Modérateurs: animal, Léo

By Spyrale
#40817 Je sais que rien qu'en regardant le titre du post il risque d'y en avoir plus d'un qui vont me dire qu'on n'est pas sur doctissimo, mais on est également sur un site de développement personnelle et avant de poster j'ai demandé la permission à Matt.

Donc voilà mon frère a été héroïnomane pendant un an.
On l'a aidé à le sortir de sa dépendance il y a maintenant presque un an en lui faisant suivre son traitement de substitution, en lui réapprenant à vivre sainement, en lui faisant faire une psychothérapie, en lui faisant faire du sport, on l'a également écarté de chez lui pendant des mois le temps que tous ces potes de consommation et son dealer se fassent arrêter ou l'oublie...

Il arrive rembourser toutes ses dettes et il va bientôt avoir un CDI, mais il a des périodes où il est tout morose voir même flippant quand il a des nouvelles de ses anciens potes. Il y a deux semaines lorsqu'il est venu en vacances chez nous, il commençait à bad tripper et il me dit:

Lui : Tu sais Spyrale j'étais très sportif et du jour au lendemain j'ai arrêté pour la drogue.

M: Mais qu'est-ce qui a fait que tu as pris ces saloperies.

Lui : Et bien tu vois quand tu fais deux heures de sports tu as vraiment un état d'esprit où tu es dans le plaisir... Et quand tu y touches c'est difficile d'y décrocher et quand je vois tous mes potes tomber comme des mouches...

M: Mais attends, ils ont eu aussi le choix !

Lui : quoi ?

M: Bien sûr quand tu y touches tu peux devenir accroc parce que ça donne les effets que tu décris, mais aussi ils ont eu le choix entre faire du ram et acheter leurs doses. Alors, bien sûr c'est plus facile de choisir la seringue, mais la facilitée c'est lâche (en le regardant bien dans les yeux).

Suite à cela il en à plus reparlé, mais comme il a laissé quelques fringues sale à la maison on a retrouvé des sachets de morphines vide. Alors, il recommence à petite dose son traitement de substitution, mais c'est l'après traitement qu'il faut préparer et on ne sais plus comment faire avec toutes les dettes qu'on lui a remboursées on lui a dit que s'il recommençait on le laisserait sombrer.

Je l'aide avec le peu de PNL que je connais, mais je ne suis pas thérapeute et ce n'est pas mon rôle. Maintenant ce que j'aimerais pour ceux qui vont me répondre me donner des exemples de thérapies ou de livres qui permettent de ne plus du tout toucher à la drogue, ou de personnes s'en étant sortie et également vos expériences si malheureusement vous en avez eu.

Merci d’avance spyrale.
By Yi King
#40820 Je ne suis pas un exemple (j'ai de très mauvaises relations avec mon frère) et je n'ai jamais été dans cette situation.

Mais d'après ce que tu dis, c'est lorsqu'il rencontre ses anciens potes qu'il semble replonger. J'en déduis que c'est sûrement qu'il les contacte, et qu'ils le font replonger. Si on suit cette logique, la solution serait de surveiller ses relations (on tombe quand même bien bas, là...), et de t'assurer que justement il ne sera plus influencé par ces "potes", qui de toute évidence ne lui veulent pas que du bien...


