Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Lecter
#183255 Ou Le paradigme du "street", toujours vendu par certains malins en (au prix du caviar).. le street pour tous, et évidemment, surtout pour ceux dont la valeur perçue est la plus faible.

Espérons que cette ultime vidéo sonnera le glas des quelques "courageux" qui osent encore aborder les femmes à froid en 2017. Ah, J'étais un enthousiaste il y a encore quelques mois! pas stakhanoviste relou mais marrant et sympa. Maintenant je préfère la lecture d'un bon roman ou l'écoute d'un album sur mes trajets.

Bonus en fin de vidéo : F en mode biceps :lol:

https://www.youtube.com/watch?v=OrA1wVuH92s
By Drygan
#183257 Bonsoir Lecter,
L'auteur de la vidéo ressemble étrangement à Fabrice Julien.

S'il est vrai qu'en faire un sport ou se comporter de façon agressive peut devenir un problème sociétal, les filles les plus élégantes et les plus jolies sont rarement abordés paradoxalement.
Si la fille vous plait en premier abord vraiment, il n'y a pas de mal à occasionnellement enclencher une discussion ? (d'approche plutôt circonstancielle )
D'accord pour la lecture d'un roman, m'enfin s'isoler face à la fille de ses rêves n'est pas pour autant une solution. Si la personne n'est pas réceptive, il y'a encore le choix de s'en aller. C'est en cette exemple que l'on parviendra à reinstaurer le dialogue.
Ci joint une vidéo, qui bien qu'un peu biaisée, est assez intéressante.
https://www.youtube.com/watch?v=bHG8JrrB0EI
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By Lecter
#183260 [quote]S'il est vrai qu'en faire un sport ou se comporter de façon agressive peut devenir un problème sociétal, les filles les plus élégantes et les plus jolies sont rarement abordés paradoxalement.

Cette idée (plutot ce mythe) étant très diffusé, elles sont abordées en conséquence. Le gars ce dit "chouette, une belle fille que 99% n'ont pas osé abordé" et va se ramasser un rateau, ou un refus poli. Les filles jolies et véritablement célibataires habitant dans une grande métropole, ca n'existe plus.

[quote]
Si la fille vous plait en premier abord vraiment, il n'y a pas de mal à occasionnellement enclencher une discussion ? (d'approche plutôt circonstancielle )
Le mec qui achète un bootcamp à 1000€ ne va pas aborder "occasionnellement", d'ailleurs pour etre efficace, cette pratique demande de la répétition. Beaucoup d'hommes sont à l'aise socialement mais incapables d'aborder une inconnue, ca requiert une aisance différente de celle développée en soirée ou groupe d'amis. Un peu comme soulever de la fonte en espérant carburer en natation. Les mecs qui ont eu du succès dans ca l'ont fait massivement (au début), il y a une période ou tu dois ramer au maximum avant d'atteindre le stade "occasionnellement".. V.Horowitz, Le grand pianiste avouait jouer une à deux heures par jour maximum car à son age, et avec les acquis qu'il a obtenu en bossant dur, ca ne se perd plus. Pour un débutant c'est autre chose.

J'ajoute une chose : Les dragueurs ont toujours suivi ce modèle (abordage régulier), ce n'est pas la drague qui "emmerde" ces femmes aujourd'hui : pour une raison particulière (peut-etre la médiatisation de la discipline) elles ont commencé à faire le lien entre les mecs qui abordent et le faible potentiel de ressources (sociale, finanicère..), ce qu'elles pensaient être de la bravoure désinteressée d'un dandy s'avère être une pratique stakhanoviste de prolo.. et elles ne veulent rien avoir avec ca. Elles veulent se hisser socialement par leurs atouts. L'aventure et la liberté oui, à condition que ca se passe dans un cadre "convenable" où le mec aura sorti les pépettes. En gros, la femme de la vidéo n'a juste pas terminé sa phrase ce n'est pas "on en a marre de se faire aborder" mais plutot ".. par des mecs comme vous".
Devant une vitrine avenue Montaigne, face à un gars qui renvoie les attributs de la bourgoisie et qui lui conseille de ne pas acheter ca en lui mattant le cul en douceur, elle n'aurait eu aucun problème de "harcélement", ca serait audacieux, charmant et "magique".
By jazzitup_
#183261 C'est logique ce que tu dis Lecter... beaucoup de coachs ont vendu la drague de rue comme une potion magique.

