- Jeu Nov 20, 2008 8:57 pm
#63144
Le sous titre du livre étant "Le syndrome du chic type".
Bouquin écrit pas un psy américain qui s'est spécialisé vous l'aurez compris dans l'étude du gentil garçon en tant que profil psychologique et sociologique étant donné que ces dernieres années ont vu éclater le taux de "gentils garçons" dans la société.
C'est the manuel du pourquoi du comment de gentil garçon, on y retrouve tout ce que l'on sait déjà par ici, plus des explications plus profondes.
En dessous d'un certain age (5 ans) l'enfant est égocentrique et ne connait rien d'autre que lui-même dans son univers, il est de son point de vue la cause de tout ce qui lui arrive en bien ou en mal, la plupart des exemples donnés dans le livre montrent des parents qui considerent leurs gosses comme des objets là pour satisfaire leurs besoins, l'enfant plutôt que de considérer que ses parents sont la source du probleme va déduire qu'il est lui-même mauvais étant donné qu'ils ne l'aiment que lorsqu'il se plie à leurs demandes, cette distortion donne chez le chic type la croyance interiorisée qu'il ne doit pas être lui-même pour être aimé, et que ce faisant il doit correspondre à ce qu'il pense que les autres voudraient qu'il soit, et en particulier, les femmes.
L'accent est mis sur le fait que le problème du gentil garçon n'étant pas la gentilesse, mais plutôt le fait qu'il soit tellement à la recherche d'adhésion de la part des autres, qu'il en devient profondément malhonnête, dissimulateur et lache. Son sentiment d'être trop nul pour être aimé avec ses faiblesses crée chez lui une dissonnance cognitive lorsqu'il obtient réellement du succès, il fera toujours en sorte de saboter la relation pour rester dans sa croyance et évitera très souvent les rapports sexuels (souvent d'ailleurs il a une sexualité plutôt refoulée qu'il assouvira via la pornographie). Ca explique aussi pourquoi il s'entete à toujours utiliser les mêmes stratagèmes alors que ceux-ci ne lui permettent pas de séduire les femmes.
D'ailleurs il y a une anécdote au début du livre qui je trouve montre parfaitement bien pourquoi le gentil garçon suscite si facilement la lassitude chez les filles: (j'ai changé le prénom au cas où l'extrait existerait ailleurs sur le net pour ne pas faire doublon)
[quote]Lors d'un match de tennis qu'il m'avait proposé de disputer avec lui. Il était bien meilleur joueur que moi et, dès les premieres balles, il était évident qu'il devait l'emporter. J'étais à l'époque très mauvais perdant, et je pestais à chacune de mes fautes, frappant l'air de ma raquette en râlant, inondant le cours d'un déluge d'invectives.
Peu à peu bob se mit à jouer de plus en plus mal.
J'ai fini par gagner la partie, mais avec la désagréable impression que mon adversaire avait laissé filer le match pour que j'arrête de m'énerver. Soit pour me faire plaisir, soit parce que la tension liée à mon énervement lui était pénible, soit tout bêtement parce qu'il avait peur que je puisse lui en vouloir ensuite de m'avoir battu. Et qu'il ne voulait surtout pas que nous nous fâchions. Bob avait horreur des disputes. A l'issue de la partie, j'étais finalement assez troublé, un peu vexé de cette victoire anormale, et je n'ai plus jamais voulu rejouer avec lui
Ce qui peut donner en extrapolant:
[quote="fille"]Lors d'une soirée qu'il m'avait proposé de passer avec lui, il était le prix, il était évident qu'il devait l'emporter. Mais j'étais très fière, alors je décidais de lui balancer une cargaison de tests à la gueule et de tenter de le faire plier. Et peu à peu bob se mit à jouer de plus en plus mal. J'ai fini par gagner la partie mais avec la désagréable impression que mon partenaire avait laissé filer le jeu de séduction pour que j'arrête de résister. Soit pour me faire plaisir, soit parce que la tension liée à mon trouble lui était pénible, soit tout bêtement parce qu'il avait peur que je puisse lui en vouloir ensuite de m'avoir battu. Et qu'il ne voulait surtout pas que nous nous fâchions. Bob avait horreur des disputes. A l'issue de la partie, j'étais finalement assez troublée, un peu vexée de cette victoire trop facile, et je n'ai plus jamais voulu rejouer avec lui.