Je pense (c'est toujours ma vision des choses) que le fait de connaître encore des personnes liées à cette période facilite largement la rechute. Or, les héroinomanes, on n'en voit pas à tous les coins de rue, donc s'il n'en connaît plus, il devrait pas en croiser à moins de chercher à en trouver (ce qui devra là encore être évité)... Voilà pour mon avis
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By le-spartiate
#40858 Malheureusement la dependance à la drogue est identique à celle à l'alcool et meme apres le seuvrage chimique la dépendance psychologique reste. Je te conseille d'essayer de trouver des groupes de paroles pret de chez toi rencontrer des gens qui sont passé par les memes choses que toi et qui sont dans le meme chemin de rédemption c'est motivant.
Mais sache que c'est le travail de toute une vie. Je te rappel le slogan des alcoolique anonymes
"Un jour à la fois."
Bon courage mon ami
By Teaser
#40862 L'ancrage est très puissant dans l'addiction. Le simple fait de voir une seringue ou une scène de prise de drogue peut induire la compulsion à retomber. Sans parler de la rencontre de personnes avec qui on a partagé de telles sensations.
Pour ça, le traitement à la méthadone aide à diminuer les effets psychiques, même s'il est plus efficace sur les effets physiques, mais on ne sort jamais d'une dépendance sans aide psychologique. Les groupes de paroles sont bien, mais il faut aussi lui apprendre à gérer son stress. Le stress est un inducteur très puissant du manque, et comme il va certainement en ressentir au boulot, qui est aussi le garant de sa stabilité sociale, tu dois l'aider en lui apprenant à gérer son stress. Aussi, tu peux lui apprendre à rejeter inconsciemment les images associées à la drogue. ça n'est pas forcément suffisant car les drogues détournent le système de récompense à leur profit, induisant un plaisir même en présence d'effets négatifs (pour l'héro, les premieres fois, on vomit, on est malade, et pourtant, on devient accro), mais si ça arrive en préalable, ça peut couper l'herbe sous le pied à l'association mémorielle entre plaisir et les images de ces objets ou gens.
De même, il faut qu'il en fasse la démarche consciente.

Si je retrouve des thèses que j'ai lues sur le sujet, je t'enverrai un mp, ça servira peut être au niveau des parties sur les traitements.

Edit; Normal, Spartiate; l'alcool est aussi une substance addictive, c'est juste notre culture qui fait qu'on le minimise.

Un autre détail; quand on devient addict, on passe progressivement d'une perte du controle des impulsions (l'impulsion est la reponse à un stimulus associé à une récompense, dans notre cas, et fait augmenter l'excitation avant l'acte, ensuite on ressent de la gratification à sa réalisation, et ensuite du remord lorsqu'on est dans un état de perte de controle) à un trouble compulsif (stress, puis soulagement, et obsession).
Le but est de diminuer les obsessions, le stress, et de repasser d'un état compulsif à un état impulsif, et de retrouver le contrôle de ses impulsions.
Comment; apprendre à résister à la frustration par exemple. travailler la volonté dans toutes les situations possibles. Les thérapies comportementales peuvent aider.
Il faut défaire toutes les associations positives entre drogues et éléments qui peuvent y être liés et les transformer en élément neutre ou à éviter...
Modifié en dernier par Teaser le Dim Mar 16, 2008 11:23 am, modifié 2 fois.
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By lafcadio
#40866 Au-delà (ou plutôt en deça) des aspects psychiatriques (pour lesquels tu ne peux rien), l'essentiel est qu'il trouve davantage de plaisir à pratiquer une activité qu'à se droguer.

A-t-il des passions ? C'est de ce côté-là que j'irais si j'étais à ta place. Il faut qu'il se reconstruise une vie sociale épanouissante totalement écartée de sa vie de défonce, et de ses amis de défonce.

Mais encore une fois, pour les aspects psychologiques, tu ne peux rien : seul un vrai psychiatre peut aider contre les addictions aux stupéfiants. Est-il suivi par quelqu'un de BON ?
By Memphis
#40882 J'ai eu dans mes relations pas mal d'anciens drogués "durs". La rechute est toujours possible, c'est très très rare que quelqu'un décroche du premier coup. Ce n'est pas le moment de le lâcher s'il replonge un peu.
En général, un ancien drogué parlera bien plus facilement à d'autres anciens drogués. Allez voir du côté des groupes de parole en effet, des psys spécialisés dans l'addiction...
By Spyrale
#40936 [quote="Yi King"]d'après ce que tu dis, c'est lorsqu'il rencontre ses anciens potes qu'il semble replonger. J'en déduis que c'est sûrement qu'il les contacte, et qu'ils le font replonger. Si on suit cette logique, la solution serait de surveiller ses relations (on tombe quand même bien bas, là...), et de t'assurer que justement il ne sera plus influencé par ces "potes", qui de toute évidence ne lui veulent pas que du bien...

