Confiance en soi, bien-être physique et mental - les clés du travail sur soi

Modérateurs: animal, Léo

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By Flashback
#50584 J'ai toujours été amusé par certains de mes amis qui m'ont confié vouloir devenir fonctionnaire, acheter une maison, fonder une famille, et vivre leur retraite dans les collines de l'arrière pays niçois qu'il n'ont jamais vraiment quitté. Rien de mal à vouloir se poser. D'ailleurs, savoir ce que l'on veut, c'est déjà pas mal. Mais j'entends ces mêmes personnes me parler de ce qu'il n'ont pas fait : mon meilleurs ami aurait voulu être pilote de course, ma colocataire se rêve magistrat impartiale, un de nos potes gays rumine ses occasions manquées au Klub.

Mais il ne changeront pas de route, parce que l'on sait ce qu'on perd, alors que ce qu'on gagne reste flou. Pourtant ils finiront tous par se trouver au pied du mur, pour de toutes autres choses, à cause des circonstances. Ça commence déjà ! L'ami s'est macqué avec une bruxelloise, il est hébété à l'idée de devoir s'installer dans le plat pays. La voisine de chambre a vu sa mère mourir et sa soeur mettre au monde un gosse avant sa majorité, se retrouvant dans une galère avec un équipage amorphe. Et notre joyeux homo a couché avec le directeur de son université, ce qui le met dans une situation... dynamique.

[img]http://levesjo.monblogue.branchez-vous.com/images/levesjo/Odie-coup%20de%20pied%20au%20cul.JPG[/img]

Donc vous aurez à vous bouger l'arrière train a un moment ou un autre, et en plus pour quelque chose que vous n'avez pas nécessairement voulu, aussi pépère que vous souhaitiez votre vie. Si vous avez déjà choisi de faire l'atelier de Spike et maté en boucle Tyler Durden motiver de manière musclée un asiatique pour devenir vétérinaire, vous voyez à peu près ou je veux en venir.

Le bénéfice de perdre pied

Changer de vie, ça vous change la vie :-) Vous serez obligé à vous remettre en cause vous et votre mode de vie. Nouvelles situations, nouvelles difficultés, votre capacité d'adaptation va être mis à l'épreuve et cela ne va pas aller sans développer votre créativité. Nouveau milieu, votre fibre sociale va devoir se faire booster. Nouvelle situation financière ? Vos habitudes de consommation vont muter rapidement. Et bien sur je ne parle même pas du fait de sortir d'une situation d'échec ou de sur place qui vous rend morne, je pense que c'était déjà évident. Le changement vous oblige à briller en vous mettant un coup de polish.

En fin de compte, changer de vie vous obligera à changer VOUS alors que travailler sur soi volontairement est quelque chose de particulièrement difficile. De plus, c'est une période d'instabilité où toutes les bonnes résolutions se fondent dans la lot de la difficulté globale du changement. Il ne sera jamais aussi facile que de se mettre au sport dans une ville où on ne connait personne par exemple : santé et sociabilisationn à la clé. Du coup, comme l'argent appelle l'argent, le changement appelle le changement.

On y laisse sa mue

Vous connaissez cette publicité « nothing without sacrifice » ? Elle met en exergues des sportifs de haut niveau cabossés mais au sommet de leur carrière. Parce qu'il y a une certitude, vous aller en chier. Et vous aller perdre quelque chose. Ça peut être de l'énergie, des amis, de l'argent, une situation, des certitudes... Mais sauf coup de bol (certains gagnent au loto ou peuvent s'empiffrer sans grossir après tout), on se voit toujours présenter la facture.

Au vue des bénéfices, pourtant, le choix devrait être vite fait. Mais ça n'est vrai que si vous êtes capable de tirer le maximum de votre changement de vie.

Changer de vie, ça se travaille

Je parle en connaissance de cause. J'ai vécu à Paris jusqu'à mes 8 ans. Ensuite, petit saut à Lyon. Quelques années plus tard, j'ai atterri en Martinique. Deux ans après, retour à la capitale. A la majorité, j'ai gardé le tic de mes parents que j'ai quitté dès mes 18 ans. Un petit tour à Bordeaux, un saut à Toulouse, puis carrément une installation en Angleterre. Là, j'habite à Nice, l'année prochaine, je file en Espagne.

Et il n'y a pas que les changements géographiques. J'ai fréquenté une ZEP, un lycée privé tellement catho qu'ils avait leur propre église à l'intérieur, une école pour enfants « différents ». Puis j'ai changé de travail : d'expert en santé et sécurité du travail, je suis devenu analyste programmeur. Je l'ai choisi.

Au final, j'ai eu moins peur d'aller en Algérie pendant les attentats de cet hiver que d'aborder fille. Je parle anglais, j'ai des amis un peu partout et surtout, j'ai la certitude que quoiqu'il arrive, il y a quelque chose de génial à découvrir.