T'as pas d'amis ? T'es jamais invité en soirée ? Tu n'as pas d'activités où tu rencontres des femmes qui te correspondent ? T'es frustré de croiser 15 bombes atomiques par jour dans les transports ? Tiens, voilà la routine qui tue pour les mettre dans ton lit.

A part ça, parler à des inconnu-e-s s'apprend*, seulement faut pas se focaliser sur 1) des filles 2) avec une différence de milieu trop grande.

Le point 2) est valable partout, pas seulement dans la rue.

* écriture inclusive
By Drygan
#183262 Merci pour cet éclairage et ces informations,
j'ignorais que les bootcamp s'élevaient jusqu'à 1000€ et plus. C'est vrai que du point de vue rentabilité, le "stakhanoviste prolo" (paradoxale quand au coût de ces stages, mais je vois ce que tu veux dire) va avoir tendance à sur-compenser. N'est-ce pas Soral (et d'autres sans doute avant) qui voyait la drague de rue comme un moyen pour les "gars de la rue" de s'élever socialement en "abordant de la bourgeoise" ? Question rhétorique.

N'empêche que ceux qui s'attachent à pratiquer l'art de la séduction, sont en général doté d'une volonté de s'émanciper financièrement ect, ce qui constituerait un potentiel ressource. Je crois que c'est d'ailleurs un peu la vision de Clément des 3% : donner une image de plus-value (ce qui se fait en général sur les réseaux sociaux) temporairement, atteinte théoriquement par la suite.

J'imagine que tu/vous avez une expérience du terrain aussi ? Car le premier post était très peu explicite, étant donné que la médiatisation amène plus de personnes à justement s'essayer à ce type de pratique (j'en sais pas grand chose en vérité) / alors que d'un autre côté, il y'a aussi une hausse des campagnes contre le harcèlement.

[quote]Devant une vitrine avenue Montaigne, face à un gars qui renvoie les attributs de la bourgoisie et qui lui conseille de ne pas acheter ca en lui mattant le cul en douceur, elle n'aurait eu aucun problème de "harcélement", ça serait audacieux, charmant et "magique".


Dans cette approche circonstancielle, hormis l'aparté, je ne sais pas vraiment qu'en penser. Je pense qu'il faut éviter les généralisations excessives, même si il y'a probablement une part de véracité.

Contrairement à la vidéo où les mecs se positionnent frontalement (à deux), que pensez de cette approche qui se veut plus respectueuse ?
https://www.youtube.com/watch?v=QxoW_wLh-Dg
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By Lecter
#183264 [quote="jazzitup_"]
A part ça, parler à des inconnu-e-s s'apprend*, seulement faut pas se focaliser sur 1) des filles 2) avec une différence de milieu trop grande.

Le point 2) est valable partout, pas seulement dans la rue.

* écriture inclusive

Surtout pas dans la rue j'ai envie de dire. La rue ca ne vient pas naturellement pour 99% d'entre nous, et ca n'a rien à voir avec aborder une "inconnue" dans un bar ou une soirée (ou elle est là pour sociabiliser).. d'ailleurs on connait des amis qui sont très à l'aise en bar mais absolument pas dehors.
Du coup, l'unique façon d'avoir des résultats et de faire des dizaines (centaines ?) d'approches et admettre que pour un grand nombre d'entre elles, on sera juste flippant et bizarre pour la fille.. tu prends ca, tu le multiplies par autant de coachs et d'élèves qui ont payé pour avoir une méthode, tu saupoudres par un contexte féministe ou des femmes se plaignent de "boules dans le ventre" générées par un regard masculin (true shit!) et tu as l'exemple de la fille au sac.