Pour ces potes c'est simple on les compte sur les doigts d'une main, la majeure partie est en prison avec le groupe de dealer, pour les capsules de morphines ils sont hors du coup, ils viennent de notre mini-pharmacie qui dataient du temps où j'ai reçu une intervention chirurgicale . Mais tu as raison ils doivent garder contact avec lui.

[quote="Teaser"] Aussi, tu peux lui apprendre à rejeter inconsciemment les images associées à la drogue. ça n'est pas forcément suffisant car les drogues détournent le système de récompense à leur profit, induisant un plaisir même en présence d'effets négatifs (pour l'héro, les premieres fois, on vomit, on est malade, et pourtant, on devient accro), mais si ça arrive en préalable, ça peut couper l'herbe sous le pied à l'association mémorielle entre plaisir et les images de ces objets ou gens.
De même, il faut qu'il en fasse la démarche consciente.

[quote="Teaser"]travailler la volonté dans toutes les situations possibles.

Donc selon toi il faudrait que je lui fasse désacraliser les effets de la drogue au profit d'autre chose ? J'attends tes thèses

[quote="lafcadio"]
A-t-il des passions ?
Est-il suivi par quelqu'un de BON ?

Pour ces passions il en à plein : il aime la musique, la pêche, la cuisine, le foot à la TV, il mix, le seul truc qui fait peur c'est qu'il va des fois dans des technivals et qu'il a un boulot très prenant. Mais c'est vrai que ça complèterait la thèse de Teaser

Il a été suivi par une psy d'un centre de désintoxe qui avait l'air d'être très bien le hic c'est que ça coûte chère, à court terme ça peut le remettre dans le droit chemin .

Pour les groupes de paroles on a peur que ça le laisse un peu trop dans le pathos de ses fautes et en même temps on a pas envie que ça lui fasse trop l'effet bourrage de crâne.
ByOxymore
#40941 [quote="Memphis"]J'ai eu dans mes relations pas mal d'anciens drogués "durs". La rechute est toujours possible, c'est très très rare que quelqu'un décroche du premier coup. Ce n'est pas le moment de le lâcher s'il replonge un peu.
En général, un ancien drogué parlera bien plus facilement à d'autres anciens drogués. Allez voir du côté des groupes de parole en effet, des psys spécialisés dans l'addiction...

C'est le conseil le plus sage à donner. A moins que des gens aient du vécu dans le domaine, soyons humble et sachons avouer notre manque de compétence. Ca évite de faire perdre du temps à l'auteur de ce post ( Même si je ne doute pas que ca parte d'une bonne intention).
By Memphis
#40947 [quote="Spyrale"]Pour les groupes de paroles on a peur que ça le laisse un peu trop dans le pathos de ses fautes et en même temps on a pas envie que ça lui fasse trop l'effet bourrage de crâne.

Je pense que la majorité des psychothérapie de groupes ou assimilées ont dépassé ce genre de stade et proposent des solutions efficaces, mais il faut sûrement associer ça à d'autres actions.
A mon avis, il y a un stade où vous ne pourrez pas comprendre ce qu'il se passe dans son esprit, c'est là que le groupe "d'anciens" peut aider efficacement, parce qu'ils sont passés par là. Mais c'est à vous de voir en fonction de ce qu'il y a autour de chez vous aussi.
Sinon, un de ces anciens drogués que j'évoquais me disait qu'une des choses les plus efficaces était aussi de faire en sorte qu'on ne puisse penser à rien pendant le sevrage. Pour lui, ça voulait dire debout à 6h du mat, et des travaux physiques sur un chantier de restauration de bâtiments toute la journée, et même en début de soirée, pour qu'il n'ait qu'une envie le soir : dormir.
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By lafcadio
#40960 [quote="Memphis"][quote="Spyrale"]Pour les groupes de paroles on a peur que ça le laisse un peu trop dans le pathos de ses fautes et en même temps on a pas envie que ça lui fasse trop l'effet bourrage de crâne.

