- Dim Avr 20, 2008 12:45 pm
#45287
[size=125]Pour vous, le Mexique, c'est Cancun, des plages de sable blanc, de riches americaines se prélassant au soleil ?[/size]
- Dim Avr 20, 2008 12:46 pm
#45288
Campeche
[img]http://img132.imageshack.us/img132/1743/sanstitre2wi9.png[/img]
[size=117]Nous arrivons en ville après une quinzaine d'heures de bus. Il est six heures du matin, le soleil est en train de se lever. Nous avons trois heures avant que la famille soit là, alors nous marchons sur le bord de mer. La ville est dort encore, le paysage n'est qu'a nous. L'océan est turquoise. Le sol est gris. Les maisons, colorées. La vie nous appelle...Un canon solitaire nargue le front de mer, il est là depuis des siècles, témoigne la force de la ville à l'étranger. Les rayons du soleil sont orangés, l'air est frais et humide pour le moment, néanmoins, nous savons que la chaleur arrivera dans quelques heures. Nous profitons de l'instant.
Une voiture accélère parmi les nids de poule et nous frole.[/size]
[img]http://img143.imageshack.us/img143/9182/sanstitre1so9.png[/img]
[size=117]Une muraille simple et décrépie encercle et protège la vieille ville. Une cantine, vide, ouverte sur la rue. Quelques ventilateurs inconscients et boiteux brassent sans fin l'air de la grande salle. Le serveur arrive, il nous sert une assiette de papaye. Une nouvelle saveur, qui ne me plait pas tout de suite... j'attends un peu. Même si j'avais une dizaine d'année, je comprenais qu'en cet instant, je goûtais à la vraie vie. Maintenant, à chaque fois que je goûte à la papaye, je m'efface du temps quelques secondes, pendant qu'une sensation puissante me fige et me dessine un petit sourire.
[img]http://img257.imageshack.us/img257/5951/papayekh9.png[/img]
Un vieil homme déjeune à l'opposé., il s'éveille en regardant la télévision hors d'age fixée sur un pilier de la salle.
C'est l'heure de revenir parmi les hommes.
Cela me rappelle mon livre de chevet, Alexis Zorba[/size]
[quote="Nikos Kazantzaki"]
LE BERGER. - J'ai des bœufs, j'ai des vaches, j'ai les prairies de mes pères et un taureau qui couvre mes vaches. Et toi, tu peux pleuvoir autant que tu veux, ciel !
BOUDDHA. - Je n'ai ni bœufs ni vaches. Je n'ai pas de prairies. Je n'ai rien. Je ne crains rien. Et toi, tu peux pleuvoir autant que tu veux, ciel !
[size=117]À suivre ![/size]