- Mer Juil 02, 2014 3:02 am
#154747
Je me rappellerai toujours de ces 3 vieux assis sur un banc en Sicile, qu'on aurait dit enracinés au bois comme dans Astérix en Corse. Pour moi ils faisaient partie d'une scène ordinaire là-bas et agréable à l'oeil ainsi qu'au coeur. Jusqu'à ce que l'un d'eux se lève péniblement mais de façon déterminée et avec un immense sourire : le salopiaud abordait ma copine de l'époque, et carrément sérieusement. Il rayonnait de sa propre audace mais bien plus encore du bonheur d'interagir avec une belle femme, sans compter la fierté que ses 2 potes plus rabougris éprouvaient pour lui. Celui-là je vous le dis, j'aurais pas voulu le croiser s'il avait mon âge car il était vraiment très fort.
J'ai observé la scène de loin. Elegance pure. Elle était transportée, j'étais fasciné par ce vieux croûton. Et puis la scène s'est finie, sur des mimiques amicales et une très rapide, mais marquée, expression de déception de sa part, "Eh va bè, carrina" avec la main et la tronche qui va avec. Et puis que ça continue sur le jeu "je suis un peu vexé, mais bon toi ma belle t'as tous les droits, allez si tu veux on est amis, pour te faire plaisir...". Avec toujours un sourire énorme.
Sexué jusqu'à la moindre cellule, le pépé.
J'ai observé la scène de loin. Elegance pure. Elle était transportée, j'étais fasciné par ce vieux croûton. Et puis la scène s'est finie, sur des mimiques amicales et une très rapide, mais marquée, expression de déception de sa part, "Eh va bè, carrina" avec la main et la tronche qui va avec. Et puis que ça continue sur le jeu "je suis un peu vexé, mais bon toi ma belle t'as tous les droits, allez si tu veux on est amis, pour te faire plaisir...". Avec toujours un sourire énorme.
Sexué jusqu'à la moindre cellule, le pépé.