Je pense que la majorité des psychothérapie de groupes ou assimilées ont dépassé ce genre de stade et proposent des solutions efficaces, mais il faut sûrement associer ça à d'autres actions.
A mon avis, il y a un stade où vous ne pourrez pas comprendre ce qu'il se passe dans son esprit, c'est là que le groupe "d'anciens" peut aider efficacement, parce qu'ils sont passés par là. Mais c'est à vous de voir en fonction de ce qu'il y a autour de chez vous aussi.
Sinon, un de ces anciens drogués que j'évoquais me disait qu'une des choses les plus efficaces était aussi de faire en sorte qu'on ne puisse penser à rien pendant le sevrage. Pour lui, ça voulait dire debout à 6h du mat, et des travaux physiques sur un chantier de restauration de bâtiments toute la journée, et même en début de soirée, pour qu'il n'ait qu'une envie le soir : dormir.

Pour les groupes de parole, on sombre dans le pathos et on reste dans la culpa, c'est certain. La sensation est celle d'un groupe de rejetés : les témoignages que je connais sont édifiants. Je pense que seul la psychiatrie peut comprendre exactement ce qui se passe dans le déclenchement de la replongée. Sait-il seulement pourquoi il se drogue ?

S'il a des passions, c'est super, pratique avec lui, cela lui donner le sentiment d'être entouré. Il faut impérativement que tu le dissuades d'aller en rave... Essaies de l'attirer vers d'autres musiques électroniques ? Tente peut-être de le convaincre du manque de qualité artistique, etc.
By Teaser
#41019 [quote="Spyrale"]Donc selon toi il faudrait que je lui fasse désacraliser les effets de la drogue au profit d'autre chose ? J'attends tes thèses

Disons que les drogués, surtout en phase de repentance, savent que la dope est une sacrée merde, ils n'en ont pas une bonne image. Par contre, leur cerveau associe malgré tout certaines images comme celles des seringues, de la substance ou des lieux où il s'est drogué à des sensations positives qui vont créer une motivation à réitérer l'expérience et la prise de drogue. Donc comme pour la clope, il faut faire perdre à ton frère et à son cerveau les associations qui existent entre la gestuelle ou l'environnement et le besoin qu'ils génèrent. Pour ça, tu parlais de PNL, utiliser des ancrages de résistance ou d'évitement peut être une bonne chose. Un ancrage, c'est rien de plus qu'une association, et un clou chasse l'autre, donc il faut que progressivement il acquière une résistance à ce comportement. Il y a une autre chose, c'est que lorsqu'on est addict, le système normal de récompense (par exemple, celui qui motive à se nourrir) est détourné, les récompenses normales (nourriture, boisson, sensations physiques agréables suite au contact humain, ou à l'effort, ou les plaisirs ressentis lorsqu'on s'adonne à ses passions) perdent leur importance au profit de la dope.
C'est pourquoi il faut aussi qu'il récupère, qu'il réapprenne ça, pour que l'incitation à prendre la drogue induite par un stimulus qui y est associé ne trouve pas à s'exprimer.

Bien sûr, tout ça s'inscrit aussi dans une perspective de reconstruction de la personnalité, comme d'autres l'on dit, la psychiatrie peut l'aider à identifier les failles qui l'on conduit à consommer, parce que connaître les raisons peut l'aider à réagir rationnellement plutôt que compulsivement ou impulsivement.

Après, ça n'est pas une méthode absolue, il n'y en a pas, tout doit être personnalisé en fonction du sujet, de la drogue et son environnement, mais c'est ce que je tire comme enseignement des mes nombreuses lectures sur le sujet à titre scientifique.
By Spyrale
#41052 Edit: je préviens les prochains candidats qui m'envoie des mps, je ne citerai pas de nom il se reconaîtera, si c'est pour m'envoyer des messages comme celui-ci c'est pas la peine je suis ici pour trouver une solution au problème de mon frère pas pour accepter qu'il devienne un zombie.
[quote]"Il sera un héroinomane toute sa vie... On ne cesse pas de l'être, on peut juste cesser de consommer, comme les alcooliques...
Et lutter chaque jour contre la tentation.
L'entourage doit l'accepter, accepter le fait qu'une personne que vous aimez a pris un chemin que vous ne comprenez pas. Un chemin difficile et bourré d'embuche.
L'entourage doit accepter les errements et les rechutes. Pas les comprendre, seul un toxicomane peut espérer en comprendre un autre, les accepter simplement car ils font éventuellement partie du chemin.
Les occupations, de nouvelles passions, une relation, ne seront que de temporaires dérivatifs et le moindre grain de sable peut gripper la mécanique de cette "nouvelle" vie.