[quote]N'est-ce pas Soral (et d'autres sans doute avant) qui voyait la drague de rue comme un moyen pour les "gars de la rue" de s'élever socialement en "abordant de la bourgeoise" ? Question rhétorique.

Ta question est peut-etre rhétorique mais elle est surtout anachronique. Soral parle des années 80, il a arrêté officiellement à l'age de 30 ans (grosso modo début années 90). Donc avant internet, avant Tinder et avant le cellphone. Si une fille pouvait encore se faire chier ou peiner à trouver de l'attention masculine à cette époque (ou il fallait sortir pour rencontrer des hommes et se faire inviter), aujourd'hui elles ont un repertoire à rallonge d'hommes corvéables et immédiatement disponibles. Elles ont le sugar daddy, l'homme cultivé pour sortir, le black fun pour aller danser, le bon pote débrouillard pour réparer leur imprimante ou fixer leurs dégat des eaux et l'amant prolifique et stylée.. Et en plus, avec cette drague de rue débile, elles ont leur petit boost quotidien qui gonfle (si c'est encore possible) leurs égo.. Comble du comble : elles ont en "marre", sur Tinder il y a des "relou" et dans la rue des "harceleurs".. et que font les mecs en réaction à cette déferlante ? ..

[quote]
Dans cette approche circonstancielle, hormis l'aparté, je ne sais pas vraiment qu'en penser. Je pense qu'il faut éviter les généralisations excessives, même si il y'a probablement une part de véracité.

[quote]N'empêche que ceux qui s'attachent à pratiquer l'art de la séduction, sont en général doté d'une volonté de s'émanciper financièrement ect, ce qui constituerait un potentiel ressource. Je crois que c'est d'ailleurs un peu la vision de Clément des 3% : donner une image de plus-value (ce qui se fait en général sur les réseaux sociaux) temporairement, atteinte théoriquement par la suite.

.. eh bien ils poursuivent cette illusion. ils font de la nuance, du 3% demi-écrémé. Genre, vous y êtes pas, moi je suis sensible et je fais de la connexion. Un peu comme donner du confiture aux cochons, le mec arrive tout pimpant, fringué, souriant, avec son "ouverture" sur le monde et la meuf en bonne poissonnière lui demande de dégager car il l'emmerde et commence à jongler vaguement avec son sac.. puis le gars lui souhaite une "bonne journée" en sifflotant que les râteaux ca "fait partie du jeu" ou en se passant de la pommade ("hey tu sais, elle ne m'a pas rejeté moi mais une certain version de moi").. :lol:

Il faut être malin. Rééquilibre le jeu. Si les femmes vont dans un sens, il faut aller dans l'autre pour la corde (et la tension) persiste. Pas leurs courir (littéralement) aprés.

Entre parenthèses, Je me fous absolument de ce que chacun veut faire en matière de séduction. Chacun est libre. Je ne me place pas du coté des femmes genre défenseur, elles savent très bien se défendre à grands coups de hashtag et de médias complices. Ca me fait juste chier de voir un mec se faire refouler aussi violemment alors qu'il semble être un gars sympathique (et avec un logos qui s'articule bien), je trouve que c'est du gâchis de temps et de talent de poursuivre cette chimère d'abordage (à fortiori en France, pays des femmes blasés). Bref, à bon entendeur :arrow:
By Drygan
#183265 Merci pour cette réponse détaillée.