Bon, personne ne vous demande de suivre ce rythme, mais se mettre en situation de changement vous permettra de tirer le meilleur de tout de ce vous vivrez pas la suite. L'adaptativté, c'est un passe partout. Vous pouvez commencer petit, mais il est temps de laisser court à votre curiosité, à vos envies. Il est temps de changer de route, car vous devrez le faire de toute façon, mais si vous n'êtes pas prêt, cela vous coûtera plus que ce que ça vous aura apporté.

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Il n'y a pas grand chose à faire pour commencer, des petites touches de changements suffisent. Changez de chemin pour aller au supermarché. Prenez le train un week end en choisissant une destination au hasard. Arrivez volontairement en retard au travail, prenez votre matinée ! Goûtez. Essayez un nouveau hobby. Engueulez-vous volontairement avec quelqu'un. Un jour, quand vous aurez une occasion, elle vous paraîtra plus évidente.

Saisir une opportunité

Si vous êtes tombés sur ma présentation, vous savez que j'ai perdu ma relation longue récemment. Je tenais énormément à elle, j'avais des projets d'avenir... Et bien je rajoute que j'ai complètement vidé mon compte en banque, que mon job me lasse et que j'ai pris 10kg ces derniers mois. Dans ce cas j'ai deux choix : pleurer sur ce qui ne va pas, ou me lever tôt pour de nouvelles raisons.

Et voilà le planning : trouver un job avec un meilleurs salaire et en télétravail (en négociation), se ressociabiliser (sorties démultipliées + régime + sport), faire de nouveaux projets (déménagement à l'étranger engagé). J'ai toujours mal, j'ai été au pied du mur sans l'avoir demandé, mais en réagissant bien, j'ai trouvé des ressources inestimables. Du coup, plutôt que de me répéter qu'il y a eu un grain de sable dans le beau rouage de ma vie, je tire une fierté et de l'énergie dans cette nouvelle aventure.

Il y a des signaux qui vous disent que c'est le moment de changer : lassitude, cumuls des difficultés, sensation de ne pas évoluer, mais aussi envie, rêve, rencontres incongrues, etc. Il y a un moment où il faut les écouter. Et si il n'y a pas de signaux, soyez honnêtes avec vous même : cela fait-il longtemps que vous vivez votre vie actuelle ? Si oui, même si elle vous convient, y introduire du changement devrait l'enrichir juste de ce qu'il faut pour que cette satisfaction ne vous quitte pas.

Le plan d'attaque

Vous vous êtes résolus à changer de vie ? Voici quelques points de départ :

    - Faites le tour de vos envies et besoin. Posez-vous une heure, un papier et un crayon à la main et réfléchissez. Notez ce que vous voulez, tout ce que vous voulez, sans tenir compte de ce qui est possible ou non, sans prendre en considération votre entourage. Vous ferez le tri plus tard.

    - Choisissez un objectifs et formulez le clairement, puis pensez à toutes les étapes qu'il vous faut pour y arriver. Maintenant il s'agit de tout mettre en oeuvre et se focaliser sur la réalisation de la première étape. Juste celle là. Ça peut prendre des jours, des mois, des années. Ça n'a aucune importance, seule la détermination compte.

    - Ne passez pas des mois à vous préparer. Essayez d'abord, vous verrez ensuite. Je vais vivre en Espagne dans quelques mois, vous croyez que je vais attendre de parler espagnol ?

    - N'abusez pas du changement, on y prend goût. Mais aussi adaptatif que l'on soit, l'effet boule de neige guette. Il s'agit de ne pas trop se laisser dépasser par les événements sous peine de se prendre une fessée existentielle en guise de leçon. Et votre entourage ne pourrait de toute façon pas vous suivre.

    - Justement, à propos de l'entourage, ne le négligez pas. Il peut être une source d'aide et un soutient utile en cas de tempête, prenez soin de vos relations avec lui. Si vous ne le gérez pas, il sera un frein car le changement amène sa vague de critiques et de crises de confiance. J'ai toujours pris grand soin de garder un contact, même tenu, avec mes amis précédents et ma famille. J'ai l'occasion d'en apprécier les fruits régulièrement.


Flashback
Modifié en dernier par Flashback le Dim Juin 08, 2008 8:10 pm, modifié 4 fois.
By Bakabaka
#50646 très bon post, félicitation :)
Bykill bill
#50764 Je suis également en préparatif pour changer de ville cet été, merci pour ce très bon post qui me redonne de l'énergie, devant tant d'incertitudes devant le changement, et devant mon entourage qui ne me suis pas, comme tu l'as si bien dit, et que je néglige pas biensûr.
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By Flashback
#50810 Merci. J'ai pas mal profité anonymement des contributions des autres alors il était temps de participer.