Vous ne pouvez vous appuyer que sur votre amour car ce chemin est difficile pour l'entourage.
Les reproches répétés - dire c'est essentiel, rabâcher c'est contre-productif - les procès d'intentions, le bourrage de crâne doivent être évités au maximum car cela ne fait qu'accroitre la culpabilité qu'éprouve le plus souvent le toxico vis à vis de ceux qu'il aime... Et à terme il pourrait tourner le dos aux seules personnes qui le soutiennent - mal - se sentant harcelé et jugé en permanence..."
By IceCold
#41120 Bonjour Spyrale,

[quote="Spyrale"]
On l'a aidé à le sortir de sa dépendance
en lui faisant suivre son traitement
en lui réapprenant à vivre sainement
[etc]

Il etait actif quand meme, lors de son premier sevrage... Ce que je veux dire, c'est qu'il n'aurait pas combattu la dependance s'il y etait force.

Et ca continue aujourd'hui. S'il sait que vous l'acceptez et qu'il peux passer du bon temps dans un environement sain, cela lui donnera encore plus de raisons de ne pas rechuter. Il s'acceptera mieux egalement, ainsi que les erreures qu'il a commis.
Vous l'avez probablement fait, mais quand on se sent coupable on est tres vite piques par le language des autres.

Edit: j'ai fait une petite recherche sur internet. Le manque evident de ressources pour aider les toxicomanes est criminel.
By Spyrale
#41173 [quote="IceCold"]

Il etait actif quand meme, lors de son premier sevrage... Ce que je veux dire, c'est qu'il n'aurait pas combattu la dependance s'il y etait force.

Oui c'est vrai, mais au départ il n'a pas voulut le faire son sevrage c'est l'investissement de toute la famille qui à fait bouger les choses, il avait trop de mal il a vraiment commencer le jour ou on à tout déménager de chez lui pour le ramener à la maison. Et égallement le jour ou je l'ai poussé sur un vélo et je lui ai fait faire des exercices de musculation, grâce à ça toutes ces veines flingués ont été nettoyés, ces plaques qu'il avait sur son visage on disparu.

Mais comme l'on dit les autres membres du forum c'est un combat qui se fait jour après jour et nous aimerions qu'il arrive a se reconstruire de lui même, et il y'a des choses qu'on ne peut pas faire pour lui.

[quote="IceCold"]
Et ca continue aujourd'hui. S'il sait que vous l'acceptez et qu'il peux passer du bon temps dans un environement sain, cela lui donnera encore plus de raisons de ne pas rechuter. Il s'acceptera mieux egalement, ainsi que les erreures qu'il a commis.
Vous l'avez probablement fait, mais quand on se sent coupable on est tres vite piques par le language des autres.

Edit: j'ai fait une petite recherche sur internet. Le manque evident de ressources pour aider les toxicomanes est criminel.

C'est pour ça que j'ai créé ce post et que je ne l'ai pas appelé Comment sortir de la drogue, mais Comment coacher quelqu'un pour sortir de la drogue et que je lance ce thème sur ce site développement personnel.

Que veut tu dires par ''mais quand on se sent coupable on est très vite piques par le langage des autres''
By Spyrale
#57136 Je vous remercie TOUS sans exception d'avoir participé à la guérison de mon frère.

Vous-pouvez vous félicitez de m'avoir aidé à le sortir durablement de ce calvaire.

Maintenant je peux construire ma vie sereinement avec la satisfaction d'avoir surmonté cette épreuve et la certitude de la construction d'une vie meilleur dont je vous promets de vous la faire connaître dans mon Récit de rencontre qui commence dès maintenant

http://www.spikeseduction.com/forum/pet ... t4334.html