- Jeu Fév 09, 2012 10:16 pm
#118975
Allez, hop, finalement, pas trop envie de bosser ce soir, je me mets à mon CR.
[size=150]Et Stéphane apparût[/size]
Rendez-vous avait été donné à l'origine dans une petite boutique, un changement de plan me mène finalement dans un grand magasin parisien. Arrivé avec 5 minutes d'avance, je flâne dans les allées, essayant de deviner à quelle sauce Stéphane va me manger. Comme de bien entendu, rien de ce que j'avais pu repérer ne finira dans mon petit cabas. Il faut dire que, fidèle à Célio et Springfield, j'ai bien du mal à juger tout ce qui se présente à mes yeux. Et ce que qui se présente à mes yeux quelques minutes plus tard, c'est Stéphane.
Je suis arrivé sans a-priori malgré quelques anciens relookés qui évoquaient une certaine froideur spikienne. Il n'en sera rien.
Pourtant, l'un de nos premiers échanges aurait pu en déstabiliser certains :
S : "Tu disais que tu voulais impressionner ta copine"
M : "Ce n'est plus d'actualité, on est plus ensemble depuis une semaine."
S : "Et c'est elle qui t'a quitté."
M : "Euh, oui"
S : "Ce sont toujours elles qui vous quittent."
Ça me fait sourire, peu habitué par autant de franchise de la part de quelqu'un que je n'avais jamais croisé deux minutes avant. Mais on n'est pas là pour disserter sur ma vie amoureuse, place à l'action.
[size=150]Parce que les cuisses coincent...[/size]
A peine le temps de prendre la photo "avant" et voilà que Spike me tend un pantalon (en laine il me semble) et m'indique avec autant de rapidité la direction de la cabine. Je veux bien le mettre, Stéphane, mais j'ai comme un problème de cuisse.
Rapide retour en arrière pour comprendre la situation : il y a un an, 1,88 m, 98 kilos. Aujourd'hui, 1,88 m, 83 kilos. ET pas un centimètre de cuisse de perdu. Merci le VTT et le squash. Bref, mes cuisses sont mon point... fort. Tellement que, in fine, on ne me trouvera aucun pantalon dans ce grand magasin.
On s'occupe donc du haut. Et là, la trouvaille. Le manteau. Pour moi qui n'ai jamais porté que du noir mal taillé dans le domaine, c'est un petit choc : cintrage impec, couleur qui me donne un air moins... passe-partout tristouille, matière super agréable.
[size=150]Plus vite, plus haut, plus fort[/size]
A partir de là, tout s'accélère, Stéphane lâche les chevaux. Me tend pulls, chemise, écharpe, gants dans la cabine, je relève les yeux, il n'est plus là. Revient cinq minutes plus tard avec de nouvelles pièces. Au final, même si le rythme est soutenu, rien d'insurmontable, d'autant que je suis le seul relooké du jour, Stéphane ayant confié l'autre client à... Pierre (il me semble, désolé si erreur il y a).
Je me retrouve donc rapidement avec un magnifique pull... taille M (non, mais, je fais 1.88 m, je mets du XL. Bah non, le M me va parfaitement, je n'aurais même pas essayé), un écharpe qu'il va falloir que j'apprenne à nouer, une paire de gants et... un parfum. Oui, ça, ce n'était pas prévu. Je l'aime bien mon Armani moi. ET puis, comme je l'ai dit à Stéphane, "Je sens naturellement bon !". U milieu d'un essayage :
S. : "Tends ton bars"
M. ? (je m'exécute)
S., sentant mon poignet : "Tu ne sens pas bon, tu ne sens rien".
Mais euh. Toujours est-il que Stéphane me fait sentir deux parfums. Nous tombons tout de suite d'accord sur celui qui me va le mieux. D'ailleurs, je suis assez content de constater qu'à quelques reprises, sur des choix de pièces, Stéphane et moi tombons d'accord en évoquant des arguments similaires. Je ne suis donc peut-être pas perdu pour le monde du look.
Donc, ce parfum, celui qui me va le mieux. En fait, il ne me va pas le mieux. Il me va tout court. Fruité mais pas trop puissant, subtile, moi aimer ça.
