- Ven Juin 08, 2007 12:14 am
#8070
Je suppose que vous avez tous entendu parler de Julien Doré, la révélation de la nouvelle star. Haut delà de la surmédiatisation que subit le personnage, de son talent… (Certains aiment d’autres pas là n’est pas la question).
Ce qui m’intrigue dans ce personnage. C’est son impacte monumentale sur la gente féminine. Ce mec exerce une fascination sur toutes les femmes. De la jeune pré pubère écervelé à l’intellectuelle, en passant par la mère de famille, toutes (de 14 à 55 ans) sont folles de lui.
Encore inconnu il ya quelques mois, il vient d’être élu l’homme le plus sexy par le magazine elle devant des mecs comme Jude Law ou Brad Pitt.
[url]http://www.elle.fr/elle/people/tapis-rouge/evenements/palmares-des-15-hommes-les-plus-sexy[/url]
Phénomène d’autant plus intéressant, que notre ami est loin d’être un individu consensuel. Univers musical décalé (pointu). Donc ce qui semble marqué la gente féminine, c’est avant tout son langage corporel et son style vestimentaire. Et là ce qui transparait à première vu c’est son gout particulier pour le kitch notamment à travers quelques détails (le port de la moustache, la barrette dans les cheveux…).
En surfant sur radiolibre , je suis tombé sur un commentaire qui résume bien le ressenti des femmes vis-à-vis du personnage.
Mylenos sur le forum radiolibre a écrit (d'autant plus intérréssant qu'il est rare de lire une femme analysant aussi bien son ressenti) :
Tout le monde discourt toujours en leur temps sur l’originalité, l’inspiration ou le talent de nouveaux interprètes ou créateurs mais ce qui se passe avec Julien Doré, et même les quelques critiques qu’il suscite, montrent qu’au-delà du pathos musical ou comportemental classique, la chose est aussi (surtout ?) sexuelle.
Mariane James ne peut décemment pas le reconnaître. Moi si. Et je me reconnais en elle. Mon entourage se fiche de ma gueule mais mon image n’est pas publique.
Par ailleurs, les critiques surtout masculines rappellent ces nanas en régime chronique qui font la moue devant un top model : “Elle est moche : elle a pas de seins, elle a un bouton, regarde ! tu vois pas ?”
Je répète : les critiques féminines sont les voix de l’amour, de la frustration qu’il ne nous en ait pas donné plus ou susurré quelques secrets à nous seules adressés, voudrait-on croire, au creux de l’oreille, celle reliée au coeur et au ventre battant.
Oui, être magnifiquement imparfait, il a du talent, de la pudeur, de la suavité, de la dérision, un culot relatif, une modernité inspirée, la profondeur d’un bon caviste de 24 ans, de la suite dans les idées instinctives, un ticket Air France omnibus international voice, et tout cela superposé, moiré, ou par intermittence, fonctionnant comme un clignotant - et la vie devant lui. Mais au-delà encore, cet animal civilisé nous allume à blanc et provoque les homos refoulés-anti-homos ou ceux qui se souhaiteraient rivaux.
Pour le coup, la démarche est vraiment inconsciente. Impossible d’y avoir pensé, de l’avoir travaillée a priori pour pouvoir l’appliquer sans coup férir, qui plus est, a posteriori. Mon plus bel animal du monde du printemps des bourges et du peuple 2007 a de plus qu’Ava Gardner qu’il sait jouer beaucoup mieux et maintenant qu’il a remporté la 1ère partie, il a des atouts dont il devient conscient, il peut reproduire ou réinventer les règles de son puzzle ou kaleidoscope successful. La balle, toutes les balles dont celles tirées par les mauvais coucheurs, sont dans son camp.
Christian Lacroix l’interroge sur son look ou sa barrette et l’autre contradictoire de prétexter qu’il s’agit de faire diversion ou de piquer la curiosité pour amener à parler miouzic, sujet noble, en ajoutant que le stylisme le passionne. Une passion n’est-elle pas noble ?
