Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By wu-weï
#98834 Tu peux croiser ton profil MBTI avec la classification des sensibilités de Joseph Messinger. (sensitif, relationnel, etc)
J'ai l'ouvrage à la maison. Je regarderai la référence.

Le croisement des deux défini bien une personnalité.
Après, ce que chaque personnalité fait de sa personnalité...le libre arbitre?
=> le raccourci entre tel type/(forcément) tel comportement me dérange.

Mais pour bien se connaître, le croisement des deux est un bon outil d'évaluation afin de "se situer".

My other 2 cents
ByEquus
#98836 [quote="wu-weï"]Tu peux croiser ton profil MBTI avec la classification des sensibilités de Joseph Messinger. (sensitif, relationnel, etc)
J'ai l'ouvrage à la maison. Je regarderai la référence.
Je connais un autre outil de typologie de personnalité qui s'appelle l'ennéagramme, qui divise une population en 9 types de personnalités, suivant 3 centres : mental, émotionnel et instinctif ; eux-même divisés en 3 catégories : introverti, extraverti, les deux à la fois.

http://www.enneagramme.com/Theorie/9_desc.htm

Mais évidemment, à prendre avec recul (comme le MBTI). Donc, ça peut servir à se poser des questions, à s'ouvrir sur une nouvelle manière de percevoir une personnalité. Mais à mon sens, ça n'apporte aucune réponse fondamentale sur la psychologie humaine. De plus, mettre des personnalités dans des petites cases me semblent assez irréaliste (la preuve, il existe des contre-règles spécifiques permettant d'appréhender les diverses nuances qu'une personnalité peut avoir).

Bref, très intéressant mais à prendre avec des pincettes.
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By Melenda
#98876 C'est effectivement ainsi que je 'divise' chaque être humain :
- un corps mental
- un corps émotionnel
- un corps instinctif

A chaque rencontre il est ainsi convenu de 'ressentir' lequel des corps est en dominance sur les autres ; sont-ils maitrisés ; sont-ils 'autodidactes' (agissant à notre insu) ?

Les gouvernements représentent le corps mental. Agissant le plus souvent sur des corps émotionnels et usant des corps instinctifs.

Une personne dites 'centrée' est une personne qui aura su maitriser ses trois corps. De la maitrise naitra la régulation. De la régulation naitra la maitrise.

Lorsque les corps ne sont pas maitrisés, ils empêchent un regard objectif sur les événements/rencontres/situations extérieures. Car, dès lors, nous les faisons passer par le prisme de notre 'réalité', donc de la réalité de notre corps-dominant, lui-même conditionné par nos mémoires. La réalité nous apparaitra ainsi 'tronquée', et notre réaction en sera tout autant. Un regard éclairé sur l'extérieur passera inéluctablement par un nettoyage intérieur. Dans le cas contraire, ce n'est pas la réalité que nous observons alors, mais notre réalité. Ce qui n'a rien à voir. Notre réalité n'étant pas celle du voisin.
ByEquus
#98877 [quote="Melenda"]C'est effectivement ainsi que je 'divise' chaque être humain :
- un corps mental
- un corps émotionnel
- un corps instinctif
Oui, et dans la pratique ce petit classement a de grosse limites. Il n'explique pas les comportements humains, il classe les gens.
Et ça me paraît vain dans le sens on peut juger un comportement ou un acte mais pas une personne.

[quote="Melenda"]Lorsque les corps ne sont pas maitrisés, ils empêchent un regard objectif sur les événements/rencontres/situations extérieures.
Dans l'absolu, l'objectivité est une utopie. Quand on parle de psychologie humaine, seule la subjectivité compte. :)
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By Melenda
#98880 [quote]Oui, et dans la pratique ce petit classement a de grosse limites. Il n'explique pas les comportements humains, il classe les gens.
Et ça me paraît vain dans le sens on peut juger un comportement ou un acte mais pas une personne.
Il ne s'agit pas de 'juger', mais de cerner. Nous essayons tous de nous comprendre les uns-les-autres, me semble-t-il. Lorsque cela est établi, la question est : qu'en faisons-nous ? Certains décideront d'utiliser cet 'art' pour aider, d'autres pour régner.

[quote]Dans l'absolu, l'objectivité est une utopie. Quand on parle de psychologie humaine, seule la subjectivité compte. :)
Elle a bon dos, la subjectivité.. =)
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By wu-weï
#98881 On n'est plus dans la rationnalité quantifiable et mesurable, là.
On plonge dans l'irrationnel.

Ce n'est pas l'irrationnel qui permet de prendre le contrôle de sa vie, de ses émotions, son ressenti, son vécu et de s'accorder avec voire de "réunir" dans certains cas.

J'attire votre attention sur le fait que les objectivité et subjectivité ont des sens très différents selon qu'ils sont utilisés du sens point de vue, ou de la psychiatrie/psychologie.

Etre objet, c'est être l'objet de quelqu'un/quelque chose.
Etre sujet, c'est se comporter en sujet et non pas en objet.

En psy, l'objectivité désigne non pas un point de vue objectif mais être objet de.
Idem pour la subjectivité.

L'ésotérisme alienne l'Homme et ne le libère pas.
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By wu-weï
#98882 [quote]un regard objectif sur les événements/rencontres/situations extérieures. Car, dès lors, nous les faisons passer par le prisme de notre 'réalité',

C'est la prise en compte de la "réalité" du vécu en psychothérapie.
Cette réalité du vécu peut ne pas être réelle (d'un point de vue rationnel) mais réelle d'un point de vue émotionnel et vécu.