@kill bill : Bonne chance pour ton changement de ville. Quand il s'agit de s'installer dans un nouveau lieu, un moyen agréable et pratique pour initier la machine sociale est de prendre un maximum d'activités extra. Plus que ce dont on a besoin ou qu'on peut réellement tenir. Ensuite on ne garde que celles avec lequelles ont trouve son compte. C'est plus facile que de sortir seul et aller parler à des inconnus comme on pourrait le faire en séduction.
ByCitylights
#50830 "Ne jamais avoir d'habitudes" comme disait Coluche
Ce post devrait être déplacé en développement personnel, messieurs les modos :mrgreen:
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By Stéphane
#50831 Bon post, mais bon sang arrêtez de tout placer en hors-sujet !
Bykill bill
#50845 [quote="Flashback"]Merci. J'ai pas mal profité anonymement des contributions des autres alors il était temps de participer.

@kill bill : Bonne chance pour ton changement de ville. Quand il s'agit de s'installer dans un nouveau lieu, un moyen agréable et pratique pour initier la machine sociale est de prendre un maximum d'activités extra. Plus que ce dont on a besoin ou qu'on peut réellement tenir. Ensuite on ne garde que celles avec lequelles ont trouve son compte. C'est plus facile que de sortir seul et aller parler à des inconnus comme on pourrait le faire en séduction.

Très bonne idée :)
By Keatayaller
#51290 Je pratique un minimum ce genre de changement en profitant des stages obligatoires lors de ma scolarité pour partir à l'étranger, et j'envisage bien de faire de même pour le début de ma carrière professionnelle.
Le défaut étant qu'avec les durées de stage, inférieures à six mois pour le moment, on ne peut pas totalement s"intégrer et le retour est bien douloureux avec une impression d'acte inachevé.
De même que la période qui suit le stage, avec la reprise d'études, amphitéatres et cours théoriques, ... est assez douloureuse. Ca ne motive que plus pour repartir, soit dit en passant.
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By Iliad
#51408 Très bon post, effectivement le meilleur moyen de progresser c'est de se risquer (à sortir, à parler aux gens, à prendre des claques...).
By carbex
#51418 "La vie commence à la frontière de la zone de confort"
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By Flashback
#65388 Quand j'avais écris cet article, l'été pointait le bout de son nez, il était facile de prendre de bonnes résolutions.

Nous sommes en décembre, soit une demi douzaine de mois après, et quelle conclusion peut on en tirer ?

Aujourd'hui je vis à Madrid, je travaille à distance pour une boîte à Paris, qui me paie presque le triple de mon ancien salaire malgré mon parcours limité à un Bac + 2.

Accessoirement je continue mes études, mais j'ai négocié le fait de ne pas aller en cours, ne faisant un saut à l'université située à Nice que pour les exams. J'ai perdu également 20 kilos dans la foulée et peut faire 8 bornes en footing à 6 h du mat sans broncher. La classe.

Tout n'est pas rose pour autant : je profite finalement assez peu de mon nouveau cadre de vie, étant toujours sur la route, tiraillé entre 3 villes. Je pourrais aussi franchement m'améliorer d'un point de vue séduction. En m'étant défoncé sur les précédents points, j'ai perdu de vue le reste. Il est amusant de constater que c'était séduire, le but qui m'a attiré vers la communauté, alors que c'est finalement le domaine dans lequel je suis le plus feignant.

Ah oui, et mon nouveau patron est un emmerdeur, et je me demande parfois si échanger de l'argent contre du manque d'estime est un bon deal. Ya, verramos. (edit : réfléxion faite en faisant mon footing ce matin, non, ça le vaut pas. Le suite au prochain numéro).

Globalement satisfait ? Plus que ça. J'éxulte, et je suis fier. J'ai réussi à faire exactement ce que je voulais. Evidement, à l'arrivée tout n'est pas conforme à la fantaisie que j'avais sur le ligne de départ. Mais, hey ! On va recommancer, et faire encore mieux !

Voilà pour le résultat, mais comment en arrive-t-on là ?

Tout au long du parcours, le plus difficile est de se maintenir motivé. Il y avait les gens qui disaient que je n'y arriverai jamais, famille et amis inclus. Mention spéciale à un employeur qui en guise de conclusion d'entretien me lâche :

"Soyez réaliste et arrêtez de courir à la recherche d'un poste impossible. j'ai toléré votre flagornerie (il ne savait probablement pas le sens de ce mot) mais tout le monde n'a pas ma sensibilité (sic). Souvenez-vous que plus le macaque monte au cocotier, plus on voit son cul".