[size=150]C'est pas la taille qui compte[/size]
Reste une pièce centrale décentrée à trouver : les chaussures. Déjà, révélation : je ne fais pas du 43, ni du 42 &/2. Non, je fais du 42. "Et peut-être même du 41". Ma virilité ainsi atteinte, je ravale ma dignité et essaie des modèles dans ce petit 42 qui ne m'ira jamais. Bon, OK, elles me vont. Là encore, on ne perd pas de temps puisque, en un quart d'heure, le choix est fait (cf photo page précédente).
Bon, tout ça, c'est bien gentil, mais il faudrait trouver de quoi habiller mes cuisses d'haltérophile. Sauf que...
[size=150]Demain, je mets le bas[/size]
Ultime étape qui se fera là encore sans douleur. Spike me fait découvrir une boutique dont j'ignorais l'existence alors que je fréquente régulièrement le quartier. En dix minutes, on trouve enfin deux pantalons, un bleu et un crème, qui me vont parfaitement (entendons par là qui laisse mes cuisses respirer sans que l'on puisse en mettre deux comme moi au niveau de la taille. 3h45 après le début de l'opération de transformation du Nicolas, on passe aux photos après. Je laisse Stéphane dans la boutique, ma tenue "avant" sur le dos mais ma tenue "après" dans la tête.
[size=150]Spike, ça pique ?[/size]
Alors, au final, Stéphane, grand méchant sans cœur et muet comme une carpe ? Que nenni. Journaliste de formation, j'ai ce que l'on appelle communément le "contact facile". Et j'aurais trouvé insupportable de faire ce relooking avec un robot me passant des vêtements sans mâchoire desserrer. Mais nous avons parlé. Pas que de relooking. Certes, souvent, Stéphane me filait entre les doigts à la recherche de la pièce manquante. Mais je me suis vite senti à l'aise après un léger temps d'adaptation (10 minutes tout au plus, et encore). Je sais que certains relookés s'étaient dits impressionnés par Stéphane, par sa prestance, voire, dans certains cas, par une aura quasi-mystique. Rien de tout ça pour moi. A mes yeux, Stéphane est juste... différent. Ce sans jouer la comédie. Il ne tiendrait pas le coup. Je l'ai payé pour une prestation qui me convient parfaitement. Le moment a été agréable. C'est vraiment tout ce qui compte pour moi. Et je sais que, le printemps arrivé, je lui confierai de nouveau la destinée d'une partie de ma garde-robe. En attendant, j'ai du rangement à faire...
[size=150]Et Stéphane apparût[/size]
Rendez-vous avait été donné à l'origine dans une petite boutique, un changement de plan me mène finalement dans un grand magasin parisien. Arrivé avec 5 minutes d'avance, je flâne dans les allées, essayant de deviner à quelle sauce Stéphane va me manger. Comme de bien entendu, rien de ce que j'avais pu repérer ne finira dans mon petit cabas. Il faut dire que, fidèle à Célio et Springfield, j'ai bien du mal à juger tout ce qui se présente à mes yeux. Et ce que qui se présente à mes yeux quelques minutes plus tard, c'est Stéphane.
Je suis arrivé sans a-priori malgré quelques anciens relookés qui évoquaient une certaine froideur spikienne. Il n'en sera rien.
Pourtant, l'un de nos premiers échanges aurait pu en déstabiliser certains :
S : "Tu disais que tu voulais impressionner ta copine"
M : "Ce n'est plus d'actualité, on est plus ensemble depuis une semaine."
S : "Et c'est elle qui t'a quitté."
M : "Euh, oui"
S : "Ce sont toujours elles qui vous quittent."
Ça me fait sourire, peu habitué par autant de franchise de la part de quelqu'un que je n'avais jamais croisé deux minutes avant. Mais on n'est pas là pour disserter sur ma vie amoureuse, place à l'action.
[size=150]Parce que les cuisses coincent...[/size]
A peine le temps de prendre la photo "avant" et voilà que Spike me tend un pantalon (en laine il me semble) et m'indique avec autant de rapidité la direction de la cabine. Je veux bien le mettre, Stéphane, mais j'ai comme un problème de cuisse.
Rapide retour en arrière pour comprendre la situation : il y a un an, 1,88 m, 98 kilos. Aujourd'hui, 1,88 m, 83 kilos. ET pas un centimètre de cuisse de perdu. Merci le VTT et le squash. Bref, mes cuisses sont mon point... fort. Tellement que, in fine, on ne me trouvera aucun pantalon dans ce grand magasin.
