- Mer Déc 26, 2012 11:30 pm
#129709
Cette rencontre s’est déroulée un vendredi soir dans un bar après une semaine bien trop calme.
21h, je quitte le foyer parental. Les 50 kilomètres pour rejoindre Paris ne me font pas peur. Imaginez vous seul dans une voiture de 1999 pouvant transporter 7 personnes à 180km/h.
23h30, arrivé sur les lieux je remarque que Sandy est présente. Je l'avais embrassée en boîte la semaine dernière mais sans réelle intention. Sa présence ne me réjouis pas particulièrement.
00h15, mon regard s’arrête sur cette femme aux cheveux blonds vénitiens qui est assise sur un sofa. Problème : son mari est à côté et il est plutôt costaud. Moi je peine à dépasser le niveau 2 de la méthode Lafay (parce que je ne mange pas assez).
00h30, c’est étrange mais j’ai envie de rester tout seul dehors avec mon verre. Un type avec des cheveux blancs sort avec son cigare. Ca tombe bien je ne connais rien à ce sujet :
[quote]M : à quoi reconnait-on un bon cigare ?
Il répond avec un accent italien et prend plaisir à me donner un cours gratuit. Au milieu de la conversation, le compagnon de la femme sort et tout en essayant d'allumer sa clope demande :
[quote]L : c'est un [marque de cigare] ?
Il se prend un vent mais continue d'écouter.
[quote]L : c'est un [marque de cigare] ?
Il obtient enfin une réponse du vieil italien.
C’est à compter d’ici que je ne peux plus vous garantir l'heure exacte des faits. Parce que je n’ai pas encore une belle montre et puis parce que les choses intéressantes ont commencées. C’est ça la relativité du temps ?
00h45, sa femme nous rejoint dans la conversation. Elle est vêtue de telle sorte que vous avez envie de devenir son esclave : robe noire, leggings noir, bottes à talons aiguilles noires. Manque plus que la cravache en cuir noir.
Elle tire sur sa cigarette tout en me fixant du regard :
[quote]E : de quelle origine es-tu ?
M : tu dirais quoi ?
Son mari donne la bonne réponse du premier coup, ce qui est plutôt rare
M: très fort !
E : tu es un beau garçon
M : merci (elle me chauffe ?)
E : c'est ce que je me suis dit en te voyant dans le bar (on pense être celui qui observe mais on est aussi observé même par ceux qu'on ne soupçonnerait pas)
E : mes fils sont métis aussi (ah)
1h, nous nous retrouvons à discuter qu'entre nous et je m'efforce de ne pas avoir de gestes parasites qui pourraient trahir ma nervosité (mon excitation ?).
[quote]M : je parie que tu es vierge ou cancer
E :
oui cancer !
M : c'est drôle, ce sont des personnes avec qui je m'entends toujours bien (
)
[quote]M : comment tu t’appelles ?
E : Sarah ou Camille
M :
E : oui j’ai été élevée avec ces deux prénoms, tu as le choix
M : bizarre (c'est quoi cette arnaque ?)
E : et toi ?
M : Bane
(après vérification il s'avère que c'était vrai)
J'apprends qu'elle a 37 ans et bosse dans une agence de com. Son mari discute un peu plus loin avec un type en surpoids.
1h30, un pote m'interpelle pour me signaler que le groupe va partir en boite. Il faut que je prenne son numéro mais comment, avec son mari juste derrière ? Elle remarque ce léger moment de réflexion et me donne un coup de pouce que je ne remarque pas immédiatement :
[quote]
E : je vais reprendre un verre, tu veux quelque chose ?
M : je vais devoir partir... (elle me coupe la parole)
E : ben tu sais quoi viens avec moi
Pendant qu’elle commande, je discute avec un pote. Elle croit que je vais partir maintenant.
[quote]
E : je suis désolé Bane, mais je viens de commander ton verre
M : oui je sais mais je dois partir. Et j'ai envie de te revoir.
E : tiens je te vais te laisser ma carte de visite.
Elle me donne sa carte que je range soigneusement dans ma poche intérieure.
E : et ils vont dans quelle boite tes amis ? On peut te déposer si tu veux !
1h45, nous sommes plus que 5 dans le bar. Elle, son mari, un gars, moi et mon pote qui ferme sa caisse.
Légèrement alcoolisé, je suis convaincu qu’il doit se passer un truc avec elle dés ce soir. Un échange de salive, une tentative, je sais pas !