My eye ! Dans ses photos du temps de l’Ancien régime, son look est primaire, jeune-adulte-ado lambda, n’était une ou deux bricoles de signature identitaire comme des tatouages à l’écriture ni gothique, ni pop, ni rock mais quand même anglaise. Mais dès la prise de la Bastille à Baltard qui fut aussi un coup d’Etat, Julien s’est tout de suite paré en Doré Ier. Une soit-disante ringardise au comble de la branchitude, tantôt mauvais garçon, tantôt Gatsby le magnifique, tantôt en visite chez sa tante, un look jouant sur l’assemblage ou les contrastes encore ici : masculin/féminin, viril/raffiné, thème de la chanson/thème vestimentaire, comme à l’émission “tenue de soirée obligatoire” où pour chanter Stranger in the night de Sinatra (encore Ava Gardner mais aussi costume-Las Vegas-whisky) qui aurait dû souffrir une cravate satinée, mouai.., notre Montagnard-Girondin se fend d’un tee-shirt de l’Equipée sauvage pour relai routier, sort ses muscles de déménageur tatoués à la diable une nuit de beuverie et concède au gilet, avorton du costume de la Noblesse du 4 août, pour laisser traîner derrière lui le pied du micro comme un manteau étique (éthique ?) d’hermine méprisée, puis objet de caresses, droit de cuissage oblige - et chante dans les graves suaves comme un prince.
Pour ne pas y passer ma nuit (encore que j’aimerais tant, comme on l’a compris) et pour résumer, Julien Doré est un être érotique ; tout le reste n’est que littérature. Son genre, ses regards, ses voix, son look, ses micro-transgressions, ses effets, dans quelque temps on dira “son concept”, toute sa chair prometteuse (matière grise & peau blanche) est loin d’être triste quand on a lu tous les livres.
En espérant faire partie de son parcours initiatique, veuillez ne pas agréer que je courre toujours..
Ma question est donc simple. Nous une communauté s’interrogeant sur la séduction. Comment pourrions nous interpréter le phénomène Julien. Comment pouvons-nous expliquer son impact. Que pouvons-nous en tirer.
Pour ceux qui ne l’ont jamais vu voilà quelques vidéos :
[url]http://video.jeuxvideopc.com/video/iLyROoaftkbB.html[/url] (Hommage à richard Cheese mon idole)
[url]http://video.jeuxvideopc.com/video/iLyROoaft4cP.html[/url]
Ce qui m’intrigue dans ce personnage. C’est son impacte monumentale sur la gente féminine. Ce mec exerce une fascination sur toutes les femmes. De la jeune pré pubère écervelé à l’intellectuelle, en passant par la mère de famille, toutes (de 14 à 55 ans) sont folles de lui.
Encore inconnu il ya quelques mois, il vient d’être élu l’homme le plus sexy par le magazine elle devant des mecs comme Jude Law ou Brad Pitt.
[url]http://www.elle.fr/elle/people/tapis-rouge/evenements/palmares-des-15-hommes-les-plus-sexy[/url]
Phénomène d’autant plus intéressant, que notre ami est loin d’être un individu consensuel. Univers musical décalé (pointu). Donc ce qui semble marqué la gente féminine, c’est avant tout son langage corporel et son style vestimentaire. Et là ce qui transparait à première vu c’est son gout particulier pour le kitch notamment à travers quelques détails (le port de la moustache, la barrette dans les cheveux…).
En surfant sur radiolibre , je suis tombé sur un commentaire qui résume bien le ressenti des femmes vis-à-vis du personnage.
Mylenos sur le forum radiolibre a écrit (d'autant plus intérréssant qu'il est rare de lire une femme analysant aussi bien son ressenti) :
Tout le monde discourt toujours en leur temps sur l’originalité, l’inspiration ou le talent de nouveaux interprètes ou créateurs mais ce qui se passe avec Julien Doré, et même les quelques critiques qu’il suscite, montrent qu’au-delà du pathos musical ou comportemental classique, la chose est aussi (surtout ?) sexuelle.
Mariane James ne peut décemment pas le reconnaître. Moi si. Et je me reconnais en elle. Mon entourage se fiche de ma gueule mais mon image n’est pas publique.
Par ailleurs, les critiques surtout masculines rappellent ces nanas en régime chronique qui font la moue devant un top model : “Elle est moche : elle a pas de seins, elle a un bouton, regarde ! tu vois pas ?”
