- Sam Fév 15, 2014 12:53 am
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Histoire de recentrer le débat sur le sujet initial, je vais parler d'une expérience personnelle et en quoi j'utilise la féminisation à mon avantage.
Il y a cette fille dans ma classe, que je connais depuis cette année. Elle ne m'intéresse pas physiquement.
Par contre elle a un an d'avance sur moi sur certaines matières du cours en plus de documents auxquels je n'ai pas accès. En bref, de point de vue des études, elle m'intéresse énormément par contre.
J'ai tout de suite fait en sorte de bien m'entendre avec elle (quand bien même elle était d'apparence froide au début, due à sa timidité). Je la "draguais" (en m'intéressant à elle, en sexuant, en jouant le chaud et le froid), et cela a bien marché car elle était toujours disponible pour m'aider sur un devoir.
Hier par contre, je me suis pris le retour de bâton lorsqu'on s'est retrouvé seuls à rentrer à notre résidence étudiante. Elle se plaignait à voix haute d'être pris pour la "bonne copine" des garçons et qu'ils aimaient surtout les cruches ; puis sans prévenir : « et qu'est-ce que tu penses de moi alors ? »
Euh...
C'est ce qui s'appelle demander un retour sur investissement
Bref, je vais désormais prendre mes distances pour lui faire comprendre.
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Cette expérience m'a appris plusieurs choses :
1. Je comprends mieux les filles qui font la même chose avec les garçons et que je prenais pour des hypocrites : quand bien même elle ne m'intéressait pas sentimentalement et qu'elle m'était utile pour les études, je vois vraiment cette fille comme une bonne amie et pas comme quelqu'un dont je profite.
2. Le "pouvoir" qu'on obtient en ayant séduit l'autre est effectivement assez addictif. L'autre nous facilite la vie et le fait avec plaisir, pourquoi l'en priver ? Par contre, il est très probable qu'elle finisse par demander quelque chose en retour (ici, mes vrais sentiments à son égards).
3. Enfin, on comprend beaucoup mieux les femmes qui utilisent "je préfère qu'on reste amis" (sujet d'un autre topic d'ailleurs). L'empathie la plus minime empêchant naturellement de dire « Sylvie, tu es gentille mais tu ne me plais pas » à celle qui finit par nous demander des comptes.
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Voilà en bref comment, dans cette histoire, j'ai utilisé les armes la féminité à mon avantage (à moins qu'il s'agisse de séduction tout court (non "genrée") et qui était déjà de toutes façons utilisés par les hommes de tout temps dont le comte de Valmont).
Si c'est ce genre de comportement que la féminisation de la société tend à nous faire prendre... est-ce si dramatique ?
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.