Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#144596 Avez-vous déjà remarqué que les femmes qui vous faisaient étonnamment trop de compliment sont aussi celles qui n'étaient pas si intéressées ?
Tandis que celles qui étaient plus timides dans leurs compliments, qui mettaient difficilement des mots sur leur bonheur d'être avec vous, étaient celles qui tenaient le plus à vous ?

Il doit y avoir un lien direct avec la confiance en soi face à l'autre. Les femmes les moins intéressées sont très détachées et peuvent sans sourciller vous faire des compliments dithyrambiques. Tandis que les plus intéressées ont peut-être plus peur d'en faire sous peine d'en avoir trop dévoilé.

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By Vala
#144632 Il faut savoir de quelle sorte de compliment on parle. Un compliment direct, sur le physique notamment, dit avec le sourire mais sans gêne (Stéphane disait quelque part sur le forum quelque chose dans le sens que la gêne génère la tension, donc est potentiellement un signe d'intérêt) est l'apanage des sœurs, mères, bonnes amies, etc. Il est donc asexué. Et paradoxalement, c'est celui que préconisent une majorité de mecs quand ils veulent communiquer leur intérêt à une fille, ce qui les mène souvent à l'échec.

Alors qu'un compliment peut-être timide, mais subtil, qui laisse plus imaginer qu'il ne dévoile, ne sera utilisé que par des filles vraiment intéressées. Pensez à la différence entre le compliment que vous feriez à un artiste reconnu et celui destiné à un enfant de quatre ans qui vous montre son dessin : le contenu en sera peut-être le même (le plus banal : "c'est très joli") mais l'intention et la manière diffèrent.

Il y a donc toute une gamme de compliments, qui se différencient moins par leur message que par leur "expéditeur", leur "destinataire" et leur usage (leur intention) : compliments paternels (ou maternels), extasiés, reconnaissants, du haut vers le bas, du bas vers le haut, "au même niveau", d'une fille à un mec, d'un mec à une fille...
By Bardamu
#144804 Dans mon cas, à chaque fois que c'était trop quelque chose, quel que soit le « quelque chose » en question (positif comme négatif), ça puait. Et des filles qui se projettent à mort j'en ai rencontré plus d'une. A y réfléchir, les personnes avec lesquelles j’ai une relation saine (amoureuse ou non), elles ne sont ni dans la rétention ni dans l’excès, juste simple, naturelles et normales, quel que soit le mode de communication (sexué ou non).