Son mari se rhabille et sort pour en griller une dernière. Tandis que Madame part en bas se refaire une beauté. C’est à ce moment là que mon cerveau reptilien a pris le dessus. Tel un prédateur qui aperçoit sa proie sortir du troupeau en toute innocence. J’attends une petite minute et descend les marches avec une confiance et un calme comme jamais je ne l’ai ressenti. Peut être une fois au tennis quand j’étais «on fire».
Je me poste devant la glace et fait mine de replacer mon écharpe. Elle me regarde d'un air surpris, elle se demande ce que je fais ici. Je me rapproche d'elle et l’attrape avec la main gauche par la taille, et l'autre sur sa nuque pour l'embrasser. Elle se penche en arrière non pas pour m'esquiver mais pour vérifier que personne n'arrive (!) et m'embrasse. Elle avait la même odeur que la crème pour les mains Le Petit Marseillais au karité, amande douce et huile d’argan.
2h10, direction la boîte.
[quote]
E : nous allons prendre la SUPERBE voiture de mon mari !
2h15, scène mythique dans la twingo :
Mon ami était côté passager, moi j’étais avec elle derrière. Je pouvais regarder son mari dans le rétroviseur tout en ayant la main de sa femme dans la mienne.
2h20, une place est libre pile devant l'entrée de la boite. Le pilote est tout fier :
[quote]
L : regarde celle la !
Avec un sourire et une voix de lâche, je m’exclame :
[quote]
M : elle est MAGNIFIQUE !
2h30, elle me paye l'entrée.
Jusqu'à a 7h nous avons joués à cache-cache. Parfois je n'étais pas prudent :
[quote]
E : arrête il y a mon mari
[quote]
E : non attends
7h30, fin de la partie. Je la croise une derniere fois dans les escalier, seule. On échange un dernier baiser et je sors rejoindre mes amis. Je suis dégoûté pour je ne sais quelle raison.
Dehors :
[quote]
E : Tu ne dis pas au revoir Bane ?!
Je me retourne et tombe sur le regard de son mari. Il était rempli d’ignorance et de gentillesse.
Sandy assista à toute la scène et me proposera dans le taxi que nous avons partagés de dormir chez elle.
21h, je quitte le foyer parental. Les 50 kilomètres pour rejoindre Paris ne me font pas peur. Imaginez vous seul dans une voiture de 1999 pouvant transporter 7 personnes à 180km/h.
23h30, arrivé sur les lieux je remarque que Sandy est présente. Je l'avais embrassée en boîte la semaine dernière mais sans réelle intention. Sa présence ne me réjouis pas particulièrement.
00h15, mon regard s’arrête sur cette femme aux cheveux blonds vénitiens qui est assise sur un sofa. Problème : son mari est à côté et il est plutôt costaud. Moi je peine à dépasser le niveau 2 de la méthode Lafay (parce que je ne mange pas assez).
00h30, c’est étrange mais j’ai envie de rester tout seul dehors avec mon verre. Un type avec des cheveux blancs sort avec son cigare. Ca tombe bien je ne connais rien à ce sujet :
[quote]M : à quoi reconnait-on un bon cigare ?
Il répond avec un accent italien et prend plaisir à me donner un cours gratuit. Au milieu de la conversation, le compagnon de la femme sort et tout en essayant d'allumer sa clope demande :
[quote]L : c'est un [marque de cigare] ?
Il se prend un vent mais continue d'écouter.
[quote]L : c'est un [marque de cigare] ?
Il obtient enfin une réponse du vieil italien.
C’est à compter d’ici que je ne peux plus vous garantir l'heure exacte des faits. Parce que je n’ai pas encore une belle montre et puis parce que les choses intéressantes ont commencées. C’est ça la relativité du temps ?
00h45, sa femme nous rejoint dans la conversation. Elle est vêtue de telle sorte que vous avez envie de devenir son esclave : robe noire, leggings noir, bottes à talons aiguilles noires. Manque plus que la cravache en cuir noir.
Elle tire sur sa cigarette tout en me fixant du regard :
[quote]E : de quelle origine es-tu ?
M : tu dirais quoi ?
Son mari donne la bonne réponse du premier coup, ce qui est plutôt rare
M: très fort !
E : tu es un beau garçon
M : merci (elle me chauffe ?)
