce n'est pas la seule manière de guérir.
Non pas que je croie que ce soit forcément inefficace. A mon avis c'est même une piste intéressante, mais pas la seule.
Pour faire un parallèle avec la médecine qui y est mentionnée, on peut aller chez le médecin au moindre rhume ou à la moindre toux. Mais ce n'est pas la seule manière de guérir.
- Lun Mar 23, 2009 3:14 pm
#71104
Quelle vision idyllique de la médecine générale. Beaucoup de généralistes, malgré leurs longues années d'études, n'hésitent pas à recourir aux antidépresseurs pour soigner les troubles psychologiques de patients qu'ils n'ont ni la compétence de prendre en charge, ni l'intelligence de renvoyer à un spécialiste. Les recherches physiologiques de l'origine d'une dépression, je ne sais même pas si l'idée effleure deux secondes l'écrasante majorité d'entre eux.
Même pris en charge par un psychiatre, pas mal de patients ne se voient pas poussés à suivre une thérapie, qu'elle soit psychanalytique ou comportementale. L'ordinaire des consultations en psy, c'est du renouvellement d'ordonnance avec augmentation des doses ou changement de molécules en cas d'évolution.
L'idée d'expédier chez l'un ou chez l'autre des gens qui "sentiraient que leur inconscient s'oppose à eux" - car chacun sait que le player maîtrise sa vie inconsciente - ,comme s'ils allaient y trouver la panacée, c'est pas loin du ridicule complet.
Je rejoins ceux qui poussent à la pratique d'un sport, du théâtre, de n'importe quoi. Mais à moins d'entendre des voix dans sa tête, d'avoir des envies de biscottes au cyanure ou de croire qu'on est espionné par le facteur, les thérapies, on peut peut-être laisser de côté.
Même pris en charge par un psychiatre, pas mal de patients ne se voient pas poussés à suivre une thérapie, qu'elle soit psychanalytique ou comportementale. L'ordinaire des consultations en psy, c'est du renouvellement d'ordonnance avec augmentation des doses ou changement de molécules en cas d'évolution.
L'idée d'expédier chez l'un ou chez l'autre des gens qui "sentiraient que leur inconscient s'oppose à eux" - car chacun sait que le player maîtrise sa vie inconsciente - ,comme s'ils allaient y trouver la panacée, c'est pas loin du ridicule complet.
Je rejoins ceux qui poussent à la pratique d'un sport, du théâtre, de n'importe quoi. Mais à moins d'entendre des voix dans sa tête, d'avoir des envies de biscottes au cyanure ou de croire qu'on est espionné par le facteur, les thérapies, on peut peut-être laisser de côté.
- Lun Mar 23, 2009 11:45 pm
#71143
[quote="Mail-Moth"]L'idée d'expédier chez l'un ou chez l'autre des gens qui "sentiraient que leur inconscient s'oppose à eux" - car chacun sait que le player maîtrise sa vie inconsciente - ,comme s'ils allaient y trouver la panacée, c'est pas loin du ridicule complet.
On ne maîtrise pas son inconscient, on apprend simplement à se connaitre soi-même et comment vivre avec soi.
[quote="Mail-Moth"]Je rejoins ceux qui poussent à la pratique d'un sport, du théâtre, de n'importe quoi.
Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
[quote="Mail-Moth"]Mais à moins d'entendre des voix dans sa tête, d'avoir des envies de biscottes au cyanure ou de croire qu'on est espionné par le facteur, les thérapies, on peut peut-être laisser de côté.
L'éternel à priori : "les psy, c'est fait pour les fous"
On ne maîtrise pas son inconscient, on apprend simplement à se connaitre soi-même et comment vivre avec soi.
[quote="Mail-Moth"]Je rejoins ceux qui poussent à la pratique d'un sport, du théâtre, de n'importe quoi.
Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
[quote="Mail-Moth"]Mais à moins d'entendre des voix dans sa tête, d'avoir des envies de biscottes au cyanure ou de croire qu'on est espionné par le facteur, les thérapies, on peut peut-être laisser de côté.