Bouquin écrit pas un psy américain qui s'est spécialisé vous l'aurez compris dans l'étude du gentil garçon en tant que profil psychologique et sociologique étant donné que ces dernieres années ont vu éclater le taux de "gentils garçons" dans la société.
C'est the manuel du pourquoi du comment de gentil garçon, on y retrouve tout ce que l'on sait déjà par ici, plus des explications plus profondes.
En dessous d'un certain age (5 ans) l'enfant est égocentrique et ne connait rien d'autre que lui-même dans son univers, il est de son point de vue la cause de tout ce qui lui arrive en bien ou en mal, la plupart des exemples donnés dans le livre montrent des parents qui considerent leurs gosses comme des objets là pour satisfaire leurs besoins, l'enfant plutôt que de considérer que ses parents sont la source du probleme va déduire qu'il est lui-même mauvais étant donné qu'ils ne l'aiment que lorsqu'il se plie à leurs demandes, cette distortion donne chez le chic type la croyance interiorisée qu'il ne doit pas être lui-même pour être aimé, et que ce faisant il doit correspondre à ce qu'il pense que les autres voudraient qu'il soit, et en particulier, les femmes.
L'accent est mis sur le fait que le problème du gentil garçon n'étant pas la gentilesse, mais plutôt le fait qu'il soit tellement à la recherche d'adhésion de la part des autres, qu'il en devient profondément malhonnête, dissimulateur et lache. Son sentiment d'être trop nul pour être aimé avec ses faiblesses crée chez lui une dissonnance cognitive lorsqu'il obtient réellement du succès, il fera toujours en sorte de saboter la relation pour rester dans sa croyance et évitera très souvent les rapports sexuels (souvent d'ailleurs il a une sexualité plutôt refoulée qu'il assouvira via la pornographie). Ca explique aussi pourquoi il s'entete à toujours utiliser les mêmes stratagèmes alors que ceux-ci ne lui permettent pas de séduire les femmes.
D'ailleurs il y a une anécdote au début du livre qui je trouve montre parfaitement bien pourquoi le gentil garçon suscite si facilement la lassitude chez les filles: (j'ai changé le prénom au cas où l'extrait existerait ailleurs sur le net pour ne pas faire doublon)
[quote]Lors d'un match de tennis qu'il m'avait proposé de disputer avec lui. Il était bien meilleur joueur que moi et, dès les premieres balles, il était évident qu'il devait l'emporter. J'étais à l'époque très mauvais perdant, et je pestais à chacune de mes fautes, frappant l'air de ma raquette en râlant, inondant le cours d'un déluge d'invectives.
Peu à peu bob se mit à jouer de plus en plus mal.
J'ai fini par gagner la partie, mais avec la désagréable impression que mon adversaire avait laissé filer le match pour que j'arrête de m'énerver. Soit pour me faire plaisir, soit parce que la tension liée à mon énervement lui était pénible, soit tout bêtement parce qu'il avait peur que je puisse lui en vouloir ensuite de m'avoir battu. Et qu'il ne voulait surtout pas que nous nous fâchions. Bob avait horreur des disputes. A l'issue de la partie, j'étais finalement assez troublé, un peu vexé de cette victoire anormale, et je n'ai plus jamais voulu rejouer avec lui
Ce qui peut donner en extrapolant:
[quote="fille"]Lors d'une soirée qu'il m'avait proposé de passer avec lui, il était le prix, il était évident qu'il devait l'emporter. Mais j'étais très fière, alors je décidais de lui balancer une cargaison de tests à la gueule et de tenter de le faire plier. Et peu à peu bob se mit à jouer de plus en plus mal. J'ai fini par gagner la partie mais avec la désagréable impression que mon partenaire avait laissé filer le jeu de séduction pour que j'arrête de résister. Soit pour me faire plaisir, soit parce que la tension liée à mon trouble lui était pénible, soit tout bêtement parce qu'il avait peur que je puisse lui en vouloir ensuite de m'avoir battu. Et qu'il ne voulait surtout pas que nous nous fâchions. Bob avait horreur des disputes. A l'issue de la partie, j'étais finalement assez troublée, un peu vexée de cette victoire trop facile, et je n'ai plus jamais voulu rejouer avec lui.
Lorsqu'une pierre tombe sur un oeuf, malheur à l'oeuf, et lorsque l'oeuf tombe sur une pierre, malheur à l'oeuf.