E : c'est ce que je me suis dit en te voyant dans le bar (on pense être celui qui observe mais on est aussi observé même par ceux qu'on ne soupçonnerait pas)
E : mes fils sont métis aussi (ah)
1h, nous nous retrouvons à discuter qu'entre nous et je m'efforce de ne pas avoir de gestes parasites qui pourraient trahir ma nervosité (mon excitation ?).
[quote]M : je parie que tu es vierge ou cancer
E :
oui cancer !M : c'est drôle, ce sont des personnes avec qui je m'entends toujours bien (
)[quote]M : comment tu t’appelles ?
E : Sarah ou Camille
M :
E : oui j’ai été élevée avec ces deux prénoms, tu as le choix
M : bizarre (c'est quoi cette arnaque ?)
E : et toi ?
M : Bane
(après vérification il s'avère que c'était vrai)
J'apprends qu'elle a 37 ans et bosse dans une agence de com. Son mari discute un peu plus loin avec un type en surpoids.
1h30, un pote m'interpelle pour me signaler que le groupe va partir en boite. Il faut que je prenne son numéro mais comment, avec son mari juste derrière ? Elle remarque ce léger moment de réflexion et me donne un coup de pouce que je ne remarque pas immédiatement :
[quote]
E : je vais reprendre un verre, tu veux quelque chose ?
M : je vais devoir partir... (elle me coupe la parole)
E : ben tu sais quoi viens avec moi
Pendant qu’elle commande, je discute avec un pote. Elle croit que je vais partir maintenant.
[quote]
E : je suis désolé Bane, mais je viens de commander ton verre
M : oui je sais mais je dois partir. Et j'ai envie de te revoir.
E : tiens je te vais te laisser ma carte de visite.
Elle me donne sa carte que je range soigneusement dans ma poche intérieure.
E : et ils vont dans quelle boite tes amis ? On peut te déposer si tu veux !
1h45, nous sommes plus que 5 dans le bar. Elle, son mari, un gars, moi et mon pote qui ferme sa caisse.
Légèrement alcoolisé, je suis convaincu qu’il doit se passer un truc avec elle dés ce soir. Un échange de salive, une tentative, je sais pas !
Son mari se rhabille et sort pour en griller une dernière. Tandis que Madame part en bas se refaire une beauté. C’est à ce moment là que mon cerveau reptilien a pris le dessus. Tel un prédateur qui aperçoit sa proie sortir du troupeau en toute innocence. J’attends une petite minute et descend les marches avec une confiance et un calme comme jamais je ne l’ai ressenti. Peut être une fois au tennis quand j’étais «on fire».
Je me poste devant la glace et fait mine de replacer mon écharpe. Elle me regarde d'un air surpris, elle se demande ce que je fais ici. Je me rapproche d'elle et l’attrape avec la main gauche par la taille, et l'autre sur sa nuque pour l'embrasser. Elle se penche en arrière non pas pour m'esquiver mais pour vérifier que personne n'arrive (!) et m'embrasse. Elle avait la même odeur que la crème pour les mains Le Petit Marseillais au karité, amande douce et huile d’argan.
2h10, direction la boîte.
[quote]
E : nous allons prendre la SUPERBE voiture de mon mari !
2h15, scène mythique dans la twingo :
Mon ami était côté passager, moi j’étais avec elle derrière. Je pouvais regarder son mari dans le rétroviseur tout en ayant la main de sa femme dans la mienne.
2h20, une place est libre pile devant l'entrée de la boite. Le pilote est tout fier :
[quote]
L : regarde celle la !
Avec un sourire et une voix de lâche, je m’exclame :
[quote]
M : elle est MAGNIFIQUE !
2h30, elle me paye l'entrée.
Jusqu'à a 7h nous avons joués à cache-cache. Parfois je n'étais pas prudent :
[quote]
E : arrête il y a mon mari
[quote]
E : non attends
7h30, fin de la partie. Je la croise une derniere fois dans les escalier, seule. On échange un dernier baiser et je sors rejoindre mes amis. Je suis dégoûté pour je ne sais quelle raison.
Dehors :
[quote]
E : Tu ne dis pas au revoir Bane ?!
Je me retourne et tombe sur le regard de son mari. Il était rempli d’ignorance et de gentillesse.
Sandy assista à toute la scène et me proposera dans le taxi que nous avons partagés de dormir chez elle.
d'autant plus que ses statuts étaient visibles par tout le monde. On pouvait y lire des citations sur l'amour et voir les coeurs de son mari en commentaire. Comme si elle regrettait cette soirée et qu'elle avait pris conscience qu'elle était avec un homme "bien". 