L'éternel à priori : "les psy, c'est fait pour les fous"
- Mar Mar 24, 2009 5:42 am
#71149
[quote]On ne maîtrise pas son inconscient, on apprend simplement à se connaitre soi-même et comment vivre avec soi.
Fabriquer un discours sur soi en présence d'un professionnel qui tient lieu de caution me semble un moyen discutable de se connaître, et la cure psychanalytique classique ressemble pas mal à ça.
[quote]Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
[quote]L'éternel à priori : "les psy, c'est fait pour les fous"
"Pour ceux qui souffrent vraiment" me semble plus approprié à ce que je voulais dire. Pour les autres, ce serait plutôt le fait d'aller voir un psy qui relèverait du symptôme.
Fabriquer un discours sur soi en présence d'un professionnel qui tient lieu de caution me semble un moyen discutable de se connaître, et la cure psychanalytique classique ressemble pas mal à ça.
[quote]Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
[quote]L'éternel à priori : "les psy, c'est fait pour les fous"
"Pour ceux qui souffrent vraiment" me semble plus approprié à ce que je voulais dire. Pour les autres, ce serait plutôt le fait d'aller voir un psy qui relèverait du symptôme.
- Mar Mar 24, 2009 6:32 pm
#71170
[quote]J'ai la fâcheuse impression en lisant tout ça que tu tentes de nous vendre un produit comme étant indispensable. Et ça,ça me dérange un peu.
Ce n'était pas le but de l'article, et si c'est l'impression que j'en donne, je m'en excuse.
Le but est d'expliquer certains mécanismes inconscients, et comment ils empêchent certains de s'épanouir dans différents domaines de la vie, notamment la séduction, bien qu'ils aient le matériel et les capacités nécessaires.
[quote]car chacun sait que le player maîtrise sa vie inconsciente
Comment tu veux maîtriser quelque chose dont tu n'as pas conscience? (ce qui est la définition même de l'inconscient) Et quand au players qui maîtrisent leur vie inconsciente, je te signale que nombre d'entre eux sont des cas assez graves. Regarde Mystery par exemple, qui était sévèrement dépressif (Neil Strauss en parle dans The Game)
[quote]Fabriquer un discours sur soi en présence d'un professionnel qui tient lieu de caution me semble un moyen discutable de se connaître, et la cure psychanalytique classique ressemble pas mal à ça.
Tu as un préjugé sur la psychothérapie, mais connais-tu vraiment le sujet? Je te renvoie à un [url=http://www.spikeseduction.com/forum/detectez-les-failles-dans-votre-self-esteem-vt2376.html?]article[/url] qui explique la thérapie cognitive. Ne t'imagine pas que aller chez un psy ça veut dire ça:
[img]http://users.skynet.be/fralica/dispo56/exemples/expl06/lespsy/psy01.jpg[/img]
[quote]Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
Relis l'exemple du gamin avec sa mère au tout début de l'article (qui est inspiré du cas de l'homme aux loups traité par Freud)... Est-ce que tu crois que c'est le sport qui va lui permettre de revenir à son enfance pour qu'il se débarrasse de ce "mauvais œil" qu'il a eu lorsqu'il était plus jeune?
Le sport est extrêmement bon, c'est très sain, et je fais de la compétition de judo et je suis moniteur de ski, mais ses vertus ne vont pas jusqu'à nettoyer l'inconscient. De plus, lit le dernier message, l'évaluation des psychothérapies a été faite par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale.
[quote]"Pour ceux qui souffrent vraiment" me semble plus approprié à ce que je voulais dire. Pour les autres, ce serait plutôt le fait d'aller voir un psy qui relèverait du symptôme.
Tu es tellement fermé d'esprit que je me demande si essayer d'argumenter avec toi a du sens.
Je reprend un des fameux cas de Freud, une jeune femme qui se crispait à la vue de la nourriture. Après sa thérapie, elle n'avait plus ce problème. Son problème n'était pas grave, et pourtant elle est allée se "libérer" en allant voir Freud. Etait-ce un symptôme, ou une quête de liberté?