On sait qu'on a atteint son but quand on sait qu'on aurait raison en répondant :

"Soit cher monsieur, mais durant les deux dernières semaines mon derrière a fait les cocotiers de Madrid, Paris, Nice et Toulouse. Et il vous emmerde, ce qui est sa fonction première, soit-dit en passant.",

mais qu'on n'en ressent même plus la nécesité.

Entre les deux, c'est à dire entre le moment où on décide de faire quelque chose et sa réalisation, il y un cyle très, très simple :

- On se demande quelle est la prochaine action.
- On essaye un truc.
- On se plante.
- On recommence jusqu'à qu'on réussisse.

Arg. Pas de secret, même pas une astuce pour se tenir motivé. J'ai mis 5 mois à négocier avec l'université, 3 mois pour trouver le job, et écris près de 50 versions de CV au fil des améliorations (et en dream job on me dira de ne pas en envoyer - less is more - :-) ).

C'est assez terrifiant de regarder derière soit et de compter les coups qu'on a pris sur la tronche. Mais la bonne nouvelle c'est que si il n'y a pas de miracle, il n'y a pas non plus de limite : tout le monde peut le faire. La vieille phrase bateau qui jaillit un peu partout sur le forum, toujours d'actu.

Mais dans la rétrospective, on trouve aussi des perles. Car pendant que je tape ce feedback, des souvenirs pétillent, des choses qui ne seraient jamais arrivées si je n'avais pes utilisé [url=http://www.dailymotion.com/video/x38f4y_les-nulscoup-de-pied-au-cul_fun]le meilleur catalyseur du monde[/url] :

- Le coup du pick poket au luxembourg (c'est con, j'aimais bien ce portable).
- La super blonde que j'ai emballé avant que mon mauvais espagnol décode qu'elle était mineure.
- L'offre d'emploi, avec entretien en anglais/mandarin/français (au shaker, non à la cuillière) pour un boulot à shanghai avec pour client potentiel la plus grosse communauté ... de gays allemands.
- Mon expulsion prématurée d'un contrat pour avoir dragué la cible du client.
- Wow, je reparle à mon père, pas vu depuis 2 ans ! Re-wow, il est agent de renseignement antiterroriste maintenant. Puré, il s'en passe des choses en 2 ans.
- Et les amis de perdus. Et les ennemis de retrouvés. Et vice versa.
- Premier crochetage de serrure réussi.
- Ah, non, ça je peux pas le noter, on ne se connait pas encore assez bien...
[etc]

Bref, pour résumé ce long post :

- La vieille recette "avoir un but - agir - recommencer" fonctionne.
- On option ce qu'on veut, mais ce qu'on veut n'est pas toujours ce qu'on que l'on croit.
- Ca coûte cher, mais le retour sur investissement est inattendu.

Aller, on se voit aux séminaires. Il faut en profiter tant que Spike est toujours sur le marché, il a lu the 4 hours work week donc les ateliers VIP avec le fondateur sont comptés...

D'ailleurs je vous laisse, il faut que je réfléchisse à ce que je peux en faire. Et puis très vite arrêter de réfléchir.

EDIT : Rapidement avant que j'oublie.


Un changement aussi radical va forcément :
A - Changer vos relations avec vos proches.
B - Changer la manière dont vous voyez vos proches, et ce qu'ils font.

On est jamais prêt à ça, alors je ne sais pas si cette remarque sert à quelque chose. Mais c'est problablement le prix / le gain le plus élévé, selon la manière dont vous le jouez. D'expérience, c'est ambigüe, on y gagne autant qu'on y perd, et le doute persiste assez longtemps sur notre légitimité. Mais avec le temps (heu... 6 mois :-p), je dirais que le bénéfice l'emporte. Les noix de cocos tombent que votre cul soit ou non sur le cocotier, mais il est plus facile d'engueuler le singe que le zéphyr.
Modifié en dernier par Flashback le Mar Déc 30, 2008 9:42 am, modifié 2 fois.
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By Dimitri
#65393 Je ne sais pas ce que tu fumes, mais j'en veux. :D
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By Flashback
#65451 Ben écoute, je passe à Nice dans dans une semaine ou deux. Je t'en filerai un peu l'occaz :-)
By Cyril
#65477 [quote="Flashback"]Aller, on se voit aux séminaires. Il faut en profiter tant que Spike est toujours sur le marché, il a lu the 4 hours work week donc les ateliers VIP avec le fondateur sont comptés...

Amusant, j'ai découvert ce bouquin il y a une quinzaine de jours et me le suis offert pour Noël. Je pensais envoyer du très lourd ici en en faisant un feedback une fois terminé, mais apparemment j'ai été devancé...

Edition française : La semaine de 4 heures, Timothy Ferriss chez Pearson (couverture blanche et dorée avec des ombres chinoises assez emblématiques, vous pouvez pas vous tromper :lol: )