Il est vrai que l'histoire de Soral peut paraître d'un autre temps, n'empêche que les lieux publics permettent de temps à autres de court-circuiter à la fois tous ces personnes-types (sugar ect), d'entrer dans la part du camembert, et d'approcher les sphères élitistes.
Il m'est personnellement déjà arrivé d'arriver dans une soirée avec une ou plusieurs filles que je ne connaissais pas, et d'accéder/découvrir à des lieux qui a priori étaient "inaccessibles". (exemple d'un bateau) Enfin, on pourrait labeler ce type de rencontre par "Sauf Cas Exceptionnel".
Bon n'empêche que ce type d'approche reste "prédatrice", il faut l'avouer ; bonnes ou mauvaises intentions.
By Messaoud
#183268 "Est ce que tu as une idée du courage qu'il faut à un mec pour aborder une fille?"
Elles n'en ont rien à foutre.
Le courage, c'est une qualité qui impressionne les autres hommes. Tu seras un bon partenaire de combat ou de chasse. La femme n'aime que le courage s'il apporte son lot de gloire ou d'argent. Là, ton courage sera vu. Là, tout ce qu'il montre, c'est qu'il ne fait pas partie de la minorité qui n'a pas besoin de s'imposer l'abordage de rue. C'est la pire approche possible. Si la fille ne peut pas se dire, "ça s'est fait naturellement", c'est mort. Certes, même sans ça, c'est déjà presque mort.

Et ensuite, il enchaîne avec des arguments de logique formelle. Ouais, en gros, il veut lui faire péter les plombs. La violence physique peut se comprendre comme : "je me fous de ton logos, je suis une femme, je peux te frapper, je n'ai pas à me contenir". Et le pire, c'est qu'aux yeux du passant, c'est une victime de deux racailles qui ne s'est pas laissée faire.

[quote].. eh bien ils poursuivent cette illusion. ils font de la nuance, du 3% demi-écrémé. Genre, vous y êtes pas, moi je suis sensible et je fais de la connexion. Un peu comme donner du confiture aux cochons, le mec arrive tout pimpant, fringué, souriant, avec son "ouverture" sur le monde et la meuf en bonne poissonnière lui demande de dégager car il l'emmerde et commence à jongler vaguement avec son sac.. puis le gars lui souhaite une "bonne journée" en sifflotant que les râteaux ca "fait partie du jeu" ou en se passant de la pommade ("hey tu sais, elle ne m'a pas rejeté moi mais une certain version de moi")..

La pire connerie entendue à ce sujet "vous n'avez rien à perdre, tout à gagner". Comme si ça n'était pas usant, comme si ça ne demandait pas une énergie de dingue, comme si les refus et les regards méprisants (les coups sont certes rares) n'affectaient pas. Alors, démarcher au porte à porte, tout à perdre rien à gagner aussi ?
By James ex S
#183274 [quote="Lecter"]
Le mec qui achète un bootcamp à 1000€ ne va pas aborder "occasionnellement", d'ailleurs pour etre efficace, cette pratique demande de la répétition. Beaucoup d'hommes sont à l'aise socialement mais incapables d'aborder une inconnue, ca requiert une aisance différente de celle développée en soirée ou groupe d'amis. Un peu comme soulever de la fonte en espérant carburer en natation. Les mecs qui ont eu du succès dans ca l'ont fait massivement (au début), il y a une période ou tu dois ramer au maximum avant d'atteindre le stade "occasionnellement".. V.Horowitz, Le grand pianiste avouait jouer une à deux heures par jour maximum car à son age, et avec les acquis qu'il a obtenu en bossant dur, ca ne se perd plus. Pour un débutant c'est autre chose.

Très juste. On en paie pas un Bootcamp à 1000 euros pour aborder trois fois dans l'année une fille qui nous plait quand les circonstances s'y prêtent. Je trouve dingues que certains s'y risquent encore

Aborder une femme en dehors des lieux "autorisés" n'est pas interdit pour autant que les circonstances s'y prêtent. Et si on est honnête, les circonstances s'y prêtes quelques fois par année, pas plus.

J'ai quelques souvenirs qui me reviennent en tête comme un jeudi soir ou je rentrais tôt d'un verre avec des amis et je me suis retrouvé seul dans le bus avec un inconnue au demeurant jolie. Ne rien dire alors qu'elle était assise en face de moi, qu'il n'y avait personne d'autre et qu'elle avait répondu à mon sourire aurait été étrange. Mais des souvenirs comme celui-là se comptent sur les doigts d'une main.
By jazzitup_
#183283 [quote]A part ça, parler à des inconnu-e-s s'apprend*

Je précise : parler aux gens s'apprend, et c'est nettement plus facile quand il n'y a aucun enjeu. Si t'arrives pas à avoir une conversation naturelle avec le grand-père en face de toi dans le train, comment veux-tu aborder une jeune femme sans transpirer le désir dès la première phrase ?