Idem pour un apprenti player qui va voir un psy, parce qu'avec chaque fille il a son inconscient qui fait tout pour que ça ne marche pas avec elle, est-ce un symptôme?
Et évite de répondre sur de simples préjugés que tu as, en clamant haut et fort que c'est une vérité générale. Tu as le droit d'avoir des opinions, mais respecte celle des autres, alors avant de jouer au sophiste, réfléchis avant d'écrire.
Ce n'était pas le but de l'article, et si c'est l'impression que j'en donne, je m'en excuse.
Le but est d'expliquer certains mécanismes inconscients, et comment ils empêchent certains de s'épanouir dans différents domaines de la vie, notamment la séduction, bien qu'ils aient le matériel et les capacités nécessaires.
[quote]car chacun sait que le player maîtrise sa vie inconsciente
Comment tu veux maîtriser quelque chose dont tu n'as pas conscience? (ce qui est la définition même de l'inconscient) Et quand au players qui maîtrisent leur vie inconsciente, je te signale que nombre d'entre eux sont des cas assez graves. Regarde Mystery par exemple, qui était sévèrement dépressif (Neil Strauss en parle dans The Game)
[quote]Fabriquer un discours sur soi en présence d'un professionnel qui tient lieu de caution me semble un moyen discutable de se connaître, et la cure psychanalytique classique ressemble pas mal à ça.
Tu as un préjugé sur la psychothérapie, mais connais-tu vraiment le sujet? Je te renvoie à un [url=http://www.spikeseduction.com/forum/detectez-les-failles-dans-votre-self-esteem-vt2376.html?]article[/url] qui explique la thérapie cognitive. Ne t'imagine pas que aller chez un psy ça veut dire ça:
[img]http://users.skynet.be/fralica/dispo56/exemples/expl06/lespsy/psy01.jpg[/img]
[quote]Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
Relis l'exemple du gamin avec sa mère au tout début de l'article (qui est inspiré du cas de l'homme aux loups traité par Freud)... Est-ce que tu crois que c'est le sport qui va lui permettre de revenir à son enfance pour qu'il se débarrasse de ce "mauvais œil" qu'il a eu lorsqu'il était plus jeune?
Le sport est extrêmement bon, c'est très sain, et je fais de la compétition de judo et je suis moniteur de ski, mais ses vertus ne vont pas jusqu'à nettoyer l'inconscient. De plus, lit le dernier message, l'évaluation des psychothérapies a été faite par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale.
[quote]"Pour ceux qui souffrent vraiment" me semble plus approprié à ce que je voulais dire. Pour les autres, ce serait plutôt le fait d'aller voir un psy qui relèverait du symptôme.
Tu es tellement fermé d'esprit que je me demande si essayer d'argumenter avec toi a du sens.
Je reprend un des fameux cas de Freud, une jeune femme qui se crispait à la vue de la nourriture. Après sa thérapie, elle n'avait plus ce problème. Son problème n'était pas grave, et pourtant elle est allée se "libérer" en allant voir Freud. Etait-ce un symptôme, ou une quête de liberté?
Idem pour un apprenti player qui va voir un psy, parce qu'avec chaque fille il a son inconscient qui fait tout pour que ça ne marche pas avec elle, est-ce un symptôme?
Et évite de répondre sur de simples préjugés que tu as, en clamant haut et fort que c'est une vérité générale. Tu as le droit d'avoir des opinions, mais respecte celle des autres, alors avant de jouer au sophiste, réfléchis avant d'écrire.
Modifié en dernier par Kuroro le Lun Mar 30, 2009 6:30 pm, modifié 1 fois.
- Mar Mar 24, 2009 6:33 pm
#71171
[quote="Mail-Moth"]
[quote]Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
Tu parrais sur de toi, developpe en comparent pourquoi un sport, un hobby est plus efficace. ( avec des arguments pour expliquer pourquoi la therapie est moins efficace.)
