- Mer Nov 26, 2014 9:42 am
#160209
Au départ, ça a pris du temps pour démarrer. Enfin. Peut-être que non... Maintenant que j'y pense, on avance toujours, sauf que la plupart du temps, c'est dans la mauvaise direction. On finit par s'en rendre compte. On se recadre. On est recadré. Et là on avance bien. Et là on sent les premiers résultats.
Le corps prend vie, les habits le magnifient, les sourires se délient et les actes et paroles qui avant semblaient à la dernière limite des possibilités viennent comme les pensées qui surgissaient dans la cabosse. Tout semble facile, tout semble dompté par le mouvement irrépressible de la sensualité. Ce n'est plus toi qui agit, mais ce qu'il y a de plus beau en toi qui se manifeste et vit. Et toi tu prends du recul, tu le contemples faire et tu souris, car finalement tout ça c'est bien drôle et ce n'est pas grand chose. Ce n'est vraiment pas grand chose.
Puis vient le temps du réel qui frappe ta crédulité. Tes fantasmes disparaissent. Le mythe de la femme se brise et derrière il n'y a qu'un carnaval burlesque. Le moment du grand choix est arrivé. Tu peux l'aimer ou la haïr, mais ta surprise t'oblige à décider. Ou bien... ou bien... Il n'y a plus de demi-mesure, tu as exclu ce mot de ton vocabulaire.
J'ai choisi d'aimé et de m'attacher.
Les habitudes se prennent et se brisent, autrement je ne la supporterais pas, je ne me supporterais pas. C'est la lutte ouverte contre moi-même. Surcroître tout et faire mieux. Encore mieux. Toujours mieux.
Mais je suis maintenant fatigué et j'ai peur que les choses se répètent. Est-ce la fatigue qui parle ou c'est la quête qui est vaine ? La question est précise et c'est à vous que j'en appelle. Pas d'une femme en particulier, mais à son genre derrière elle.
Qu'y a-t-il derrière la conquête ?
La fatigue encore et toujours ? L'envie d'arrêter ? De voir ailleurs ? Tout en sachant que lorsque on est ailleurs on a envie d'être à nouveau où on était ? Ou c'est l'âge (19) qui contredit l'idée d'être en couple ?
Finalement, est-ce une loi du monde qui fait obéir les corps :
[quote]"Où sommes-nous le mieux ? // Où nous ne sommes pas encore." (Alexandre Griboïedov, Le malheur d'avoir de l'esprit)
Le corps prend vie, les habits le magnifient, les sourires se délient et les actes et paroles qui avant semblaient à la dernière limite des possibilités viennent comme les pensées qui surgissaient dans la cabosse. Tout semble facile, tout semble dompté par le mouvement irrépressible de la sensualité. Ce n'est plus toi qui agit, mais ce qu'il y a de plus beau en toi qui se manifeste et vit. Et toi tu prends du recul, tu le contemples faire et tu souris, car finalement tout ça c'est bien drôle et ce n'est pas grand chose. Ce n'est vraiment pas grand chose.
Puis vient le temps du réel qui frappe ta crédulité. Tes fantasmes disparaissent. Le mythe de la femme se brise et derrière il n'y a qu'un carnaval burlesque. Le moment du grand choix est arrivé. Tu peux l'aimer ou la haïr, mais ta surprise t'oblige à décider. Ou bien... ou bien... Il n'y a plus de demi-mesure, tu as exclu ce mot de ton vocabulaire.
J'ai choisi d'aimé et de m'attacher.
Les habitudes se prennent et se brisent, autrement je ne la supporterais pas, je ne me supporterais pas. C'est la lutte ouverte contre moi-même. Surcroître tout et faire mieux. Encore mieux. Toujours mieux.
Mais je suis maintenant fatigué et j'ai peur que les choses se répètent. Est-ce la fatigue qui parle ou c'est la quête qui est vaine ? La question est précise et c'est à vous que j'en appelle. Pas d'une femme en particulier, mais à son genre derrière elle.
Qu'y a-t-il derrière la conquête ?
La fatigue encore et toujours ? L'envie d'arrêter ? De voir ailleurs ? Tout en sachant que lorsque on est ailleurs on a envie d'être à nouveau où on était ? Ou c'est l'âge (19) qui contredit l'idée d'être en couple ?
Finalement, est-ce une loi du monde qui fait obéir les corps :
[quote]"Où sommes-nous le mieux ? // Où nous ne sommes pas encore." (Alexandre Griboïedov, Le malheur d'avoir de l'esprit)