Cela dit, j'ai très peu conclu avec des inconnues, mais passé une quantité de bons moments. Je suis dans une ville où je parle pas la langue, ça commence à me manquer.
By Estrelinha
#183299 Vous m'excuserez de casser l'ambiance mais étant donné que la plupart des couples se rencontrent via le trio "amis d'amis/réseaux d'amis" "partenaires de lieux de loisir" et "collègues/camarade d'école/de lycée/de fac etc", j'ai du mal à verser autant de torrent de larmes que certains pour la fin de l'abordage de rue.
By James ex S
#183300 [quote="Estrelinha"]Vous m'excuserez de casser l'ambiance mais étant donné que la plupart des couples se rencontrent via le trio "amis d'amis/réseaux d'amis" "partenaires de lieux de loisir" et "collègues/camarade d'école/de lycée/de fac etc", j'ai du mal à verser autant de torrent de larmes que certains pour la fin de l'abordage de rue.
Poussons la réflexion plus loin. Question ouverte à tous:
Combien de fois est-ce que vos rencontres dans la rue* ont débouché sur un rendez-vous incroyable ou, soyons fous, une relation?

Personnellement pas tant que ça. A lire certains, on a l'impression qu'on perd la substance même des rencontres homme-femme.

*Encore une fois on ne parle pas de celui qui est "sorti pour aborder" mais celui qui, lorsque le contexte le permettait et qu'il était en face d'une fille qui lui plaisait vraiment, il a créer les conditions pour engager une conversation.
By Messaoud
#183301 [quote]étant donné que la plupart des couples se rencontrent via le trio "amis d'amis/réseaux d'amis" "partenaires de lieux de loisir" et "collègues/camarade d'école/de lycée/de fac etc", j'ai du mal à verser autant de torrent de larmes que certains pour la fin de l'abordage de rue.

C'est une question politique. C'est une question de choix de modèle de société.

Si on en arrive à interdire aux hommes à adresser la parole aux femmes dans la rue, si ça leur vaut de se faire insulter, frapper, ou attaquer en justice, on fait le deuil d'un certain modèle de société. Je ne crois pas que cette réponse politique soit la bonne. C'est s'attaquer au symptôme sans oser regarder les causes.
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By Lecter
#183302 [quote="James ex S"]
Poussons la réflexion plus loin. Question ouverte à tous:
Combien de fois est-ce que vos rencontres dans la rue* ont débouché sur un rendez-vous incroyable ou, soyons fous, une relation?

Personnellement pas tant que ça. A lire certains, on a l'impression qu'on perd la substance même des rencontres homme-femme.


La relation la plus mémorable pour moi : avec une fille Russe abordée rue Crimée. On a été en relation pendant un mois et couché ensemble. Je suis tombé en obsession amoureuse douloureuse (car elle est reparti dans son pays et ne souhaitais pas continuer à distance).