[quote]Ah? Parce que faire un sport, du théâtre, etc... est incompatible avec le fait de voir un psy?
Sûrement pas, mais je gage que c'est beaucoup plus efficace, et que ça permet de se connaître sous des angles bien plus enrichissants que ceux qu'explore la thérapie.
Tu parrais sur de toi, developpe en comparent pourquoi un sport, un hobby est plus efficace. ( avec des arguments pour expliquer pourquoi la therapie est moins efficace.)
Sam.
- Mar Mar 24, 2009 7:26 pm
#71180
Kuroro, ce que je dis du player maîtrisant sa vie inconsciente est évidemment ironique : on ne maîtrise pas son inconscient, on vit avec effectivement, on accepte son existence.
Mais ce qui me dérange énormément dans la cure psychanalytique traditionnelle (comprends "freudienne"), c'est qu'elle a pour effet de transformer cet inconscient en un récit de soi, une espèce de roman personnel, où le travail d'invention se distingue souvent très difficilement de celui de la mise au jour de vérités factuelles : le récit d'un souvenir ancien n'est pas beaucoup plus fiable en définitive que celui d'un récit de rêve, recomposé au réveil en un tout cohérent à partir d'éléments disparates. Cela n'empêche pas qu'une image fabriquée ou un épisode romancé puissent posséder une vertu curative. Pour autant, ce n'est pas la découverte de la vérité qui soigne, mais l'invention d'une quasi fiction qui permette de donner du sens à ce qui n'en avait pas. Le visage que l'on donne à l'inconscient est moins son visage véritable qu'un masque qui permet de dialoguer avec lui.
Après tout pourquoi pas ? Mais à partir du moment où il y a représentation, il y a attachement. L'analysé s'attache à sa mythologie intime comme d'autres aux grands mythes des religions, et si cela peut le sauver pour partie, pour une autre part cela le limite.
Je n'ai pas du tout les mêmes réserves à l'égard des thérapies cognitives, qui ne fonctionnent pas sur le même principe, même si certaines pratiques comme la régression hypnotiques peuvent s'avérer extrêmement destructrices si elles sont menées par des charlatans. Il y a eu pas mal de cas, en particuliers aux Etats-Unis, de patients traînant en justice leurs parents qu'ils accusaient d'attouchements ou même de viols - avant que l'on découvre que ces scènes traumatiques avaient été induites par les questions biaisées du praticien. Exemple simple : le thérapeute demande à une patiente sous hypnose : "Vous êtes dans la salle de bain et votre père vous lave. Que se passe-t-il ?" La réponse donnée, facilement imaginable, ne vient pas d'une espèce de mémoire objective, mais de l'angoisse de l'inceste présente de façon larvée chez la plupart des individus, et davantage encore chez ceux qui se sentent mal sans savoir pourquoi.
Concernant l'utilité de telles thérapies, en admettant qu'elles soient mises en oeuvre par des thérapeutes compétents, la liste que tu donnes me semble essentiellement constituée de pathologies déjà lourdes, et même la crispation face à la nourriture dont tu donnes l'exemple n'a sûrement rien d'agréable au quotidien. Ce n'est pas la même chose que la peur commune de celui qui n'a jamais abordé dans tel ou tel contexte et qui doit le faire pour la première fois - la même peur que l'on éprouve chaque fois que l'on doit faire l'expérience de l'inconnu, et qui disparaît simplement avec la pratique. Il y a bien sûr des timidités pathologiques, mais est-ce le cas le plus fréquent ? Je ne crois pas. Soigner une timidité naturelle par le recours à une thérapie me semble excessif, et je crois que le remède, ici, est tout simplement dans le faire.
La pratique d'un sport ou d'un art, c'est justement cela, l'expérience du faire, que cela fournit : la confrontation à la peur de l'échec, l'acceptation de ses limites, mais aussi la découverte rassurante que l'on peut progresser. En comparaison, une analyse freudienne me paraît surtout revenir à alimenter le souci de soi.