Exemple : quelqu'un vit un traumatisme suite à un événement.
Sa perception de l'événement entraîne un traumatisme.
L'événement en lui-même peut être anodin, sans conséquence d'un point de vue extérieur et objectif.
Une autre personne le vivra anodinement, mais cette personne, dans la réalité de son vécu (comprendre la perception de SA réailité, son vécu) l'aura vécu autrement.

L'important, dans toute thérapie, c'est la prise de conscience du différentiel entre SA réalité (sa perception du vécu) et LA réalité.
ByEquus
#98886 [quote="wu-weï"]On n'est plus dans la rationnalité quantifiable et mesurable, là.
J'avais lu un bouquin sur le thème de la confiance en soi et l'auteur expliquait qu'une psychothérapie se devait d'être mesurable quantifiable etc et que donc on devait savoir combien de temps elle prendrait et quel résultat obtenir à telle date.

Je pense que c'est une vision très comportementaliste et en l'occurrence complètement utopique. La réalité est totalement différente. Des personnes se remettent de traumatisme après un long travail sur elle-même, ça dépend de tellement de paramètres : de ce qu'elles ont vécu, de ce qu'elle sont en train de vivre, à quel rythme, à quelle intensité etc.

Inversement, un choc brutal peut aider une personne. J'avais l'exemple de cette femme qui vivait sous le joug des petites manières de sa mère. Celle-ci hurlait à la mort lorsqu'elle ramenait un homme avec elle. Et elle refusait que sa fille parte voyager à l'étranger, car elle ne voulait pas être abandonnée. Du coup, cette femme menait une vie misérable, seule, aigrie, avec un boulot moisi. Un jour, elle a décidé de partir au Maroc malgré les menaces de suicide de sa mère. Elle l'a fait et n'a pas spécialement profité du voyage craignant que sa mère ne mettent ses menaces à exécution. En rentrant, elle a constaté que sa mère s'était effectivement suicidée. Devant l'absurdité d'une telle situation, elle est partie faire sa vie ailleurs et peu à peu a surmonté ses problèmes : séduisante auprès des hommes, un boulot à la hauteur de ses possibilités.



Sinon ce que tu expliques dans ton dernier post définit la différence entre ce que j'appelais objectivité et subjectivité. :)

En effet, si on se penche sur le vécu d'une personne (pour l'aider ou l'analyser), qu'importe que ce qu'elle ait vécu semble objectivement important ou pas (à notre jugement en fait). Si c'est important pour elle, alors c'est important.
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By Melenda
#98987 [quote="wu-weï"][quote]un regard objectif sur les événements/rencontres/situations extérieures. Car, dès lors, nous les faisons passer par le prisme de notre 'réalité',

C'est la prise en compte de la "réalité" du vécu en psychothérapie.
Cette réalité du vécu peut ne pas être réelle (d'un point de vue rationnel) mais réelle d'un point de vue émotionnel et vécu.

Exemple : quelqu'un vit un traumatisme suite à un événement.
Sa perception de l'événement entraîne un traumatisme.
L'événement en lui-même peut être anodin, sans conséquence d'un point de vue extérieur et objectif.
Une autre personne le vivra anodinement, mais cette personne, dans la réalité de son vécu (comprendre la perception de SA réailité, son vécu) l'aura vécu autrement.

L'important, dans toute thérapie, c'est la prise de conscience du différentiel entre SA réalité (sa perception du vécu) et LA réalité.

Finalement, tu dis la même chose que moi, dans une langue plus compliquée.. =)
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By wu-weï
#99055 :shock:
Euuuu...
Ho, et puis non.
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By Melenda
#99058 [quote="wu-weï"]:shock:
Euuuu...
Ho, et puis non.

Sage décision.. =)
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By wu-weï
#99060 Merci de ta validation.
Tu es trop aimable.
By JonJonJon
#99066 Melenda, quand je vois le gouffre qu'il y a entre ce que tu professes et ton comportement, j'ai l'impression que tu te fais beaucoup d'illusions sur ton propre compte.

Pour ce qui est de ton article, j'ai du mal à en voir l'intérêt pratique. Comme pour la plupart de tes autres écrits du même genre, j'ai l'impression que tu aimes surtout analyser et te prendre la tête avec des concepts ayant peu d'incidence dans le monde réel.
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By Elan
#99067 Oui, des théories pour classer les gens et les comportements il y en a déjà des tonnes, documentées et fondées sur des années de recherche et d'observations.

La question de "bon, là j'ai 5 min, j'en fais quoi ?" reste irrésolue dans ces théories, tout au plus peuvent-elles apprendre à observer son propre comportement de façon plus ou moins objective, et à s'avouer si c'est ce qui nous correspond, ou si le comportement est induit par l'environnement.

Notez qu'on peut étendre les 5 min à 80 années.
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By Melenda
#99097 L'idée est simple et se résume ainsi : tout commence par soi-même.

L'extérieur n'est qu'une répercussion de l'intérieur. Et si l'on veut changer l'extérieur (sa vie 'exprimée'), alors il faut changer l'intérieur : le faire évoluer. Se connaitre soi-même, se lire, se voir, s'observer, en lucidité ; puis, ré-arranger ce qui doit l'être. A terme, on est en Maitrise de soi (sa réalité intérieure), et donc en Maitrise de sa vie (sa réalité extérieure).