On s'occupe donc du haut. Et là, la trouvaille. Le manteau. Pour moi qui n'ai jamais porté que du noir mal taillé dans le domaine, c'est un petit choc : cintrage impec, couleur qui me donne un air moins... passe-partout tristouille, matière super agréable.
[size=150]Plus vite, plus haut, plus fort[/size]
A partir de là, tout s'accélère, Stéphane lâche les chevaux. Me tend pulls, chemise, écharpe, gants dans la cabine, je relève les yeux, il n'est plus là. Revient cinq minutes plus tard avec de nouvelles pièces. Au final, même si le rythme est soutenu, rien d'insurmontable, d'autant que je suis le seul relooké du jour, Stéphane ayant confié l'autre client à... Pierre (il me semble, désolé si erreur il y a).
Je me retrouve donc rapidement avec un magnifique pull... taille M (non, mais, je fais 1.88 m, je mets du XL. Bah non, le M me va parfaitement, je n'aurais même pas essayé), un écharpe qu'il va falloir que j'apprenne à nouer, une paire de gants et... un parfum. Oui, ça, ce n'était pas prévu. Je l'aime bien mon Armani moi. ET puis, comme je l'ai dit à Stéphane, "Je sens naturellement bon !". U milieu d'un essayage :
S. : "Tends ton bars"
M. ? (je m'exécute)
S., sentant mon poignet : "Tu ne sens pas bon, tu ne sens rien".
Mais euh. Toujours est-il que Stéphane me fait sentir deux parfums. Nous tombons tout de suite d'accord sur celui qui me va le mieux. D'ailleurs, je suis assez content de constater qu'à quelques reprises, sur des choix de pièces, Stéphane et moi tombons d'accord en évoquant des arguments similaires. Je ne suis donc peut-être pas perdu pour le monde du look.
Donc, ce parfum, celui qui me va le mieux. En fait, il ne me va pas le mieux. Il me va tout court. Fruité mais pas trop puissant, subtile, moi aimer ça.
[size=150]C'est pas la taille qui compte[/size]
Reste une pièce centrale décentrée à trouver : les chaussures. Déjà, révélation : je ne fais pas du 43, ni du 42 &/2. Non, je fais du 42. "Et peut-être même du 41". Ma virilité ainsi atteinte, je ravale ma dignité et essaie des modèles dans ce petit 42 qui ne m'ira jamais. Bon, OK, elles me vont. Là encore, on ne perd pas de temps puisque, en un quart d'heure, le choix est fait (cf photo page précédente).
Bon, tout ça, c'est bien gentil, mais il faudrait trouver de quoi habiller mes cuisses d'haltérophile. Sauf que...
[size=150]Demain, je mets le bas[/size]
Ultime étape qui se fera là encore sans douleur. Spike me fait découvrir une boutique dont j'ignorais l'existence alors que je fréquente régulièrement le quartier. En dix minutes, on trouve enfin deux pantalons, un bleu et un crème, qui me vont parfaitement (entendons par là qui laisse mes cuisses respirer sans que l'on puisse en mettre deux comme moi au niveau de la taille. 3h45 après le début de l'opération de transformation du Nicolas, on passe aux photos après. Je laisse Stéphane dans la boutique, ma tenue "avant" sur le dos mais ma tenue "après" dans la tête.
[size=150]Spike, ça pique ?[/size]
Alors, au final, Stéphane, grand méchant sans cœur et muet comme une carpe ? Que nenni. Journaliste de formation, j'ai ce que l'on appelle communément le "contact facile". Et j'aurais trouvé insupportable de faire ce relooking avec un robot me passant des vêtements sans mâchoire desserrer. Mais nous avons parlé. Pas que de relooking. Certes, souvent, Stéphane me filait entre les doigts à la recherche de la pièce manquante. Mais je me suis vite senti à l'aise après un léger temps d'adaptation (10 minutes tout au plus, et encore). Je sais que certains relookés s'étaient dits impressionnés par Stéphane, par sa prestance, voire, dans certains cas, par une aura quasi-mystique. Rien de tout ça pour moi. A mes yeux, Stéphane est juste... différent. Ce sans jouer la comédie. Il ne tiendrait pas le coup. Je l'ai payé pour une prestation qui me convient parfaitement. Le moment a été agréable. C'est vraiment tout ce qui compte pour moi. Et je sais que, le printemps arrivé, je lui confierai de nouveau la destinée d'une partie de ma garde-robe. En attendant, j'ai du rangement à faire...