Je m'arrête là, mais je ne vois aucun problème à développer tel ou tel point qui paraitrait peu clair. Une dernière chose tout de même : je donne mon point de vue forcément personnel sur la psychothérapie, non sur tes motivations à poster dessus, ni sur toi. Je t'invite à faire de même, et à laisser de côté les attaques ad hominem qui, en plus de ne pas faire avancer le schmilblick, me laissent à peu près froid.
Mais ce qui me dérange énormément dans la cure psychanalytique traditionnelle (comprends "freudienne"), c'est qu'elle a pour effet de transformer cet inconscient en un récit de soi, une espèce de roman personnel, où le travail d'invention se distingue souvent très difficilement de celui de la mise au jour de vérités factuelles : le récit d'un souvenir ancien n'est pas beaucoup plus fiable en définitive que celui d'un récit de rêve, recomposé au réveil en un tout cohérent à partir d'éléments disparates. Cela n'empêche pas qu'une image fabriquée ou un épisode romancé puissent posséder une vertu curative. Pour autant, ce n'est pas la découverte de la vérité qui soigne, mais l'invention d'une quasi fiction qui permette de donner du sens à ce qui n'en avait pas. Le visage que l'on donne à l'inconscient est moins son visage véritable qu'un masque qui permet de dialoguer avec lui.
Après tout pourquoi pas ? Mais à partir du moment où il y a représentation, il y a attachement. L'analysé s'attache à sa mythologie intime comme d'autres aux grands mythes des religions, et si cela peut le sauver pour partie, pour une autre part cela le limite.
Je n'ai pas du tout les mêmes réserves à l'égard des thérapies cognitives, qui ne fonctionnent pas sur le même principe, même si certaines pratiques comme la régression hypnotiques peuvent s'avérer extrêmement destructrices si elles sont menées par des charlatans. Il y a eu pas mal de cas, en particuliers aux Etats-Unis, de patients traînant en justice leurs parents qu'ils accusaient d'attouchements ou même de viols - avant que l'on découvre que ces scènes traumatiques avaient été induites par les questions biaisées du praticien. Exemple simple : le thérapeute demande à une patiente sous hypnose : "Vous êtes dans la salle de bain et votre père vous lave. Que se passe-t-il ?" La réponse donnée, facilement imaginable, ne vient pas d'une espèce de mémoire objective, mais de l'angoisse de l'inceste présente de façon larvée chez la plupart des individus, et davantage encore chez ceux qui se sentent mal sans savoir pourquoi.
Concernant l'utilité de telles thérapies, en admettant qu'elles soient mises en oeuvre par des thérapeutes compétents, la liste que tu donnes me semble essentiellement constituée de pathologies déjà lourdes, et même la crispation face à la nourriture dont tu donnes l'exemple n'a sûrement rien d'agréable au quotidien. Ce n'est pas la même chose que la peur commune de celui qui n'a jamais abordé dans tel ou tel contexte et qui doit le faire pour la première fois - la même peur que l'on éprouve chaque fois que l'on doit faire l'expérience de l'inconnu, et qui disparaît simplement avec la pratique. Il y a bien sûr des timidités pathologiques, mais est-ce le cas le plus fréquent ? Je ne crois pas. Soigner une timidité naturelle par le recours à une thérapie me semble excessif, et je crois que le remède, ici, est tout simplement dans le faire.
La pratique d'un sport ou d'un art, c'est justement cela, l'expérience du faire, que cela fournit : la confrontation à la peur de l'échec, l'acceptation de ses limites, mais aussi la découverte rassurante que l'on peut progresser. En comparaison, une analyse freudienne me paraît surtout revenir à alimenter le souci de soi.
Je m'arrête là, mais je ne vois aucun problème à développer tel ou tel point qui paraitrait peu clair. Une dernière chose tout de même : je donne mon point de vue forcément personnel sur la psychothérapie, non sur tes motivations à poster dessus, ni sur toi. Je t'invite à faire de même, et à laisser de côté les attaques ad hominem qui, en plus de ne pas faire avancer le schmilblick, me laissent à peu près froid.