Je répète : les critiques féminines sont les voix de l’amour, de la frustration qu’il ne nous en ait pas donné plus ou susurré quelques secrets à nous seules adressés, voudrait-on croire, au creux de l’oreille, celle reliée au coeur et au ventre battant.
Oui, être magnifiquement imparfait, il a du talent, de la pudeur, de la suavité, de la dérision, un culot relatif, une modernité inspirée, la profondeur d’un bon caviste de 24 ans, de la suite dans les idées instinctives, un ticket Air France omnibus international voice, et tout cela superposé, moiré, ou par intermittence, fonctionnant comme un clignotant - et la vie devant lui. Mais au-delà encore, cet animal civilisé nous allume à blanc et provoque les homos refoulés-anti-homos ou ceux qui se souhaiteraient rivaux.
Pour le coup, la démarche est vraiment inconsciente. Impossible d’y avoir pensé, de l’avoir travaillée a priori pour pouvoir l’appliquer sans coup férir, qui plus est, a posteriori. Mon plus bel animal du monde du printemps des bourges et du peuple 2007 a de plus qu’Ava Gardner qu’il sait jouer beaucoup mieux et maintenant qu’il a remporté la 1ère partie, il a des atouts dont il devient conscient, il peut reproduire ou réinventer les règles de son puzzle ou kaleidoscope successful. La balle, toutes les balles dont celles tirées par les mauvais coucheurs, sont dans son camp.
Christian Lacroix l’interroge sur son look ou sa barrette et l’autre contradictoire de prétexter qu’il s’agit de faire diversion ou de piquer la curiosité pour amener à parler miouzic, sujet noble, en ajoutant que le stylisme le passionne. Une passion n’est-elle pas noble ?
My eye ! Dans ses photos du temps de l’Ancien régime, son look est primaire, jeune-adulte-ado lambda, n’était une ou deux bricoles de signature identitaire comme des tatouages à l’écriture ni gothique, ni pop, ni rock mais quand même anglaise. Mais dès la prise de la Bastille à Baltard qui fut aussi un coup d’Etat, Julien s’est tout de suite paré en Doré Ier. Une soit-disante ringardise au comble de la branchitude, tantôt mauvais garçon, tantôt Gatsby le magnifique, tantôt en visite chez sa tante, un look jouant sur l’assemblage ou les contrastes encore ici : masculin/féminin, viril/raffiné, thème de la chanson/thème vestimentaire, comme à l’émission “tenue de soirée obligatoire” où pour chanter Stranger in the night de Sinatra (encore Ava Gardner mais aussi costume-Las Vegas-whisky) qui aurait dû souffrir une cravate satinée, mouai.., notre Montagnard-Girondin se fend d’un tee-shirt de l’Equipée sauvage pour relai routier, sort ses muscles de déménageur tatoués à la diable une nuit de beuverie et concède au gilet, avorton du costume de la Noblesse du 4 août, pour laisser traîner derrière lui le pied du micro comme un manteau étique (éthique ?) d’hermine méprisée, puis objet de caresses, droit de cuissage oblige - et chante dans les graves suaves comme un prince.
Pour ne pas y passer ma nuit (encore que j’aimerais tant, comme on l’a compris) et pour résumer, Julien Doré est un être érotique ; tout le reste n’est que littérature. Son genre, ses regards, ses voix, son look, ses micro-transgressions, ses effets, dans quelque temps on dira “son concept”, toute sa chair prometteuse (matière grise & peau blanche) est loin d’être triste quand on a lu tous les livres.
En espérant faire partie de son parcours initiatique, veuillez ne pas agréer que je courre toujours..
Ma question est donc simple. Nous une communauté s’interrogeant sur la séduction. Comment pourrions nous interpréter le phénomène Julien. Comment pouvons-nous expliquer son impact. Que pouvons-nous en tirer.
Pour ceux qui ne l’ont jamais vu voilà quelques vidéos :
[url]http://video.jeuxvideopc.com/video/iLyROoaftkbB.html[/url] (Hommage à richard Cheese mon idole)
[url]http://video.jeuxvideopc.com/video/iLyROoaft4cP.html[/url]
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