Une autre obsession, là aussi avec une Russe : abordée dans la rue avec son amie (dans le 93 et... à minuit), j'avais terminé toute la ligne 5 afin de lui parler et le faire dans le métro aurait été flippant. En l'abordant j'ai baragouiné en Russe. Apparement elle a été touché par ma sincérité et mon interet pour la culture de son pays, le fait aussi que ca soit probablement la première fois qu'on l'aborde ainsi, puis l'euphorie de la rencontre fortuite en mode touriste a aussi aidé. Elle m'a filé son facebook et on a gardé contact. Je précise que cette fille était ce qu'on appelle un "10".. meme si c'est binaire de classifier les filles, mais c'est juste difficile d'imaginer plus jolie (1m80 blonde, très belle, super féminine).. je suis allé lui rendre visite à saint-Petersbourg (et visiter la ville aussi), on a diné et le lendemain on a vu une piéce d'Opéra (mon favoris, les "noces de figaro" au Mariinski).. évidemment j'avais ramené des cadeaux (parfums, confiseries et autres..). le souci c'est que j'étais déjà bien emballé et avec un niveau d'interet qui crève le plafond et j'ai mal géré le truc.. Ou alors (explication plus pertinente mais aussi plus douloureuse pour l'égo), elle connaissait mon interet mais attendait de recevoir toutes ces petites intentions (et invitations) avec de me signifier qu'il n'y aurait rien. Bref, souffrance là aussi. Avec le recul, je pense qu'elle avait raison. Je n'ai pas ce qu'il faut pour avoir une femme d'un tel calibre.. c'est une femme qu'on imagine au bras d'un Olygarque par exemple.
Evidemment, et aussi stupide que cela parait, il ne se passe pas une semaine sans que je pense à elle au moins une fois et il est probable que ca ne changera jamais.

IL y a un an, une jeune Allemande (22 ans), abordage dans ma rue (je revenais du lave-automatique avec mon sac), je déboule, la charie un peu.. elle se montre receptive, me touche à l'épaule lorsqu'on se fait la bise. Deux jours plus tard on s'embrasse aprés le premier rendez-vous.. mais là aussi idem : fille "trop belle", je gère mal, calibre mal.. seconde date bancale (malgré les bons moments.. sexualisation maladroite).. puis pile d'excuses les unes aprés les autres pour ne pas se voir.

L'experience la plus récente : je viens de rentrer de la 5éme date avec une fille super interessante et jolie, tout ce qu'il y a de Français (banlieue Catho, bourgeoisie..), je l'avais abordé en été dans ma piscine sur 3 semaine : une première fois en faisant une remarque sur sa nage, la seconde on a papoté un peu plus et j'avais appris son prénom, la troisième j'avais demandé à la revoir et elle a proposé un verre. Premier verre qui se passe bien et dure longtemps suivi d'un diner, je tente de l'embrasser, elle me sort qu'elle a besoin de temps car sort d'une relation longue, les dates suivantes se passent super bien, mais difficile là aussi de sexualiser (elle ne me donne pas d'ouverture); Aujourd'hui enfin j'apprends que je suis quelqu'un de bien mais qu'il n'y aura rien entre nous et qu'elle ne veut pas "me mener en bateau".. cela dit aucune obsession ni rien, j'avais déjà vu le truc venir et je m'en fous un petit peu. Cela dit c'est une fille en or et chaque fois je passe un bon moment (on s'invite à tour de role). Je la garde comme amie donc.

Si je suis remonté contre l'abordage de rue c'est que, plus que quiconque, j'ai cru à cette chimère : La magie, le courage et l'audace de mes deux.. ca vaut absolument un Zéro pointé en terme de valeur. Le drame c'est que ces arnaqueurs de coachs continuent de propager ce mythe à grands coups de vidéos (parfois fabriquées) en affirmant qu'on peut séduire n'importe quelle femme en employant de la technique.. ils envoient au casse-pipe les jeunes naifs tout en leurs soutirant de l'argent. L'une de ces crapules se targue meme d'apprendre à séduire à des mecs en chaise roulante; il leur prend 1000€ (prime d'invalidité ?) en leur expliquant que l'energie et la bonne vibe sont tout, et qu'on peut séduire n'importe quelle fille (tant qu'à faire!) alors qu'on a les jambes mortes.

La vérité est que, s'il peut y avoir des surprises (le fait de sortir avec ces deux Russes, voir coucher avec l'une d'elle, embrasser une jeune beauté allemande de 22 ans).. il ne peut pas y avoir de miracles, et le mircale en l'occurence c'est que ces filles décident de faire leurs vies, ou une partie, avec un mec qui n'a pas les ressources suffisantes par rapport à ce qu'elles peuvent trouver dans une grande métropole et qui en plus (il faut être réaliste) trimballe une origine ethnique qui n'est pas franchement sexy.