- Mer Avr 02, 2014 12:46 pm
#149804
Une relecture ? Bah voyons
.
Non merci, j'ai passé l'âge de lire des enfumeurs.
Ce que tu appelles "engagement théorique", on appelle ça "suggestion" en psychanalyse.
Grand bien te fasse, tu n'es pas le seul à t'être fait avoir, si ça te rassure. (Tu devrais p'tet ben t'inscrire sur le séminaire "Manipulation 2"
Barthes, Ingénu, certes, mais pas assez niais pour oublier de faire carrière avec ses balivernes. Quant à Pommier, il a été un excellent professeur à Paris IV et ce que tu traites de torchon, c'est juste sa thèse de doctorat (à une époque où ça avait une vraie signification). Ah... et c'est aussi un ami qui m'est cher, mais ceci est accessoire.
Barthes, charismatique, assurément, comme tous les meneurs de secte. C'est tout ce que trouvaient à dire ses défenseurs lorsque je faisais valoir mes doutes. Bon, d'accord
Le
Fragment, bradé au Bon coin, comme tout ce que je possédais de Barthes
. Il me reste
le Degré zéro de l'écriture et le
Sur racine, mais tu m'excuseras de ne pas vouloir m'encombrer l'esprit de tout ce fratras à nouveau
.
Je crois que tu t'es trouvée pris au piège des enfumeurs et des obscurs : à force de chercher à les comprendre, tu y a mis du sens qu'ils n'y ont jamais mis et te voilà "engagé militant". C'est le propre de tous ceux qui passent trop de temps en leur compagnie. C'est ce qui fait qu'un étudiant de Freud aura tendance à devenir freudien, un de Marx, marxiste, un de Hegel, hégélien, un de Heidegger, heideggerien etc. En science, on appelle ça un biais. Chez Jojo-la-combine, on les appelle de jobards
Sinon, tu es allé jusqu'à la
Révolution du langage poétique de Kristeva ? Un grand moment de bonheur !
****
Comment se vacciner contre les obscurs ? Toujours lire en parallèle d'un "penseur", les critiques contre. Puis interroger les partisans, leur demander des comptes au cas où on aurait mal compris quelque chose. Et là, vous comprenez que vous avez affaire à des croyants plus ou moins fanatisés et que vous n'avez aucune raison de vous encombrer le cerveau d'un faux savoir.
D'ailleurs, mon cher Rafaël, ta première réaction a été celle d'un croyant heurtée dans ses croyances, pas du tout d'un ami du vrai.